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LA COLLINE AUX CIGALES

6 novembre 2013

Nous sommes des chairs de résonance.

Nous sommes des chairs de résonance.
Il n’y a plus rien dans le miroir. La tristesse m’a tiré comme un trait sous la paupière. La mélancolie, c’est la nuit dans le jour, c’est le rappel du dernier orchestre, c’est demain qui se souvient. Mon amour se déchausse au pied d’un lit d’absence...
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5 novembre 2013

C’est la vie qui recule. Pas nous.

C’est la vie qui recule. Pas nous.
Seules nos enfances sont encore blotties dans la proximité où chacun guette l’autre plus que soi-même. Nos bouches appellent et nos craintes s’essoufflent, curieuses des gouffres où s’enfoncent les cris. Seul le rire reconnaît la promesse des mots et...
4 novembre 2013

Et malgré tout.

Et malgré tout.
On récite des lettres apprises par cœur, puis on invente des mots. Troubadours des gestes, nous fouillons la chair repliée, nous entamons des chantiers et nous creusons nos corps pour trouver les paroles qui s’enroulent à nos muscles. Comment pourrions-nous...
3 novembre 2013

La bonté dévaste les racines.

La bonté dévaste les racines.
Rien n’existe plus, et cependant, le jour se lève comme la première fois. Je me cache dans l’ombre transparente et la surface de l’eau reflète des branches découpées. Il ne reste rien de moi dans l’apparent gouvernail des heures qui s’effondrent. Je deuille...
1 novembre 2013

La grâce fidèle du corps de vie.

La grâce fidèle du corps de vie.
La matière sans domicile fixe exécute des danses incompréhensibles. Sollicitée, ma chair panique. Que répondre à l’appel de l’air ? Je suis aussi handicapé pour me mouvoir que pour penser mon corps défectueux. L’eau pure qui me traverse chante la part...
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31 octobre 2013

La désaffection de toute métaphysique.

La désaffection de toute métaphysique.
Je suis cette boite à os qui donne corps à mon esprit, ce métronome tout entier organisé pour vivre l’expérience. Je suis cet amas de chair pleinement dans la pulsion libérée de l’écho de résonance au monde. Je sonde la nuit, mais que reste-t-il de moi...
30 octobre 2013

Ma vie grappille de ci de là.

Ma vie grappille de ci de là.
- V - Au bout de l’heure tragique, j’ai perdu le contrôle de ma vitesse intérieure. Je me suis abandonné à l’hégémonie du souffle et il m’a percuté de sa lame tranchante. La différence n’est pas toujours là où on le croit. Etonnant ce corps qui vieilli...
29 octobre 2013

Un lieu de transhumance.

Un lieu de transhumance.
-IV - Sur du papier millimétré, une esquisse folle sort du cadre. Dessins hors du champ, des visages fuient et glissent de l’autre côté de l’air. Personne n’est pareil. Des millions de fourmis revendiquent leur différence sans laquelle l’unité de la fourmilière...
28 octobre 2013

Mes racines brûlent.

Mes racines brûlent.
Je crois en la force de l’amour conjuguée à la puissance du rêve et je préfère l’illusion constructive à la réalité désastreuse. Mon choix est purement métaphysique. J’adhère à l’absurde et me fabrique une audace resplendissante. La vie toute entière...
27 octobre 2013

On ne s’échappe pas.

On ne s’échappe pas.
Nous avons échoué sur une plage vierge. Une île faite d’amour et de brins de muguet. Nous habitions alors les cartes d’un tarot, incarnant tantôt un pendu, tantôt l’excuse, tantôt le bateleur. Mon cœur se lève au-dessus des labours comme une autre lumière...
25 octobre 2013

Je dormais dans la proximité de ton souffle.

Je dormais dans la proximité de ton souffle.
Bien des mots éclatent comme des pétards. A la hache, à la hâte. A partir de là, un autre monde, une autre histoire, des grillons naissent sur le plancher qui se relève. Les mots sont ivres des tisanes avalées à la hâte. Les phrases sont triturées d’absence...
24 octobre 2013

Une vie tout au bout.

Une vie tout au bout.
Accablé comme l’étoile qui percute les frontières de l’infini, je file d’un monde à l’autre et d’un son strident jusqu’aux cordes de la harpe. Ma vie, cette ficelle boursouflée, est aussi raide qu’une sentence morte. J’ai choisi un soleil qui n’existe...
23 octobre 2013

Ma survie dépend du regard que tu m’accordes.

Ma survie dépend du regard que tu m’accordes.
Tout s’est détendu subitement. L’air des cimes est un acrobate virevoltant. L’eau pure des vignes s’écoule doucement dans ma gorge. Mes racines s’enivrent et la lumière du ciel colle à mes rétines humides. L’attention qui m’unifie ne dure qu’un instant....
22 octobre 2013

De sombres bruits me reviennent.

De sombres bruits me reviennent.
L’ignorance est bavarde, elle qui ne sait voir au-delà des rivières du savoir. Elle raconte pourtant plus de vingt siècles ballonnés de silence cru. Il y a dans la morale acquise, la suffisance des interdits et les insuffisances des bonheurs sages, mal...
21 octobre 2013

Une torche dans la main.

Une torche dans la main.
Un peu de bruit passe furtivement et laisse une traînée de fumée blanche au cœur du noir souverain. Quelques gouttes de salive glissent entre les doigts râpeux des circonstances inadaptées. Je n’ai plus de corps solide qui ne soit à la portée des cris...
20 octobre 2013

Je suis goinfré de pelures d’air.

Je suis goinfré de pelures d’air.
Cependant… Les mots qui se construisent dans ma citadelle ont le goût du souffre sucré. Ils sont tout à la fois des nomades errant dans le silence et les voyageurs bonifiés qui occupent cette navette incessante jusqu’à toi. Ma raison sait ton absence...
19 octobre 2013

Ne renais pas trop loin, tu nous manquerais.

Je suis l’être fictif auquel la réalité donne son ampleur Fil de poussière sur le miroir des turbulences, j’imagine la lumière, Royaume de poudre de joie au labyrinthe des fumées noires, Une source invisible dessine d’obscures évidences. Je défibre le...
19 octobre 2013

L’ignorance est un avortement sans douleur.

L’ignorance est un avortement sans douleur.
Ce qui me guide vers toi est une énigme. Ta voix mourante hante de toutes parts mon être. Sans doute, ton départ a bâti à l’intérieur de ma chair un château et ses remparts. Une île perdue où s’empilent les fleurs et les regrets. Et, seul en mon royaume,...
18 octobre 2013

Le fragile langage de l’eau et du sel.

Le fragile langage de l’eau et du sel.
Pourquoi avoir renoncé si jeune ? Quelle clairvoyance t’a ordonné la vigueur de ton acte ? Le suicide ne s’oppose à rien, il désarme. C’est une telle confusion dans mon esprit. Une telle défaite de la lumière. Je voudrais comprendre mais secrètement je...
17 octobre 2013

Un couperet anonyme.

Un couperet anonyme.
L’ignorance est croissante, elle décuple à l’approche de nos cœurs isolés. L’amour défonce toutes les cavernes mais ne trouve aucune réponse à sa vitalité. L’égoïsme cherche à s’approprier les faveurs de l’autre. Il nous conduit aux portes de l’amertume....
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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