Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
1 novembre 2007

28 - A REDOUTER...

A redouter de se reconnaître, parce qu’on n’apprécie pas forcément tout ce qui compose notre personne, on finit par se rendre prisonnier. Dés lors peu nous est accessible. Nos rêves comme nos projets se résignent dans la latence. Se reconnaître c’est s’accepter !  Et ala_de_sombreropour se ressembler, il nous est irrémédiablement nécessaire de s’ajuster régulièrement afin de loger notre vivant dans l’instant. Ce n’est que dans l’immédiateté que nous pouvons puiser notre force et notre énergie. Cette même énergie qui nous sera utile lorsque nous projetterons nos actes futurs.

Si nous étions un objet, notre raison, nous porterai à penser que pour être efficace, il nous faut être en bon état de marche. Ainsi, par exemple, si nous étions une voiture, il nous semblerait vraisemblable qu’avec un moteur défectueux et peu d’essence, toutes prévisions de voyages seraient si hasardeux, qu’il nous faudrait nous borner à effectuer les trajets usuels dans l’espoir que cette mécanique tienne encore un peu, et nous conduise au moins pour le nécessaire.

Nous pouvons donc, estimer que nous devons nous astreindre à être en bon état de marche si nous envisageons de vivre dans notre propre amplitude. Celle là même qui nous propose des chemins autres que notre quotidien. Sans quoi, nous ne pouvons que nous suffire de notre réalité sans supposer une ouverture quelconque.

Comment puis je imaginer vivre autrement, si je n’envisage pas aussi, de me modifier, de m’adapter à des situations différentes ?

Est-ce en demeurant avec les mêmes valeurs morales que je peux envisager de m’ouvrir à d’autres horizons ? Ou bien, est ce en m’agrégeant d’une souplesse nouvelle ? 

Il semble bien, au regard de la vie, que sans l’acceptation d’un élargissement de nos valeurs nous nous condamnons nous même à demeurer dans notre fatras. 

Pour avoir longuement observé le comportement des individus qui m’environnent, j’en déduis que sans cette capacité à se réactiver, toute ambitiantiferon nouvelle est morte dans l’œuf. Et cette mort prématurée induit une attitude de frustration qui se révèle par des plaintes plus ou moins importantes. A quoi sert il de se plaindre, si nous ne sommes pas capable de nous déloger de nos certitudes ?

Ne sommes nous point en construction permanente ? Comme la vie, nous passons et même si nous restons la même entité, nous changeons incessamment. Nos cellules se renouvellent, notre tissu se recompose. Seule notre raison nous retient. Ne croyons nous pas, que parce qu’elle se complète, elle s’agrandit ?

Peut-on agrandir sans changer ? Alors pourquoi vouloir que notre vie change, si ce n’est qu’à elle de changer ?

Nous sommes bien responsable de nous même. Est-ce bien raisonnable et le fruit de nos pensées que d’imaginer un monde meilleur (surtout pour nous même) alors que nous sommes réfractaire à toutes modifications de nos concepts ?

Publicité
Commentaires
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 345
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité