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LA COLLINE AUX CIGALES
18 mars 2008

Treizième Poésie Verticale, Roberto JUARROZ

Toujours au bord.
Mais au bord de quoi ?

Nous savons seulement que quelque chose tombe
de l’autre côté de ce bord
et qu’une fois parvenu à sa limite
il n’est plus possible de reculer.

Vertige devant un pressentiment
et devant un soupçon :
lorsqu’on arrive à ce bord
cela aussi qui fut auparavant
devient abîme.

Hypnotisés sur une arête
qui a perdu les surfaces
qui l’avaient formée
et resta en suspens dans l’air.

Acrobates sur un bord nu,
équilibristes sur le vide,
dans un cirque sans autre chapiteau que le ciel
et dont les spectateurs sont partis.

- Merci à pasmonkov -

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Commentaires
P
PS; je cherche la huitième de Juarroz, depuis quelques années imaginaires, est-ce une quête ou un manque?<br /> <br /> Si j'avais une réponse, je saurais reconnaitre les points de suspension des traces de virgule dans la prose.<br /> <br /> A bientôt....
B
Roberto JUARROZ n'a écrit qu'un seul poème "verticale" mais en 20 tomes successifs!<br /> Un Argentin comme on les aime, humain, probe et attachant.
.
Merci pour ce texte, si juste.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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