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LA COLLINE AUX CIGALES
8 août 2008

54 - Géométrie aléatoire

3874

Ta bouche est un cul de sac qui se ferme sur mes yeux

Tes hanches sont les lisières mouvantes des houles contrites des alphabets aux voyelles qui se prolongent longtemps dans l’air pour devenir les volutes de congruence que le paradoxe épouse

Tes cris comme des oiseaux sauvages portent le vent de tes souffles indomptés

Tes rêves sont des craies de soufre ypérites où s’évanouissent mes exaltations

Et lorsque ma main te cherche ici, tu es déjà là-bas brûlante

Tes courbes sont de fausses droites et ton désir des angles sans fin

Sous le crissement des ongles de ton visage d’ange

C’est ma vie qui crépite comme volcan marmiton

Et sur tes nuages ronds ma lave contracte ton blanc d’ouate douce

Ta vie, mon cœur, est l’étendoir de mes bouffées de cire

Ton cœur, ma vie, est un fil tendu entre l’espérance et la mort.

J’apprendrais l’ovale qui s’empale sur l’essai de tes survivances.

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Commentaires
(
Joli texte
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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