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LA COLLINE AUX CIGALES

1 août 2011

Un accu/ 1

Mille écheveaux te conservent à l’abri de l’orage Mais une pluie fine, de l’intérieur Inonde tes mains qui cherchent asile.
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31 juillet 2011

Charles Baudelaire

" Ce qui est créé par l'esprit est plus vivant que la matière. " - Journaux intimes, Fusées I -
31 juillet 2011

...//...

Maître Eckhart, ou le détachement
31 juillet 2011

L’eau du cœur. Le haut de la montagne.

L’eau du cœur. Le haut de la montagne.
Plus on s’attache, plus on souffre. Le détachement est hors du silence, il côtoie la désappropriation de soi sans pour autant nous conduire à autre chose que soi. Les soliloques perturbateurs disparaissent au profit d’un réel pur. On s’appuie sur le réel...
29 juillet 2011

Dilution.

Dilution.
Les mots bleuissent, cabossés par les bouffées mal dosées d’oxygène, déformés par le jour. Le temps nous a volé les sourires du ciel. Les pleurs ont forgés la pluie. La vie est brève, l’angoisse prolongée. Et puis, après ? Chaque attente va au devant...
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27 juillet 2011

C’est si vite.

C’est si vite.
Rapiècements. L’émotion est quelquefois une balayette, un poumon bavoir. Des phalènes gigotent dans l’ombre. La mémoire des sens est autrement que virtuelle. Les dénivelés de l’obscurité cachent les virages. Ta pale fraîcheur domine les collinettes où...
26 juillet 2011

Aller, je ne sais même pas si c’est se déplacer.

Aller, je ne sais même pas si c’est se déplacer.
Je ne te dirais jamais l’amiante qui est restée incrustée sur ma rétine. Tu ne sauras pas. Dans la nuit béante, je suis retourné aux heures peignées, aux larcins du réel où s’incrustent les joies irréelles. J’ai vu le poivre bouillant qui relève les ombres....
26 juillet 2011

Le silence se redresse. Il se répète.

Le silence se redresse. Il se répète.
Dans l’ombre haletante, des bras et des jambes, un corps, un vertige, une matière assemblée et agile. Je ne peux te toucher. Un jeu de dés raffermit l’heure molle. Disparue aux yeux, envolée. Une lumière se cueille muette. Au sommet de la route, je vois...
25 juillet 2011

Abords.

Abords.
Je suis occupé de fumée noire. Le monde siffle et mes oreilles se sont repliées comme un parapluie. Le cadre de ma fenêtre découpe le ciel où se sont amassés les nuages gris. Ma gouttière a tenu. Malgré les grêles et les ogives du ciel. Malgré l’averse...
25 juillet 2011

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Sans le goût du monde dans la bouche, nos vies plaident pour des urnes vides. Sans nos intonations velues les mots s’empâtent de paresse, le devenir se grippe, l’avant gît dans des catacombes fermées à double tour. Et à la surface de l’immédiat, l’air...
25 juillet 2011

La faim pour manger.

La faim pour manger.
Le désir est un espoir qui s’ajuste, une promesse incertaine et modelée par la limite inatteignable. Il n’est pas seulement l’illusion ligotée depuis l’aube affamée. Dans l’ignorance de sa disparition. Il navigue à fleur de l’air. Juste ce qu’il faut...
25 juillet 2011

Joë Bousquet

Pour se faire francs en propos, les hommes ont ajouté à leurs discours ceux qu’ils s’adressaient à voix basses. Ils nous ont avoué tout ce qu’ils savaient d’eux. La vérité n’y a pas beaucoup gagné, l’existence de l’homme était continuellement fortifiée...
24 juillet 2011

Désir, laborieux laboratoire de l’instinct.

Désir, laborieux laboratoire de l’instinct.
Toi et moi dans le même désir. Je le veux. Je le sens. Le désir enrôle les mots. L’avenir s’entrouvre. Plus rien ne m’opprime, hors la joie qui écrase. Je rêve comme il est bon de rêver. Si les mots servent à quelque chose, qu’ils servent à cela. Te dire...
24 juillet 2011

Marguerite Duras

On ne trouve pas la solitude, on la fait. La solitude elle se fait seule. Je l’ai faite. Parce que j’ai décidé que c’était là que je devais être seule, que je serais seule pour écrire des livres. Ça c’est passé ainsi. J’ai été seule dans cette maison....
23 juillet 2011

Prose à hic !

Prose à hic !
Des passerelles pour les oiseaux. L’amour chante le vent. Rien de ce qui s’affirme dans le jour n’a la carrure du rêve que nous faisons. Des blattes enfumées s’endorment doucement au fond d’une penderie. Des ponts suspendent leur fer aux passages incessants...
22 juillet 2011

À l’heure camphrée.

À l’heure camphrée.
Une pluie d’obscurité défend la masse inconnue. Des lampes alignées comme des broches se reflètent sur l’asphalte mouillé. Les mots mesurent le désarroi des pentes. Le vertige attire vers le bas. Ton ardeur répond aux ressorts des heures de tourmente,...
21 juillet 2011

Odeur de soi.

Odeur de soi.
Le réel est ce qui reste une fois que l’émotion traduite dans nos corps s’échappe. Une fois que nos consciences se sont réappropriées le monde. Deux bouts de papiers froissés et une flamme. Une poignée de frissons figés dessous la peau laisse le temps...
21 juillet 2011

c)

Notre purgatoire n’a pas de nom. Il préface le drame de notre cheminement inaltéré. Dans chaque perte l’anonymat se meurt. Nous sommes perdus, certes, mais nous retrouvons dans l’absence l’instant où le feu de nos soupirs communient avec les parfums anciens....
21 juillet 2011

b)

Là où la parole pèse une vie, c’est le discours qui s’affaisse et s’affale pour dire seulement la pitié que l’on s’accorde à accepter l’imperfection endémique de nos natures humaines. Vulnérable de soi autant que des autres et du monde, nous habitons...
21 juillet 2011

a)

Tant de choses en nous germent et concourent à nous discréditer du réel qui nous habille. L’immobilité est parfois rampante, proche des peaux, et elle force le déséquilibre à nous faire chuter de nos paralysies. De nos ébranlements, nos mâchoires ne saisissent...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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