LA COLLINE AUX CIGALES

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12 octobre 2009

Albert CAMUS

« Un homme est plus un homme par les choses qu'il tait que par celles qu'il dit. » - Extrait de Le mythe de Sisyphe – « L'histoire n'est que l'effort désespéré des hommes pour donner corps aux plus clairvoyants de leurs rêves. » - Extrait d' Actuelles...

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12 octobre 2009

→ B 022 – Ici, maintenant : seul de toi !

A demeure, dans la tranche alvéolée et souple de l’émotion fragile : le trépas des heures grises. Nos deux vies transpirent le monde des hommes. Celle de nos rêves juchée à la pétulance de la jonction des regards, et celle du fond de notre enfance mésusée...

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11 octobre 2009

→ B 021 – La vie est passée là.

La vie est passée là. Tout est en ruine et le délabrement gît comme une vie dépecée de la couleur de sa peau. La vie est passée là. Tout s’est défait comme une pelote de laine. Fil en amas, échancré presque coupé, des heures entières de laine que l’aiguille...

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10 octobre 2009

Jean GRENIER

« (.) Les volets ouverts, il vit un immense espace où tourbillonnaient des arbres, des cieux, des vignes et des églises, cette admirable campagne que Sienne domine de si haut, et qu'il lui semblait voir par un trou de serrure (.) Alors il se mit à sangloter....

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10 octobre 2009

LA VIE NE VAUT RIEN-SOUCHONenvoyé par gothoniz. -

LA VIE NE VAUT RIEN-SOUCHON envoyé par gothoniz. - Regardez la dernière sélection musicale.

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9 octobre 2009

P80 - A ta courbe.

Je dors sur le rebord de ton ombre Je me roule dans les bras de la nuit Il est l’heure des infusions clandestines L’arrogance est plus loin piteuse dormeuse La clarté est semée comme des orties Mais plus rien ne griffe et ne pique Le feu fait le joint...

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9 octobre 2009

→ B 020 – Sursis. (suite)

Je pénètre à l’aveuglette dans l’infini de toi, moi qui suis dans une caverne d’eau et de feu, moi qui flotte dans un faisceau de lumière où demeurent suspendues mes poussières et mes fumées dansant la gigue au gré des souffles et des murmures assourdissants...

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8 octobre 2009

→ B 019 – Sursis.

Je ne sais plus penser à toi autrement que dans la béatification de nos lèvres réunies et dans le souffle conjoint de nos baisers. Dans cette pétulance mon cœur s’enfonce comme un couteau et je sème le débraillé de ma fortune sur mon existence qui n’achève...

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7 octobre 2009

P79 - Présence fragile.

Entre les souffles qui balaient et tirent vers l’horizon, Entre tes lèvres qui me retiennent comme une ancre Solidement plantée à l’azur des espérances rieuses, Entre l’étau qui serre et la mâchoire qui croque, Entre le parfum de ta voix qui ondine comme...

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6 octobre 2009

→ B 018 – La demeure inhabitée.

On ne remonte pas à l’acquis sans sentir l’océan qui gronde à l’intérieur même de la chair. Il faut que chaque jour s’éventre avant qu’un songe de lumière n’atteigne le visage des hommes. Oui, dans la chair même de l’aurore la crainte d’affronter le soleil...

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5 octobre 2009

AVERROES

« L'aveugle se détourne de la fosse où le clairvoyant se laisse tomber.»

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5 octobre 2009

→ B 017 – Nous deux, nous cent et mille.

Se connaître est un regard d’acuité jeté au vide. Le palpable est ce rameau de l’être dans lequel puche la parole, nue de tout artifice, de toute rébellion. Il faut puiser la vie à la vie, « l’expérience c’est donner un peigne à un chauve », répétait...

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4 octobre 2009

Jorge Luis BORGES

« Loué soit l'infiniLabyrinthe des effets et des causes,Qui, avant de me présenter le miroirDans lequel je ne verrai personne ou je verrai un autre,M'accorde la pure contemplationD'un langage de l'aube. »

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4 octobre 2009

Roberto SOSA

« Non, il n'y a pas de repos possible sous la peau amoureuse : les derniers grains de mon sablier glissent et ma soif ne tarit pas. » - Les larmes des choses -

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4 octobre 2009

→ B 016 – Crachins.

L’enfer de la terre n’a pas besoin de l’attente qui lui donne son désastre, ni du crachat de sa tragédie. Je sais à présent la soif qui m’attirait au fond de mon enfance. Les dédales et les labyrinthes où se creusent les failles que mon cœur éponge comme...

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3 octobre 2009

→ B 015 – Brèves.

T’aurais-je vu en ce lieu où tu ne peux pas t’éteindre ? T’aurais-je touché au fluide des essences intimes ? Quel est donc ce faux repos qui se chamaille sans cesse ? Qu’est-ce : une fleur sous la peau, un soleil de larmes douces ? Que dire de ta main...

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2 octobre 2009

Angelus SILESIUS (1624-1677)

« Le monde ne te tient pas, c'est toi-même le monde qui par des liens si forts te retient prisonnier en toi. » « Ami, si tu es quelque chose, n'en reste pas là : Il faut sans cesse aller d'une lumière à une autre. » « Je ne sais pas ce que je suis, je...

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2 octobre 2009

→ B 014 – A la face du dormant.

La nuit s’endort, il est tard, je t’aime est devenu un silence. Le sommeil noue l’universel et la solitude. Il pleut des verbes sans son. On s’abandonne doucement à l’inépuisable simplicité du devenir dans la vérité du temps. La nuit comme une présence...

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2 octobre 2009

Woody ALLEN

« La réponse est oui ; mais quelle peut bien être la question ? »

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1 octobre 2009

→ B 013 – Au solitaire de la nuit.

Dans le pudique réside la corde de nos étincelles intérieures. Retenus comme astreints à ne pas s’autoriser à être juste pour être. Attention aux âmes attachées les poings liés par la crainte de l’effort et du fracas qui traverse. Où se trouve la lumière,...

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