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LA COLLINE AUX CIGALES
30 janvier 2008

1538 -

1538 -
Que faire de ce corps qui nous a été livré avec l’ensemble du paquet de la vie ? Peut-être, faut-il lui accorder la satiété de ses appétits sans entraver l’exigence des codes de respect des autres.
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30 janvier 2008

1537 -

1537 -
On regrette davantage les actes que l’on a pas commis, que ceux qu’on a mené à terme, même s’ils n’ont pas aboutis à ce que pourquoi on les destinés.
30 janvier 2008

1536 -

1536 -
Nous ne pensons bien que ce que l’on examine avec attention. Est-ce à dire que tout le reste n’a aucune influence sur notre façon de penser ?
30 janvier 2008

1535 -

1535 -
Vivre se distingue d’un aboutissement par l’accomplissement de nos intuitions et non par l’enrôlement de nos actes à des dogmes tout puissants. La vie nous éduque autant qu’on la cultive et au terme du parcours, nous ne sommes que le résultat de cette...
30 janvier 2008

1534 -

1534 -
Le futile est cet intermédiaire capital par lequel la chair et la pensée s’associent pour se libérer d’une abondance de charge. C’est le sifflet de notre cocotte-minute.
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30 janvier 2008

1533 -

1533 -
Le mérite que l’on a, à faire une bonne action ne tient pas à l’acte lui-même, mais bien davantage à l’idée que l’on s’en fait.
30 janvier 2008

1532 -

1532 -
A se considérer comme le semblant de quelque chose, on finit par être rien du tout.
30 janvier 2008

1531 -

1531 -
Il me plairait de jouir de la mort jusqu’à la dernière goutte de vie. Il me plairait de mourir sans rictus désappointés, dégagé d’une vie qui bon gré mal gré, ne m’a séduit que parce que j’en savais une fin.
30 janvier 2008

1530 -

1530 -
Face à l’effort qu’accomplit un sportif, c’est toujours le commentateur qui est le plus lucide. De fait, si l’effort aveugle se résume exclusivement au but à atteindre, à qui peut-on se fier : à l’idée de la démarche entreprise ou à l’action de cette...
30 janvier 2008

1529 -

1529 -
Un esprit qui se refuse au frivole ne peut accoucher que de pensées mort-nées de par leur contention à la rectitude.
30 janvier 2008

1528 -

1528 -
L’homme est une fantastique machine à fabriquer du passé. Et, s’il accorde autant de prévenance à l’immédiat, c’est bien parce qu’il lui échappe trop vite, et très vraisemblablement plus vite que ce que la raison peut l’entendre. De là à se demander si...
30 janvier 2008

1527 -

1527 -
Si nous étions capables de nous dénuder de toute pensée et par voix de conséquence de toute raison, dévêtu de tout nos acquis, peut être en arriverions-nous à connaître la jouissance du fondement de notre préhistoire.
30 janvier 2008

1526 -

1526 -
L’insoluble contraint mon cerveau aux plaisirs suprêmes de s’interroger. Si tout résidait de la connaissance et de l’acquit sans autres prédicats, quel autre désoeuvrement devrions-nous parcourir ?
30 janvier 2008

1525 -

1525 -
Affabuler de nos propos sur l’oisiveté que l’on pourrait se consentir, est la signifiance de notre non-altération à point vouloir mourir. Et en ce sens, nos activités et nos taches nous accomplissent au-delà du simple participatif.
30 janvier 2008

1524 -

1524 -
Vivre à même le mot que l’on dit et que l’on donne, serait l’apothéose de notre génie à nous consumer, une forme de synthèse de notre dilatation morbide.
30 janvier 2008

1523 -

1523 -
J’ai ce sentiment profond que de tout pouvoir, même si je ne suis qu’une poussière. J’imagine avec horreur et stupéfaction, les dégâts d’une pareille affirmation, si une seule cellule cancéreuse tenait le même discours.
30 janvier 2008

1522 -

1522 -
Notre volonté de dominance sur le monde induit notre barbarisme à essayer de tout maîtriser dont seule une sensation pré native pourrait nous donner envie de vomir.
30 janvier 2008

1521 -

1521 -
Le seul progrès tangible d’une vie, c’est d’arriver à mourir en pleine forme.
30 janvier 2008

1520 -

1520 -
L’homme est convaincu et assurés d’être la plus haute instance vivante sur cette terre. Et si de cette affirmation nous rendions compte qu’en fait, nous sommes la plaie de l’univers, accepterions-nous d’en être définitivement limogés ?
30 janvier 2008

1519 -

1519 -
La fatalité est cette manifestation du destin qu’il nous est impossible d’affronter, aussi, nous la vivons comme des agneaux soumis au berger. Ne puisse t’il en être de même avec tout ce que nous croyons en notre possession ?
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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