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LA COLLINE AUX CIGALES

24 juillet 2009

P75 - Morsures d’improbables.

P75 - Morsures d’improbables.
Il faut sculpter la vie au rasoir de l’amour S’accrocher à l’air Forcer le temps Pourfendre le rythme Ficeler l’essentiel Mourir de vie au creux du plaisir Si j’osais, je t’éplucherais comme un fruit d’été Je porterais mes lèvres aux tiennes J’ondulerais...
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24 juillet 2009

José Hierro

« Celui qui a senti une fois dans ses mains trembler la joie ne pourra plus jamais mourir. » - Extrait de Joie -
24 juillet 2009

→ 89 – Dire du mot. Mots posés sur du papier.

→ 89 – Dire du mot. Mots posés sur du papier.
Ecrire est un acte sauvage de débroussaillement, une machette tranchante qui fraye un chemin dans une forêt de cire. Ecrire, C’est se livrer à la menace du fantasme charnue des sens qui livrent leurs combats au fin fond du réel atterré, subjugué de sa...
24 juillet 2009

^^--^^

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Peau d’amour d’après la guerre, d’après la lutte, d’après le combat. Peau d’amour qui crève comme les nuages empêtrés les uns aux autres et comme la pluie de chagrin qui tombe et qui tombe comme des larmes de grosses gouttes de froidure. Peau d’amour...
24 juillet 2009

^^--^^

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J’irais voir dans ta peau s’ils s’y cachent tes secrets. J’irais voir dans tes secrets si la cruche déborde… Je prendrais le temps de me glisser dans tes vertiges à l’heure où les consentis frissonnent de ce qui ne se mesure pas. J’irais voir dans ta...
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23 juillet 2009

François CHIRPAZ

François CHIRPAZ
-- Entretien -- François Chirpaz, Philosophe (Propos recueillis par E. Bruyas) - Que vous inspirent ces propos de Yves Bonnefoy : "Rien n’est que par la mort. Et rien n’est vrai qui ne se prouve par la mort." (L’improbable et autres essais ) ? Dans le...
23 juillet 2009

22 juillet 2009

→ 88 – Devant c’est derrière ou de l’avant.

→ 88 – Devant c’est derrière ou de l’avant.
Le beau nous échappe et ce qui parait beau ne dure que lorsque nos yeux sont ouverts. Beautés à voir, à ressentir, que le sous paupières conserve comme une image indicible et indélébile. Beauté gravée de l’envol de la lumière que l’orage peut compromettre....
22 juillet 2009

→ 87 – Derrière c’est devant ou de l’avant.

→ 87 – Derrière c’est devant ou de l’avant.
Le silence s’enfonce dans le vivant. La chair ruisselle la parole qui abrite nos déménagements. Faire dire à la chair ce qui l’imprègne depuis la nuit des temps n’est pas simple affaire de questionnement, il faut aussi être en soi dans la possession de...
22 juillet 2009

→ 86 – Au ras du vide.

→ 86 – Au ras du vide.
Tout n’est que pensée immobile, je suis en dehors. Blotti à l’imprécision des mots et des gestes, dans le sans regard des catacombes sourdes, je suis dans le réel comme sur un pont suspendu, dans la bavure architecturale des hommes, dans l’abrégé de mille...
21 juillet 2009

Henrik IBSEN

« La seule vraie rébellion est la recherche du bonheur. »
21 juillet 2009

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J’irai creuser dans la paume de ma main les longues cicatrices qui renferment le secret du jour qui se projette sur les remparts et les meurtrières des châteaux de peau où sont écrits les regrets impossibles et les regrets perdus que je n’aurai pas eu...
20 juillet 2009

→ 85 – L’amour éperdu.

→ 85 – L’amour éperdu.
Il manque des mots dans le récit, ceux de l’enfance perdue dans la parole stigmatisée dans l’épopée de l’interrogation qui suit l’émerveillement. Il manque au récit l’histoire d’avant l’enfance retenu dans les parois du temps, fossilisés à la matière...
19 juillet 2009

→ 84 – Furtivement, dans le coin... d’un jour.

→ 84 – Furtivement, dans le coin... d’un jour.
Dans l’effondrement de la mémoire, la mer est le spectacle de sa propre histoire enfouie. Les vagues comme les frissons de sa surface laissent prévoir à l’immensité la déclinaison des saisons de ton histoire. Se répudier à chaque pliure n’enlève rien...
18 juillet 2009

Christian BOBIN

« Le vent ce matin pique sa crise, arrache des feuilles aux arbres, comme on sort brutalement des condamnés de leur cellule pour les pousser vers une mort fauve, et la grâce de ce petit matin d’exécution, c’est que les feuilles, avant de rejoindre leur...
18 juillet 2009

18 juillet 2009

→ 83 – De ce qui se trace.

→ 83 – De ce qui se trace.
Au cœur muet de la terre, le terreau a l’odeur solitaire, la rixe des dépôts de mémoires jugulés aux extrémités des lèvres et le tumulte des heures qui ne mangent pas à leur faim ont le goût du fer et de la rouille des murailles… Il y a tant à dire que...
17 juillet 2009

→ 82 – Séculier et passager.

→ 82 – Séculier et passager.
Je t’aime dans le désordre de mes cigales repliées dans la couveuse de mon désir. Hier se marie à l’instant et mon souffle n’a de regret que l’interstice où la sève s’épuise à couler en vain. « Vous trouverez la clef de ma conduite dans un caractère malheureusement...
17 juillet 2009

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite4)

→ 80 – A l’exil de l’autre moi. (suite4)
Il faudra que la vie s’arme de patiente avant que ne vienne la mort de l’oubli. L’heure est encore vive de ce qu’elle ne sait pas. Les aiguilles chipotent l’horloge de ses minutes à se défaire et le jour pose ses jalons de nuit dans la perspective d’un...
16 juillet 2009

→ 81 – L’enjeu.

→ 81 – L’enjeu.
Voyage au bout de la nuit, claire, limpide, sans risque… Je t’entends. Dissonance des rythmes, tu vas parler si loin au péril de la solitude, tu es si proche à l’éclat du mot qui s’offre sans qu’on puisse le toucher, le pétrir, le malaxer de la convenance...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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