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LA COLLINE AUX CIGALES
21 mai 2008

0489 -

Ce soir oserais-je aller encore mourir de toi

Aux creux de tes bois, aux creux de tes doigts

Je sais que tes lèvres viendront chercher l’absinthe

Dans les plis de mes grises mines étouffées aux replis

Des pérégrinations accumulées de mes orages

Ce soir encore ta peau taira l’ombre des silences

De mon cœur resté là assis dans le noir de l’oubli

Ce soir oserais-je aller encore me donner à toi

Aux quatre coins de tes praxis à m’inventer

Pour me faire naître à tes rêves rougeoyant

Comme un vin d’ivresse qui saoule les mots

Autant que les gestes dont la caresse d’enflamme

Ce soir est cet imprévu fragile où le mutisme

Devient une errance sans fin dans laquelle je me noie

Ecoutes donc les ailes de l’usure brasser la désinvolture

Et sens comme la nuit tremble de n’être qu’un voile.

Déambulons avant que nos souffles s’abandonnent.

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Commentaires
A
Sourire
A
Hummm... !
A
Oui, le "Désir"... !
S
Oui bonne correction le "Désir"
B
L'envie qui n'est pas du désir est trompeur.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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