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LA COLLINE AUX CIGALES
10 octobre 2008

P018 -

Ce soir…

Je t’enfante de mes désespoirs à racler les fonds de tiroirs
Là où se grève la lumière flottante de mes îles perdues
Je t’enfante feignant de m’ignorer, je te donne corps
Et ton visage à la peau de mes espérances les plus douces
Je t’invente du sommet de mes rêves les plus fous
Cherchant dans tes formes fictives le visage de mes mains
A te caresser la nuit dévêtue comme nous de ces échappatoires
Les yeux ouverts, je te picores comme mes désirs sont déments
Et tu me réponds de tes engluements à disparaître
Dans un cloaque de silences qui te réservent à d’autres échos
Mon cœur solitaire bat la chamade des forfanteries illuminées.
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Commentaires
B
…et tes mots ont le visage de la fraîcheur de ta gentillesse.<br /> Sourire à toi.
M
"Et ton visage a la peau des mes espérances les plus douces"... <br /> C'est beau...
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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