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LA COLLINE AUX CIGALES
1 novembre 2007

18 -

Ne cherche pas petit frère

La vie elle-même n’est qu’une émotion

Abandonnes toi à l’abandon

Derrière, il y a tout…

Pleure, cri, bats toi, débats toi

Seule la joie outre passe…

Se défaire de soi n’est pas un absolu

D’autant qu’on ne défait rien

On intègre seulement

L’éléphant est sur la terre

L’oiseau dans le ciel,

Le poisson dans l’eau

Le soleil dans les cieux

Serait ce le papillon ce lien indicible ? La_Route_370

Si « Je » compte pour du beurre

Faut au moins tartiner ce dernier

Pour que la tartine puisse être offerte

La parenthèse est une bulle

Si toi tu la vois et en connais ces contours

Les autres n’y voit qu’une bulle de savon

Qu’il suffit de crever pour qu’elle s’évanouisse

Il n’existe pas d’autrement que dans l’ailleurs

Il n’y a pas d’ailleurs que dans soi même

Inutile de courir les chemins de raison

Autrement, c’est dans la multitude de ton dedans

Oublis, lâche les turpitudes moqueuses   

Trouve ton puits

Et tu n’auras plus soif

Libère tes maux enfouis

Et tes mots s’éclairent

Si tu veux la lumière, ne reste pas accroupi dans l’ombre

Ouvres tes volets

C’est dehors où tout commence, si t’es à l’intérieur

C’est dans toi que tout s’épanouis, si t’es à l’extérieur

As-tu senti la caresse de la vie déposée sur ton âme

Lorsque tu as souri en te considérant comme un âne

Le centre de ton pays n’est plus ton nombril depuis longtemps

Si tu veux être dans l’eau accepte les vagues

Si tu refuses de nager : coule, flotte, dérive

Le courant t’emportera néanmoins, là où tu dois aller

Pardonnes toi, toi qui a offensé…

En offrant les fruits de ta récolte

Les graines de ta révolte

A la vie, à l’âme en paix

« Nathanaël, je t’apprendrais la ferveur »

La ferveur qui est en toute chose, en tout instant Attente_370

Pourvu que le regard s’y pose

Dans la bassine de ton dedans :

Des ronds dans l’eau

Mais aussi,

Des bouts de bois qui jouent aux bateaux

L’ivresse réside dans la flamme

Plus que dans la lumière

L’abnégation est le vide de soi

L’apnée du cocon qui file la soie

La souffrance du vent pli le roseau

Mais ne le casse pas

Dans tout ce qui semble vain

(Et vingt, ce n’est pas assez, il faudrait mille…)

Se terre le cri d’une douleur mal répandue

Mal exprimée mais tant si violente

Que seule la lassitude arrive à contenir

Ne pas laisser s’endormir l’enfant qui est en nous

Au tout profond

Pour que ses pleurs nous émeuvent

Ses rires nous forcent nous même

Je ne t’écris pas, je te chante

Entends cette mélodie triste qui éclate de rire

Ecoute ce petit bruit doux, comme un tic tac

Qui berce l’usure de nous même au-delà de nous même

S’il frappe à ta porte : ne lui ouvre pas !

Il vaut mieux quelquefois répondre « abonné absent »

Par contre

Si d’aventure un lutin bleu aux yeux verts

Cogne sur ta porte rose de l’émotion qui remplit

Ouvre vite, c’est qui est l’heure

De te défaire pour renaître d’amour

Au petit creux du jour naissant

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