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LA COLLINE AUX CIGALES
12 février 2008

1691 -

 1691 -
On pardonne bien plus à l’instant qu’à la personne qui nous le fait vivre, lorsqu’il est douloureux. Et quelquefois, bien plus tard, on se souvient bien mieux de lui que du protagoniste. Peut-être avons-nous éprouvés et ressenti ce laps de temps qui se...
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12 février 2008

1690 -

1690 -
Sur l’heure pour qu’elle s’intensifie, il nous faut insister. C’est de l’astreinte que se mesure notre faculté à refuser de disparaître.
12 février 2008

1689 -

1689 -
Il est plaisant de croire en l’avenir et bien plus dégoûtant de le savoir une goutte d’eau qui s’esquive à notre durée évanescente.
12 février 2008

1688 -

1688 -
Un destin n’est qu’une force de volonté qui s’accomplit avec ou sans notre consentement.
12 février 2008

1687 -

1687 -
Si l’illusoire et la réalité sont un seul et même vrai, alors nous transcendons de la transgression volatile de nos rêves et nous nous estimons autant que ces derniers.
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12 février 2008

1686 -

1686 -
Excédée par elle-même, la conscience se lamente des contraires que la vie lui offre, alors qu’elle ne désire que l’ordre qui lui procurerait la béatitude.
12 février 2008

1685 -

1685 -
Il serait sans doute si doux de pouvoir faire un bon hors de soi, pour se voir matériellement et non dans l’utopie.
12 février 2008

1684 -

1684 -
Que dire de ces heures impitoyables pendant lesquelles j’arpente délicieusement les contours de la joie de l’enfance. Au petit matin, lorsque que le soleil caresse à peine l’horizon et que la journée s’apprête à nous bousculer de mille choses à faire,...
12 février 2008

1683 -

1683 -
Que faire de ces regards qui dévisagent au-delà de l’apparence ? Rivé à la chair qui me transporte, j’ausculte mon espace pour savoir si je me décompose, ou si je suis toujours moi. Et je me rassure des frissons que les ondes me renvoient comme si j’avais...
12 février 2008

1682 -

1682 -
Pour ne pas être seul, quelquefois on s’invente des mirages, ces fantômes qui troublent la réalité à faire pâlir les ombres vraies.
12 février 2008

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12 février 2008

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Sur la mer en fleur s’apaise la querelle On effeuille les vagues du rire des mouettes Ensemble on fredonne le cri des tourterelles Et nos cœurs s’envolent au soleil à tire d’ailes Sur la mer en fleur où le matin se réveille La vague épaisse de nos soupirs...
12 février 2008

VOLTAIRE - Candide

« Être heureux, c’est cultiver son jardin ».
12 février 2008

1681 -

1681 -
La démocratie n’existe plus, seule l’idée de la République survit encore un peu. Alors que les dictionnaires notent pour ce terme : «Mode d'existence collective, où les mêmes avantages sont accordés à tous.». Réduire l’Homme à privilégier l’économie aux...
12 février 2008

MONTESQUIEU - De l'esprit des lois (1748)

« [L'esclavage] n'est utile ni au maître ni à l'esclave ; à celui-ci parce qu'il ne peut rien faire par vertu ; à celui-là, parce qu'il contracte avec les esclaves toutes sortes de mauvaises habitudes, qu'il s'accoutume insensiblement à manquer à toutes...
11 février 2008

je ne peux...

je ne peux...
Je ne peux pas t'entraîner, là où je ne vais pas Je ne peux te dire les mots perdus Les trous d’attentes conjugués aux cavernes Des espaces souterrains que je ne remplis plus Je ne peux que t’offrir le vide de toutes mes incertitudes Je ne peux point...
11 février 2008

1680 -

1680 -
Quoiqu’il soit agréable de rêver juste pour rêver. Un rêve ne semble utile que si son intention provoque l’action tout en confortant l’intérêt que nous avons à vivre (ou à le vivre).
11 février 2008

1679 -

1679 -
Je ne connais rien au beau et au bon. Je n’ai que mon cœur pour seule mesure d’appréciation .
11 février 2008

1678 -

1678 -
Le génie humain par sa teneur et sa puissance est le miracle autour duquel il est possible de s’organiser.
11 février 2008

1677 -

1677 -
J’associe au laid et à la laideur seulement le dégoût que cela m’inspire. D’un outil laid, sa fonctionnalité adoucit cependant mon jugement. Difficile de parler de la forme vivante autrement qu’ajustée à l’intérêt que l’on en a.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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