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LA COLLINE AUX CIGALES

11 juin 2011

***/7/***

J’ai trop bu à tes flancs d’orchidée pour te dire la ferveur de ta tige.
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11 juin 2011

***/6/***

J’avoue avoir cédé aux timons qui frappent l’incertitude. Mon gouvernail offre un angle ouvert aux levées des océans impétueux. La mer, toujours elle, s’épuise à boire les rivières des défaillances de la terre des hommes.
11 juin 2011

Plus léger que la mort.

Le discontinu fait de la résistance. Le temps ignorant montre son vrai visage. L’urgence est une errance. La distance une identité. La vie est un tamis où toutes les routes se détachent. Un simple sourire, et mon pas se brisera sur ton chemin. Dans la...
11 juin 2011

***/5/***

J’aurais tant à dire que le bruit d’une voix s’éclipse comme une lune qui n’a pas connu le support désertique de tes ombres.
11 juin 2011

***/4/***

Ta chevelure cache les oiseaux qui picorent le ciel.
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10 juin 2011

Nos yeux sont des gouttières…

Nos yeux sont des gouttières…
Quelques nœuds du vide dans le lit dispersé avec le torrent irrémédiable des sens, quelques fractures en désordre sur la crinière du soleil, tout s’accorde au refuge perdu des souffles éblouis. Tous tes éclats sont dans la tenaille de l’air où je te confectionne....
9 juin 2011

***/C/***

Demain est un aujourd’hui anticipé d’ombres vieillies.
9 juin 2011

***/B/***

La lumière broie du noir. L’étincelle gicle sans prévenir. L’immobilité est surprise. Une tache s’est accoudée sur le pardessus du vide. Ton être se disculpe des grumeaux qui l’appauvrissent. Tu te voudrais éclat là où tout se brise.
9 juin 2011

***/A/***

L’écriture mûrit. La cueillette se fait au sol. Ce qui tombe de l’arbre fera la confiture des mots. Mais trop de pots encombrent les étagères. Alors, il faudra donner.
8 juin 2011

A nous deux, il faudra pouvoir dire.

A nous deux, il faudra pouvoir dire.
La marche a remplacé la douleur. C’est le temps des unions lointaines, des feux déshabillés et des sagacités sans discernement. Nos cœurs sont des brasiers, des incendies purulents, des révoltes audacieuses. Nos cœurs puisent à l’obscurité la moelle résiduelle...
7 juin 2011

Quand la nuit parle à voix basse.

Quand la nuit parle à voix basse.
La joie est une trêve. Ecrire pour retrouver une relation perdue c’est transporter l’ombre sur ses épaules. Un moment on croit pénétrer la lumière avec son âme. Mais, jamais on ne sait laquelle des deux nous invite à repenser le fondement de soi. Tes...
5 juin 2011

Viduité.

Viduité.
La mort est vide, mais elle est inépuisable. C’est un grenier vide, un radeau sans passager, une arche sous laquelle passe tous les chemins. C’est l’errance interminable où toi et moi nous chahutons les frontières virtuelles des désirs étouffés, repentis....
3 juin 2011

Juste après le soleil.

Juste après le soleil.
Notre lien se cambre, comme pour soutenir les jours qui nous séparent. Des rayons de lumière, filtrée aux vitraux du souvenir, caressent le chemin parcouru. Je ne sais plus si les obstacles sont derrière ou s’ils se sont mélangés au présent. Il y a des...
1 juin 2011

***//***

Dans les ruines du temps ton regard s’est plié comme un linge. Dans ton œil des louves renaissent du fatras inlassable des mémoires. Tout voudrait redevenir ce qu’il a été. Un long gémissement de l’éphémère termine sa course sous le tapis des mots. Avec...
31 mai 2011

Brièveté de nous.

Brièveté de nous.
La beauté éphémère de la parole, jactance branlante, jette le regard dans le silence. La perception a besoin de l’adieu pour s’ouvrir à quelque chose de plus grand. Le mot qui déterre un baiser désert enfourche le sel de l’abîme renversé. Entre la parole...
29 mai 2011

Oscar Wilde

« Rien, si ce n‘est les sens, ne peut guérir l‘âme, de même que rien, si ne n‘est l‘âme, ne peut guérir les sens. » - Le portrait de Dorian Gray -
28 mai 2011

Je veux te voler au temps.

Je veux te voler au temps.
Crois-tu qu’on puisse t’atteindre simplement avec quelques émerveillements ? Il y a dans l’amour un savoir qui nous devance. Et les attirances sont inscrites au canif sur les écorces d’arbres. Et nous sommes incontestablement grimés sur toutes les façades...
26 mai 2011

Salvator Dali

« L'unique chose dont le monde n'aura jamais assez c'est l'exagération. »
25 mai 2011

Le monde se refait dans nos yeux.

Le monde se refait dans nos yeux.
Il faudrait pouvoir se servir de la joie comme d’un métronome donnant la cadence régulière au moindre soupir. Il faudrait se ravir d’un tesson d’amour, d’un verre fendu, d’un bouche-à-bouche avec nos miroirs. L’amour nous fait et nous défait… Il s’inscrit...
24 mai 2011

Dans l’abandon de la joie.

Dans l’abandon de la joie.
Tu es partie pour ne plus ressentir. Du moins, pour ne plus ressentir comme lorsqu’on est vivant. Le mot demeure introuvable. La parole décortique l’espérance, dégraine le tournesol de l’alphabet, dégrafe la punaise qui retient ta photo. Le son a perdu...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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