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LA COLLINE AUX CIGALES

8 décembre 2013

Sapho - Est-ce ainsi que les hommes vivent

Sapho - Est-ce ainsi que les hommes vivent
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8 décembre 2013

La boussole recadre l’espace trop grand.

La boussole recadre l’espace trop grand.
La beauté est le refuge de l’ignorance, elle abrite le déplacement des ombres où naissent des arcs-en-ciel. La roue du temps restaure le calme qui succède aux avalanches. Etape après étape, nous foulons le gravier recouvert par l’herbe qui ne cesse de...
7 décembre 2013

Tout se dérobe, change et devient autre.

Tout se dérobe, change et devient autre.
L’Ode à la joie de J.S Bach, nous dévisage, puis s’éloigne. Nous restons seuls. Le regard en arrière ne saisit pas toute l’obsession de mes yeux. Ils transfèrent trop de lourdeur et trop de glace. Le souvenir du sang s’appauvrit et se délabre. Tu restes...
6 décembre 2013

Il faut retourner à la racine de la nuit.

Il faut retourner à la racine de la nuit.
Mais, nul cœur ne peut se briser lorsqu’il a cessé de battre. Mais, nul cœur ne s’avoue vaincu par l’extinction des sens et des torréfactions indicibles. Toutes les nuits se traversent dans la frénésie des souffles éteints. Des bruits à peine perceptibles...
5 décembre 2013

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre l’écriture concernant : La main dans le Chapeau. La Suite : ICI (Blog de Bruno Odile)
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5 décembre 2013

Ta vie vaut la mienne.

Ta vie vaut la mienne.
Nous incarnons l’étroitesse de nos aspirations. Nous sommes le visage des syllabes non dites. Un éclair s’est dépecé sous nos peaux. Le pouls furtif des flammes a fait vibrer les voiles de nos tendresses. Mais, ce qui s’est perdu n’est pas parti bien...
4 décembre 2013

Il ne suffit pas d’aimer.

Il ne suffit pas d’aimer.
Ton odeur précède chaque tentative de rapprochement. Ma langue saisit à la parole flottante ses expressions d’onomatopées suggestives. Je marmonne des sons incompréhensibles, de la purée de mots sans ordre. L’existence a mauvaise haleine lorsqu’elle me...
3 décembre 2013

Ce que je crois réel engorge mon souffle.

Ce que je crois réel engorge mon souffle.
Dans le feu et dans la braise, l’amour déchire la lune et enflamme le ciel. Le bal des fêlures brûlantes se poursuit Ad vitam æternam comme une chorégraphie de l’imprévisible où tout se dérobe aux gestes qui agitent la fresque. La mort brûle les amants,...
2 décembre 2013

La vie et la mort s’empruntent l’une l’autre.

La vie et la mort s’empruntent l’une l’autre.
Nos tressaillements jazzent comme des lilliputiens qu’aucune loupe ne saurait dévoiler. Il y a trop de distance entre nos chairs et la peau qui les recouvre. Hier encore, nous ramassions dans le poulailler de tante Jeanne, les œufs tièdes d’une fraternité...
1 décembre 2013

L’écriture paraît sur ton visage.

L’écriture paraît sur ton visage.
Je t’ai dans la tête comme un fantôme bourdonnant. Maudits bruits acharnés claquant sur mes tempes, le flot de mes pensées s’enroule aux chants macabres entre poignards et sabres. Mes oreilles sifflent des tornades poudroyantes et me voilà sur le sommet...
30 novembre 2013

La nuit est un relent.

La nuit est un relent.
Je marche sur le vent. Il colporte les sons opaques et tire la langue. Mais, son large bras réinvente l’exil, réinvente l’amour. Nos épaules brassées, nos poumons sevrés, nous marchons sur la ride du jour qui nous emporte. La bouche en fleurs, je serai...
29 novembre 2013

Nous sommes des accidents.

Nous sommes des accidents.
Après la note meurt la note. Bref sucre aux oreilles, brève saveur sur la langue. Ce qui reste n’est plus tout à fait musique, n’est plus tout fait un goût. Après la note meurt la partition. Tout s’interprète, se lie et se dissocie du rythme et des saveurs....
28 novembre 2013

Je n’existe plus là où tu fermes la marche.

Je n’existe plus là où tu fermes la marche.
Depuis la hauteur des dunes, le ciel en brèche ouvre toutes les routes. L’air n’a pas eu le temps de s’émacier. Dans l’étoffe froide du matin, la beauté impersonnelle des lueurs déboule sur la pierre vivante. Le jour renaît dans chaque poitrine et la...
27 novembre 2013

Il est un feu dans le feu de la lumière.

Il est un feu dans le feu de la lumière.
Sous la paupière, le rêve est décoiffant et la tourbe insolente.La parole ne dit rien de la langue du cœur, ou si peu. Alors, elle s’invente sans relâche pour semer des graines d’espérance dans le corps des raisons. Là où germine l’inconscience des laves...
26 novembre 2013

Tout de toi est invisible.

Tout de toi est invisible.
J’ai traversé la montagne pour connaître ta plaine. Un voyage imaginaire sous les eaux tropicales. J’ai bu à la roche une saignée de poésie. Une fente dans l’édredon de la tendresse, une commissure crispée, un rire déjuté de sa joie première. Et puis...
25 novembre 2013

Le choix Je ne suis pas partie que je reviens

Le choix Je ne suis pas partie que je reviens déjà. J'ai tant observé la route qu'il me semble l'avoir marchée en entier. Pourtant, chaque pas m'échappe qui me porte vers le suivant. Le suivant que j'emprunte au prochain. De même les mots arrivent, vivent,...
25 novembre 2013

Les vagues ont pris ta voix.

Les vagues ont pris ta voix.
Il me faudrait une poulie magique pour remonter de mon gosier les branches et les fleurs décapitées par le temps. Je te veille comme un chien couché aux abords d’une tombe. Je suis si défait par la rupture, et si dépossédé que je fore les ombres qui dorment...
24 novembre 2013

Flashmob Orchestre Symphonique dans la rue (Som

Flashmob Orchestre Symphonique dans la rue (Som Sabadell)
23 novembre 2013

11 - Sans autre corps que le souffle du vent.

11 - Sans autre corps que le souffle du vent.
Dans la rosée du matin, mon cœur soupire. Membres en épis, l’embrun cache la misère. Tête froide, j’allume le feu où brillent mes rêves sans nombre. Une dame blanche accompagne la rasade. Je bois au sable où, inassouvi, je m’éteins. La foudre est au chevet...
23 novembre 2013

Ma pensée n’est qu’un trait dans la brume.

Ma pensée n’est qu’un trait dans la brume.
Pour combattre l'insolente rectitude qui fait rage dans mon esprit, il faut que je sente vivre mes pensées, que les mots s’animent comme des torches virevoltantes, que la vie soit le résultat d’une révolte ou d’une faiblesse infaillible. Tu vois, j’écris...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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