26 septembre 2008
I032 -
J’aime les stigmates du corps lorsqu’il se plie, envahi par les reflux d’émotions que les frissons cascadent sur les peaux. J’aime ce corps qui ne sait dire oui mais qui s’enveloppe néanmoins dans le consentement. J’aime la brisure qui le pénètre à se donner, à s’ouvrir aux tentations des souffles qui l’effleurent. J’aime m’entretenir avec ses silences de chairs. Ils en disent long sur le débordement.
J’aime ce corps d’abondance qui s’étire jusqu’à son infini pour se dissoudre de ses désirs inachevés, toujours. Architecture de parodies où s’effacent les ombres. Royaume comprimé de ses attentes, l’absence le dompte à se révéler de ce qu’il n’a pas senti.
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