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LA COLLINE AUX CIGALES
4 septembre 2008

:^^:

Murmurer des mots plus beaux que le silence Pour que la présence soit plus belle que la solitude.
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4 septembre 2008

:^^:

Hurluberlu Mon troupeau de cire A fondu Du lourd silence De l’aveux Ta soif peuple Le désert De mon ventre Ta lune est une ortie Où se hisse Ma joie en fanfare.
4 septembre 2008

:^^:

Elle joue à oser Sur le jour à l’écart Ne lui disputez pas Les cris de ses oublis.
4 septembre 2008

:^^:

Monde truqué Falsifié Tant de peu En si grand endroit Lâchez la courbe Le ciel se ferme.
4 septembre 2008

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A ta porte la serrure est une longue vue de l’autre face. Et pour dire l'exigence de ce silence, je n'aurai jamais assez de mots... Au creux de l’imperceptible cliquetis cliquetas de ton soupir Une lune où les nuages sont des ailes Rumine le ciel de tes...
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28 août 2008

Dans le rêve impossible Ta langue est mémoire

Dans le rêve impossible Ta langue est mémoire
Dans le rêve impossible Ta langue est mémoire souple Du devenir qui me traverse Tes mains des lettres vivantes Où les mots dansent Jusqu’au bout de ma voix Dans le rêve impossible Ton nu n’est pas un silence Insoumis aux caprices Il parle à mes rides...
12 août 2008

56 -

56 -
Ainsi la tête entre les mains du solide quotidien Le souffle des aspirations est le bruissement De la ronde intention d’une humeur qui s’éteint Et s’enfuit aux creux des mains tous les tourments A se contenter de vivre là où balbutie l’éphémère La contingence...
8 août 2008

54 - Géométrie aléatoire

54 -  Géométrie aléatoire
Ta bouche est un cul de sac qui se ferme sur mes yeux Tes hanches sont les lisières mouvantes des houles contrites des alphabets aux voyelles qui se prolongent longtemps dans l’air pour devenir les volutes de congruence que le paradoxe épouse Tes cris...
5 août 2008

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Parce que je te sais, tu ne peux plus disparaître Là le silence sera orphelin du dehors Parce qu’il est des peaux où j’aime marcher Et d’autre où il me faut mourir Tout de la virgule d’air se dilue ici L’altérité se déploie en terme de possible Moi et...
26 juillet 2008

Pablo NERUDA - "Prix Nobel de Littérature 1971"

IL MEURT LENTEMENT CELUI QUI.... Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui ne lit pas, celui qui n’écoute pas de musique, celui qui ne sait pas trouver grâce à ses yeux. Il meurt lentement celui qui détruit son amour-propre, celui qui ne se...
26 juillet 2008

ARAGON

« Ma vie en vérité commence Le jour où je t’ai rencontrée Toi dont les bras ont su barrer Sa route atroce à ma démence Et qui m’a montré la contrée Que la bonté seule ensemence. » L’Amour qui n’est pas un mot - Le roman inachevé
19 juillet 2008

Eugène GUILLEVIC

« Au-dessus de toutes ces misères Que tu côtoies, traverses Il y a un espace. L'étonnant C'est que tu n'arrives A cet espace Qu'avec des mots Que tu manies Comme l'oiseau Avec des brindilles Se construit un nid. »
7 juillet 2008

0563 -

0563 -
On trouve tant de pluriel dans le singulier - L’approximation s’interpelle à l’estimation - La louche du quant’à soi jauge la mesure - L’inertie frissonne de son immobilité - L’anéantissement à se surfaire, se surcomposer - Se surgraduer dans la démesure...
5 juillet 2008

0568 -

0568 -
Je bâtis ma demeure aux quairons des leurres - Je suis à ma recherche, à ma ligne d’horizon - À ma chute d’homme, à ma droite de flottaison - A la saison des milles naufrages et des sans escales. Les ombres sont des fresques imaginaires où j’héberge cet...
20 juin 2008

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Au gré des jours, je fréquente malgré moi, les temps de vie Dans ses entre-temps alanguis et ses couloirs de gris Dans ses dérives, dans ses contraires et dans ses abus Partout et tout le temps, là où il trompe l’heure à l’affût Avide d’étincelles, d’intenses...
18 juin 2008

0552 -

0552 -
Un grain de folie au cœur de la solitude Un grain de sel sur les habitudes Un grain de beauté sans encombre Amant de mon ombre Cachée dans la pénombre D’une chambre vide Seul de mes rides Corps à corps des pensées Entremêlées, jumelées De l’égarement,...
8 juin 2008

0530 -

0530 -
Tête basse, prête à charger, tête basse prête à tomber Le zénith congédié aux miroirs troubles des paysages sans vie La marge tremble le fil de l’être coupé Et déjà des sutures de la greffe germent la dérive Où se développe l’herbe nouvelle De l’eau qui...
7 juin 2008

0528 -

0528 -
Ainsi la tête entre les mains du solide quotidien Le souffle des aspirations est le bruissement De la ronde intention d’une humeur qui s’éteint Et s’enfuit aux creux des mains tous les tourments A se contenter de vivre là où balbutie l’éphémère La contingence...
30 mai 2008

0512 -

0512 -
Sur les lèvres du jour qui s’étonne La peau ourlée comme une jupe de frissons Inconstance qui tangue et me balance J’oscille du discret au clinquant En quelque sorte En quelques pauses En quelque chose qui se pose En quelquefois arrachées au pinacle des...
26 mai 2008

501 -

501 -
Je viendrais voir la nuit de tes cendres encore tièdes S’offrir au désir bleu de tes flammes ondulantes Vivantes de leur danse que tes yeux reflètent Sur mes braises incandescentes et ruisselantes Si l’âtre éclaire nos murmures d’âmes brûlantes Au parfum...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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