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LA COLLINE AUX CIGALES
14 décembre 2008

P045 -

P045 -
Un intervalle glisse de ta nuit à ma nuit. Une parenthèse s’ouvre de ton silence à mon silence. Le temps s’adoube des broderies de l’âme. L’instant expire son dernier souffle et déjà les soupirs s’invitent à s’asseoir sur les remparts de la lune. Tu n’as...
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14 décembre 2008

P044 -

P044 -
Sous le soupir du jour usé Toute la nuit se réveille ardente L’effleurement d’une ombre cachée Suffit à la lumière pour libérer sa rente. Tu es là accomplit de tes insuffisances Oublieuse de tes rides qui jacassent A te blottir contre le ciel en partance...
20 novembre 2008

P041 - Sens en plus.

L’âme nue dévoilée de l’écorce des rives de plâtre Arpente l’air tiède et s’essuie au mouchoir de peau Des herbes parfumées au cœur du ruisseau Grime sa frêle silhouette dégagée de ses désastres Du corps en bandoulière et des charges assommantes Désossées...
19 novembre 2008

P040 - Brouillards nocturnes.

P040 -  Brouillards nocturnes.
Les cents pas perpendiculaires aux cents pas Plongés dans le halo des ombres de la nuit éraillée Négligente de ses obscurs où la voix murmure Le chant des étoiles et le chuchotement de la lune La nuit est blanche de ses escales Traçant le trajet de nulle...
19 novembre 2008

P039 - Encore partir.

P039 -  Encore partir.
L’abandon des retours À l’épuisement Des redondances Lâche aux virgules Ses entre-deux répétitifs Dans la camisole de force Trempée de routine Partie aux fugues propices Des fuites incessantes.
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16 novembre 2008

P037 - Papillon.

P037 -  Papillon.
Le présent a vaincu la mort d’un battement d’ailes Eprouvant de toutes parts ses apnées fidèles Aux périples de ses douceurs les plus belles Il a proclamé l’amour toujours d’icelle A l’inaccessible peau de son éternelle. « Naître avec le printemps, mourir...
14 novembre 2008

P036 -

L’amour, la découverte de cet autre monde M’a dévêtu des grimaces acquittées à l’ombre Il a démasqué la fente où je voulais pondre Une lune et faire éclore le refuge de sa tombe Mourir d’aimer chaque fois davantage Aux sursauts des épiages toujours nouveaux...
10 novembre 2008

P035 -

P035 -
Un seul visage à suivre, celui de la fin du monde. Celui de l’inaccessible. L’étonnement aux clairières de mes ombres. Dans l’intemporelle pupille des découvertes. L’exigence des totalités. Dans l’éventration, une vérité qui vomie son juste.
7 novembre 2008

P033 - Le bateau dire.

P033 -  Le bateau dire.
Le bateau dire. Ralinguer une bouche pour suturer l’haleine du mot sans odeur. Barbeyer pourtant de l’écho qui nous frise. Et puis faseyer à l’amnésie des broches du cœur assoupi. La voile s’édente aux ardeurs du vent.
6 novembre 2008

P032 -

P032 -
Dire jusqu’au bout de la voix, dire jusqu’à la fin des mots, jusqu’à la rétention des vides, l’explosion des paroles qui ne savent parler l’intégral, le subliminal de l’amour. Je voudrais voir dans tes yeux jusqu’au fond de toi, voir par la vitre, voir...
6 novembre 2008

P031 -

P031 -
En voyage sur les pentes de tes ébauches A la pitance de mes aveux Aux déniveler de tes sources d’eaux vives Bruyantes de leurs clapotis d’effervescences L’opuscule de tes fragments Brûle mes rivières et suinte la terre emmêlée De nos lianes d’enfants...
4 novembre 2008

P030 -

P030 -
Au-delà du goût qu’ont les feuilles ocres de l’automne Au-delà des murmures qui portent ton nom Au-delà du mistral qui brasse les solitudes Un jardin, une litière Où le langage est une rémission Où l’écriture est une césure L’innommable splendeur d’un...
4 novembre 2008

P029 -

Ce temps vécu transformé en temps vivant Où l’heure ne s’abolit qu’en créant L’usure de son espace rêvé Qui touche aux deux extrémités Du désir et de la nécessité.
2 novembre 2008

P026 -

P026 -
L’univers encombré d’émotions a la langue dure, toujours vaincu de ses combats à défaire le ventre du monde de ses entrailles entremetteuses aux soupirs de miettes des éclairs aveugles. Presque tout dans nos heures de griffonnage Presque tout s’en remet...
31 octobre 2008

P025 -

P025 -
Tes échappatoires griment le rustre de ton dévolu Chacun de tes soupirs s’évade de toi sans regret L’écharpe qui entoure tes nuits sujettes au blanc Se démaille du gris de tes jours laissés aux frottements A la lumière qui assombrit l’écaille de ta peau...
29 octobre 2008

P024 -

P024 -
Dans cette nuit qui dort plus que mes paupières La discrétion de l’absence loge le noir de l’ombre Le rêve de toi s’est glissé doucement à la bordure du vide Pour que mes draps vendangent le souffle de mes larmes Et cueille à tes lèvres invisibles une...
25 octobre 2008

P023 -

P023 -
Dans cet étang proche de tes salins où repose la fuite du temps Je t’écris sous la robe des ans au peignoir des sentiments Un présent de vérité sans arcade prémonitoire aux relents De l’ennui aux relents des jours qui s’effacent à mille ans Juste une...
24 octobre 2008

P022 -

P022 -
Nous plongeons à deux dans le sommeil des mots et des images Mais il nous manque toujours une sorte d’insolence Lorsque le trépas des rêves annonce le jour qui se lève C’est le tissage de notre nuit qui nous imprime à l’unisson L’alliance des corps que...
22 octobre 2008

P021 -

Un lâcher d’âmes parfume le ciel et les ballons de tes seins flottent au dessus du désir, sur la plage de mon enfance.
22 octobre 2008

P020 -

Le silence assourdissant des mots du cœur greffe à mes oreilles un parapluie où l’ondée fricote avec mes sens en érection, goutte à goutte de l’intime frisson à me couvrir de la nudité de tes pulsions.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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