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LA COLLINE AUX CIGALES

3 juillet 2011

Il est temps de se livrer.

Il est temps de se livrer.
Sur ce mur de sang séché, une craintive orbevoie* s’implante dans le renouveau comme une délivrance s’entame. Il faudra retrouver au fond de soi ce qui n’est ni raison, ni pensées, ni spécificités, ni certitude. Il faudrait maintenant s’en remettre à...
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1 juillet 2011

Après.

Après.
La vie c’est le vent. C’est la nuit qui s’éclaire, c’est le balbutiement des souffles, c’est le dérisoire qui devient fantastique. Il y a dans la force de la mort tous les regards restés coincés entre les rives. Nous deux, c’est le cadeau hors normes...
30 juin 2011

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La partie blanche et la partie bruyante j’ai reconnu le jour exact dans sa nudité qui s’éclaircit et se glace son exacte nudité la paroi sans tableau les ardoises les glaciers la neige des vitres des glaciers. Cette chambre dont je vois déjà les gravats,...
30 juin 2011

L’heure s’est arrêtée à toi.

L’heure s’est arrêtée à toi.
Nos enfances communes sont cette fosse creusée dans le temps, ce tiroir de poussières où s’entassent les images et les couleurs de nos nostalgies purulentes. Le délabrement du souvenir comme la face d’un horizon qu’on ne voit plus, demeure cet immobile...
28 juin 2011

Jacques Prévert

« Notre Père qui êtes aux cieux, restez-y ; et nous resterons sur la terre qui est quelque fois si jolie. » - Paroles, Recueil de poèmes. « Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche. » - Fatras.
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27 juin 2011

Une obole sans fond.

Une obole sans fond.
Ecrire, c’est délayer le sang du silence… Oui, parce que je crois savoir qu’entre le réel et le néant, une fine parenthèse retient comme quelque chose d'essentiel : u ne vie au rabais, une mort dans la saumure récurrente et l’amour sauveur de la nuit...
26 juin 2011

Doxologie primaire.

La parole puisse dans le tiroir des mots Pour exprimer l’ouverture ordinaire de la pensée. Rien n’est trié, rien n’est ordonné. Tout est possiblement ouvert.
26 juin 2011

Psaume des heures tues.

Né d’une nature sans rimes, Je vocalise aux rythmes de ma respiration. Le souffle qui me traverse Pince la poésie écrite dans mes gènes, Et, le suspens saute le grillage.
25 juin 2011

***//***

Deux s’épuisa. Un chercha sans trouver. Dans un port perdu un navire cabossé flotte encore. De prés comme de loin, Un s’ancra au silence. L’halo fît des bulles qui remontèrent à la surface.
24 juin 2011

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Deux été (s) pour un seul être.
17 juin 2011

Nos souffles sont restés sur le fil d’illusions.

Nos souffles sont restés sur le fil d’illusions.
Je suis de la taille de mon désir, je suis de la taille de mes échecs. Pourquoi mourir encore dans la mue qui s’ébat ? Et ma tête qui se bat dans la mer engloutie meurt de dormir. Toutes les larmes de mon corps suintent le long des vitres brisées. Le...
16 juin 2011

***//***

Hier n’a plus d’avenir. La lune est partie rejoindre Pierrot. Tout te dire est exagéré. Je n’ai même pas de mot à te donner pour que tu saches l’ombre qui me traverse. J’ai menti à la nuit : mon rêve était réel. J’ai recyclé mon cœur dans les tourments...
15 juin 2011

L’amour ce n’est pas assez.

L’amour ce n’est pas assez.
Chaque image cache une autre image. Chaque attente effile l’espoir comme une pelote de laine mille fois rembobinée. Il y a quelque chose d’infranchissable dans la proximité de nos êtres. Nos voix se sont égarées dans les sillons des champs vides. Tenues...
14 juin 2011

Toute la vie n’est que regard.

Toute la vie n’est que regard.
L’amour, comme un effluve d’inconstances rituelles, plonge l’instant au creux d’une alcôve où le temps n’est plus une attente, mais un devenir à déployer. Toujours , demeure avec l’incertitude du renouvelé, dans l’indétermination du mouvement transitoire,...
13 juin 2011

***/10/***

Je m’ouvre à toi comme une déchirure redoute la caresse. Prends la vie qui s’effarouche là où tout de toi n’est qu’une étoile filante.
13 juin 2011

***/9/***

Je te chloroforme comme une buée dévêtue d’âme. Plaie dictame du temps embaumé. L’heure parfume tes choix, et j’envie la goutte d’eau qui s’écoule de tes yeux.
12 juin 2011

***//***

Tes yeux passent et repassent. Tes mots chassent et repartent. Une éponge ne suffit pas à nettoyer la table. Le rideau ne suffit pas à l’obscurité toute entière. Que ne devras-tu pas lire qui ne soit déjà achever en toi ? La lune rêvée rebondit sur le...
12 juin 2011

Un instant de plus.

Un instant de plus.
L’eau, superposée à elle-même, s’écoule d’elle-même. Elle quitte les flammes et se substitue au soleil de poudre concave. Le ciel est une grande mare où l’absence se cache Derrière le rideau des nuages moutonneux. Ici, dans le monde stérilisé de bleu,...
12 juin 2011

Sous le brûlis de nos ombres.

Sous le brûlis de nos ombres.
Le passé a semé sa trace indélébile sur le vibrant de l’existence. Les événements moulus comme des épis de blés mûrs ont laissé une fine couche blanchâtre sur le rouge de nos sangs récurés. La mélasse farineuse supporte mal qu’on la remue. Elle trouble...
11 juin 2011

***/8/***

Le blog des déprimes ne dit rien des luxures du virtuel. Le vide attend les réprimandes éventuelles des opinions bluffées par des impressions sans visages.
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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