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Le ciel annonce la mer entre les vagues crémeuses et les nuages qui grimpent les uns sur les autres, allant puis revenant pour partir dans une autre direction, l’enfant crayonne un chemin imprévu, périlleux et imaginaire. Un chemin de lacets en lacets enlacés, identique aux vols des mouettes et des goélands qui volent bas au gré des souffles marins. L’enfant silencieux de l’évidence se purge d’interrogations.
Chants de sirènes, mots papillotes, paroles gourmandes. La question a les odeurs de poudre à perlimpinpin.
Aux sollicitations des sèves montantes l’adolescent révise la vigueur de son sexe. L’horizon est sa mémoire ; le balbutiement du jour et le crépuscule les deux pôles des
apostrophes désireux et fébriles
Sourire avec le jour.
Atrabile du soir.
Une jeune fille dévêtue est, dans le rêve, la silhouette étendue au bord des lèvres.
Le poème sur la page retenu ferme l’attente.
La nuit sera une guérison bien futile et les flambeaux des coursives perdront haleine à s’illuminer dans la profondeur du noir.