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LA COLLINE AUX CIGALES
25 juin 2008

0557 -

071008dietrolepersiane1979o

Dans le socle de tes yeux le parfum de la lavande en fleur                          Sur la vague de tes lèvres un bateau de Follon dans le ciel                         Aux cimes de tes seins un ruisseau de lait d’enfance senteur                        Et sur ton ventre le velours des mots qui inventent le miel.                         Un songe me caresse comme un baiser d’aube fraîche                               Dans ta main, le chemin de mon pied court sur tes brèches.                       File dans le vent une dentelle d’amour douce où mon cœur s’effile           Tel un chandail qui s’use à susurrer la ouate de mes guenilles.                                              Je ne sais plus où habite ma joie à être heureux amoureux                                                 Mais je m’invite encore à voyager dans l’ivresse de tes cieux.

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Commentaires
M
Oui trés jolis mots et ce qui est bien c'est que tout le monde peut le sentir son bouquet
C
ces mots, ces vers sont vraiment très beaux<br /> j'aurais adoré qu'un homme, un jour, m'en écrive d'aussi beaux ...
.
Elle a la main posée sur la crémone et vient de refermer le volet, la lumière fitrée qui l'inonde lui vient de la colline, d'un champ de lavande. D'un ciel laiteux, blanc, d'un ciel d'une douceur de ouate pour l'envelopper. Comme un bouquet qu'il lui tend et qu'elle prend. Et qu'elle emmène discrétement avec elle derrière le volet...
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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