30 septembre 2008
P015 -
Doucement, à petits pas, avancer un pied puis avancer l’autre Ne pas se retourner, ne pas regarder derrière Oublier le temps, oublier l’ailleurs, oublier le noir Ne plus subir, ne plus flancher, ne plus fléchir S’accorder un répit, s’asseoir au bord de soi Face à tout, face à rien, face à terre Pile dans l’instant, comme si l’éternité Restait là avec moi, seule de son infini Comme si j’étais durable malgré l’immesurable Temps qui passe sans s’arrêter Une éternelle résistance cette nature cet espace Ce chemin où je me découvre Et qui transforme mon être En le posant sur la vie C’est fou ce que la vie me ressemble Lorsque qu’ému je peux dire je t’aime.
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