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LA COLLINE AUX CIGALES
14 juin 2008

0534 - Complicité pour complicité…

dadaisme

Entre deux eaux… Eau du bas qui poursuit inlassablement son parcours, sa fuite vers l’avant, tel un torrent impétueux ravivé au printemps par la fonte des neiges. Eau de dessus qui suit le sens des pentes et des vents sans se soucier des vagues et des ondulations qui conduisent au chavirement. Entre deux, une eau de bouillabaisse organisée. Ça bibelote.

Des saisons, la faille des interstices, laissée libre aux ouvertures. Voir ses yeux au-dedans, seule alternative pour voir les ombres que les horizons laissent courir sur les faces desséchées que le passé à voulu grimer au fond des mémoires douloureuses afin de te rappeler combien « il est terrible le bruit de l’œuf dur sur le comptoir d’étain ».

Tout est en contraste. Le mal entendu, dont le malentendu est le cri et non la plaie.

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S’il suffisait d’avoir peur pour demeurer attentif et prêt à défendre la vie, cela se saurait, je crois. La peur est à l’évidence une lame à deux tranchants. Sans, on erre proche de l’indifférence, avec, on peut aller à l’excès de la réaction qui écorne, épluche toute idée de vie.

Des débris de vocables et des mots titubant et grelottant : la croissance, la sur-croissance, l’ex-croissance…toujours le prolongement et l’incertitude.

Dépérissement organisé, l’instinct de peur qui sauve est emmêlé à la peur qui transite à un immobilisme tétanisé, figé du trac de l’abîme. Mouvements oscillatoires par lesquels les actes comme les réactions s’embrouillent et se prennent les pieds dans les cordes des rêves projetés à l’instar de ce que nous parvenons à être.

La peur délivre autant qu’elle emprisonne. Mais c’est doué du rêve que l’homme a la faculté de se dépasser et de se surpasser dés lors qu’il ne se réduit pas seulement à être son artisan, et qu’il créait son propre contenu afin de se situer dans l’expansion de l’Art (de vivre).

spence_annora_playing_golf_2632432Tu aurais voulu donner du sens à ta vie et c’est tes sens qui t’ont offerts les rimes de tes rythmes aux souffles des efforts. L’eau sucrée t’a transformé en poupée de sable et l’eau salée t’a laissé le goût de la soif éternelle. Tu n’auras creusé que ton propre gouffre et tu auras pleuré les gouttes de tes douleurs sans défaire du ciel le bleu les espaces sans virgules. De tes peurs, il ne reste qu’une auréole inodore de tes sacrements et de tes offrandes au dieu Bonheur, alors qu’il t’eu fallu te recueillir au cœur du rire pour plonger dans les profondeurs de tes joies jubilatoires.

L’homme a tout à se dire. Complicité pour complicité… de l’authenticité l’effritement etspence_annora_playing_tennis_2632430 la division multiple offre à l’intact l’inexactitude du reflet qui se périme. Et je serais moi d’un autre moi pour que cet autre moi soit à nouveau moi. Et je ne pourrais plus jamais être moi autrement qu’en étant cet autre.

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