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Est il nécessaire d’utiliser la méchanceté

pour mieux supporter ce qui nous fait

souffrir et a-t-on moins mal après ?

Comments

[B.]

Je te remercie de ton opinion.
Débat : la méchanceté est-elle un outil ou le révélé de la réaction ? Utilise t’on la méchanceté pour se délester soi d’une emprise trop inhibitoire pour évacuer un trouble personnel ? Est-ce qu’à être méchant sous forme de catharsis on se libère soi sur le dos des autres ? Etre méchant enfin, est ce le seul moyen que nous possédions pour nous rééquilibrer (sic étude de Laborit dans « mon oncle d’Amérique »)
Ceux qui utilisent la méchanceté en sont-ils toujours conscients et sont ils maître d’eux même ?
Oui, probablement que l’humain est si simple qu’il en devient extrêmement compliqué.

[gicerilla]

Mon opinion : ceux qui utilisent la méchanceté en réponse à une contrariété ou à un événement qui les touchent au tréfonds sont de la même catégorie que ceux qui battent leur femme, à cours d'arguments. La méchanceté est le fait d'ignorants. Ils se méconnaissent, n'arrivent pas à clairement ressentir leurs émotions et donc à les qualifier, puis à les analyser, puis à les comprendre et les dompter pour les faire taire ou les calmer. Peut-on en vouloir à un ignorant ? Non. Il faut tout tenter, il me semble, pour le rendre savant et du coup clair-voyant. Se sent-il mieux après ? Non. Une satisfaction passagère à peut-être suivi son acte méchant mais je ne peux croire que dans le silence de son coeur il ne se soit pas rendu compte de la lâcheté de son acte et du coup de s'en mordre les doigts sans pour autant avoir le courage de demander pardon... Vaste sujet. Intéressant parce qu'il renvoie à l'humain et à sa complexité.