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LA COLLINE AUX CIGALES
30 mai 2008

0512 -

untitled

Sur les lèvres du jour qui s’étonne

La peau ourlée comme une jupe de frissons

Inconstance qui tangue et me balance

J’oscille du discret au clinquant                                    

En quelque sorte

En quelques pauses

En quelque chose qui se pose

En quelquefois arrachées au pinacle des tentations

Et puis c’est l’usure,

L’usure qui m’assassine de mes repentances

Où l’heure morte affronte l’absence

Où l’absence étouffe l’heure vieillie

Sur les berges du temps l’aiguille passante ribaude

Le mot prié à l’écumoire tiède

Aux messes basses sans échéances

Je quitte les gestes du probable

Comme l’on défait un manteau de sel

M’offre une seconde peau dépouillée

D’un dépouillement plus intense que la nuditépipeuse

J’accroche le regard sur les nimbes d’artémies

Et murmure :

Donnes-moi ta peur que je la chevauche

D’émoi de moi à toi le soupir tâtonne

Ausculte le songe affaibli et recueilli

L’alphabet des algues grumeleuses

Souffre la lettre des pudeurs elliptiques

Tu t’en vas et reviens puis repars

Le pas n’est pas sage

Tes passages sulfurent le vide aux crachins

Tu cries l’oubli d’une haleine blanche

Et c’est l’écume qui t’emporte au delà

Ma nature est morte au gué de l’homme neuf

Ma nature est ce potiron dont tu feras ta soupe

Ma nature m’a quitté elle partie jactée

Toute dire la vérité aux pensées de lait

Aux lais qui s’effondrent du mur des raisons

Oraisons des sentiments qui trichent les palais

Des émirs du cœur et des mille nuits d’argent

Des hommes sans visages au désert des vents

Là où l’eau glisse entre les cils

Pour nettoyer

Pour laver

Pour supplier les misères sèches

Pour vider les océans de leurs vagues

De la jactance des roulis qui s’épuisent

Là où le cœur n’est pas la vie se meurt

De ses complaisances à vouloir exister.

Mon cœur se logera entre tes cuisses

Ton ventre sera ma grotte

Et nos baisers fileront nos âmes vacantes

Comme se tresse l’onde féconde

Des pourparlers silencieux

D’inaudibles discours pour nos mainsuntitled121311

Seules audacieuses à s’aventurer

Là où la caresse répond des émotions

Sans que le mot ne se fasse entendre

Et nous pourvoirons aux empreintes

Des coquillages, de nos galets lissés

A écouter la bise que le printemps termine

Allons ma douce, il est tant de s’aimer.

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Commentaires
B
Merci. l'essentiel réside dans le partage à vivre pour que l'émotion soit féconde.
S
Pur bonheur
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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