10 octobre 2008
P018 -
Ce soir…
Je t’enfante de mes désespoirs à racler les fonds de tiroirs
Là où se grève la lumière flottante de mes îles perdues
Je t’enfante feignant de m’ignorer, je te donne corps
Et ton visage à la peau de mes espérances les plus douces
Je t’invente du sommet de mes rêves les plus fous
Cherchant dans tes formes fictives le visage de mes mains
A te caresser la nuit dévêtue comme nous de ces échappatoires
Les yeux ouverts, je te picores comme mes désirs sont déments
Et tu me réponds de tes engluements à disparaître
Dans un cloaque de silences qui te réservent à d’autres échos
Mon cœur solitaire bat la chamade des forfanteries illuminées.
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B
M