Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

LA COLLINE AUX CIGALES

21 novembre 2013

10 - Lourd est le grain, copieuse est la semence de l’esprit.

10 - Lourd est le grain, copieuse est la semence de l’esprit.
Aorte blessée, je veux te raconter jusqu’à l’effarement des maux les plus extrêmes. Ma parole est aveugle et ne sait plus regarder dans les yeux du monde. Je te parle et les sons tremblants auxquels la parole recourt témoignent des heurts qui crissent...
Publicité
21 novembre 2013

Nous sommes acculés à ce qui nous est essentiel.

Nous sommes acculés à ce qui nous est essentiel.
Quant à trouver la paix, c’est une utopie bien plus grande que le bonheur. Encore que les deux soient souvent associés. Le prédicat au mot « paix » pourrait se noter ainsi : sensation d’harmonie apaisante contribuant au désir de s’en procurer davantage...
20 novembre 2013

La foudre qui nous transcende.

La foudre qui nous transcende.
Une pluie d’amour conservée dans les racines de l’inouï répand sa douceur insensée. Est-ce toi ? Est-ce moi ? Une musique bleue ajoure la flaque où nos mains se tiennent. Nos voix, pourtant éteintes, jouent du piano. Plus loin, une flûte siffle dans le...
19 novembre 2013

Anaxagore

" L'homme est intelligent parce qu'il a une main."
19 novembre 2013

Un sursis à la peine.

Un sursis à la peine.
Depuis que je desserre l’air qui nous sépare, je respire à plein poumon le vent qui siffle sous les margelles de notre chemin. Je reste encore un peu accroché à cette longue corde périmée qui dépasse de l’heure sournoise. La nuit craque comme une feuille...
Publicité
18 novembre 2013

Existant pour vivre.

Existant pour vivre, je traverse un trou de mémoire à la manière d’un cul-de-jatte sans béquille. Je cohabite avec un monde de niaises figures dont la pâleur reflète des références culturelles aux zygomatiques figées. Partout le signe vital de l’expression...
18 novembre 2013

Je suis venu te dire.

Je suis venu te dire.
La nuit est la condensation du jour et de ses attentes. Tu te révèles, majestueuse, dans le noir bouillon de l’encre. Tu traverses mon sommeil comme l’oiseau cherche une branche où se poser. Avec toi, j’habite la tache glauque du givre et l’éclaboussure...
17 novembre 2013

9 - Le cœur secoué.

9 - Le cœur secoué.
L’air se brise dans le ronflement des vagues. Au loin, j’entends hurler les relents du déluge. Il est moite d’une affreuse transpiration et il claque comme une pierre jetée sur les volets de ma conscience. La vie a pillé le vacarme de mes ombres. J’ai...
16 novembre 2013

Au plus près de l’évidence.

Au plus près de l’évidence.
Il faut oublier le réel. Il faut jeter son âme dans le désordre des tourbillons lointains. Après les coups de bambou, les coups de Jarnac et les coups de cœur, il n’y a plus besoin de pages à ce livre. J’écris dans les landes où l’air se dresse comme...
15 novembre 2013

Chronique de la plaie.

Sans autre corps que le souffle du vent, demeure l’étincelle au hasard de la providence, le qui-vive penché sur la mort et l’audace perdue sur le bord du chemin. La pensée quitte l’orage qui l’encercle pour rejoindre le goutte à goutte des lumières blanches...
14 novembre 2013

8 - Dans les veines du questionnement.

8 - Dans les veines du questionnement.
Pourquoi tant d'espoirs neufs gravés sur des braises nouvelles ? J’aborde l’irréparable : qui défendrait une terre infertile ? J’ai à cœur une plume fiévreuse et l’écriture consigne le témoignage intérieur de cette désespérance inoculée à mon sang. Quelque...
14 novembre 2013

Au cristal hérissé.

Dans la rosée du matin, mon cœur soupire. Membres en épis, l’embrun cache la misère. Tête froide, j’allume le feu où brillent mes rêves sans nombre. Une dame blanche accompagne la rasade. Je bois au sable où inassouvi je m’éteins. La foudre est au chevet...
14 novembre 2013

Dans la simple tenue du mot.

Dans la simple tenue du mot.
Je ne me fuis pas dans l’ignorance, je m’imprègne de la laitance de nos figures. Je m’imbibe des chants physiques que je râtelle à la fatalité. Cet endroit où l’air s’entasse sans jamais servir à une quelconque respiration. Ce souffle matériel écorchant...
13 novembre 2013

Il est un moment où tout nous précède.

Il est un moment où tout nous précède.
Tout ne se récolte pas sur le long chemin de l’innocence et de la pudeur. Une brûlure s’échappe par les lèvres de notre histoire lorsque je caresse notre tombeau d’illusions. J’ignore les mots inaudibles restés dans les coins du silence. Je n’avais pas...
12 novembre 2013

7 - L’incurie incrémentée à la sève du jour.

7 - L’incurie incrémentée à la sève du jour.
Crier à bout de souffle revient à déchirer les derniers copeaux d’ombre qui éclaboussent mes landes dévastées. Hurler sa rage clôture l’étouffement des griefs portés en bandoulière comme la nonchalance de son amour-propre. L’espérance prodiguée par la...
10 novembre 2013

6 - Je suis un étranger nécessiteux.

6 - Je suis un étranger nécessiteux.
Défier la mobilité dans sa plus simple expression, est-ce aussi lui attribuer la part figée de ses chairs mortes ? Mon corps se refuse à être le pantin d’une opinion, d’un jugement ou d’un précepte empirique. Corps est âme, et réciproquement. Le lien...
9 novembre 2013

Un tison ramassé à l’orée.

Un tison ramassé à l’orée.
Rien n’existe plus, et cependant, le jour se lève comme la première fois. Je me cache dans l’ombre transparente, et la surface de l’eau reflète des branches découpées. Il ne reste rien de moi dans l’apparent gouvernail des heures qui s’effondrent. Je...
8 novembre 2013

Matthieu Ricard

« Souviens-toi qu'il existe deux types de fous : ceux qui ne savent pas qu'ils vont mourir, ceux qui oublient qu'ils sont en vie. » - Plaidoyer pour le bonheur.
8 novembre 2013

Il ne faudrait rien dire.

Il ne faudrait rien dire.
L’existence est faite de rencontres et de liens. Ils sont tremplins et miroirs, riches et accablants. Mon amour ne se lit pas sur le visage, il est un phare luxuriant aux abords des foudres éternelles. Un cœur à vif ne respire pas, il favorise l’apnée...
8 novembre 2013

Il n’y a pas de peine qui soit juste.

Il n’y a pas de peine qui soit juste.
Enferré dans le filigrane de mon regard, le vagabondage des siècles écoulés vient entraver le mouvement du présent. Nos larmes sont souvent le prélude à la résurrection d’émotions souterraines. Doucement, elles fermentent un sel nouveau. Je ne veux pas...
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 136
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité