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J’ai pénétré le vide charnu de tes aisances avec une humeur grisée d’appétence. Dans un néant désincarné de toute obédience, j’ai du faire face à mes rétrécissements où une déclaration de bonne intention ne suffit. La crainte du gouffre rectifie la souplesse d’aller. Les voix se durcissent aux rythmes des rectitudes d’autant d’appréhension.

Malfamé des saouleries d’espoir encore inaffirmées, je titube des vertiges provisoires qu’offre l’alternance des désirs infécondés, restés en latence au bout des firmaments d’une audace primesautière sans aisance.

Se décider est une épreuve sans lendemain. Le reproche une lame aiguisée où se tranche et se dissèque la culpabilisation d’avoir choisit et donc d’avoir renoncé à d’autres voix.

Il me faut de longues prières pour me désengoncer de l’ornière de l’acceptable morale qui bride par répugnance l’ouverture cependant consentie. Passe la route du temps comme gémit l’automne qui s’étend de sa saison aux multiples jaunes ocres.

Quelque part grelottent des cicatrices inavouées, laissées en jachère. De mes naufrages anciens, les amphores toujours pleines gardent leurs secrets au fond de mon océan et l’écume même tumultueuse, ne laisse rien paraître. L’horizon tout entier n’est qu’une immense vague.

Quelques halos de tes étincelles aux yeux ronds et enjoués viennent cependant briser cette solitude repliée et m’accordent un peu de pitance à me moudre de mes reflets ineffaçables.

Ce n’est qu’au ventre de l’ébauche que le possible semble parcourir le temps comme des ricochets perdurant les sursauts de mes châteaux de sable.

La parenthèse ouvre ses coches pour laisser libre cours à la peau du rêve qui s’époumone de ses largesses à concevoir l’avenir telle une errance aux lueurs d’un amour en construction.