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LA COLLINE AUX CIGALES

17 septembre 2011

Résidence incertaine.

Résidence incertaine.
Un temps de retard s’ajuste. Je te l'ai dit une dernière fois à ton chevet de mourante : « je t’aime ». Depuis, ma vie est dans l’attente déposée sur l’auréole de la tienne. Ta présence se réverbère dans le retrait où je me trouve. De l’eau se délivre...
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15 septembre 2011

Flottement.

Flottement.
Plus chaude que moi, la lampe qui enveloppe le pas du désir, ce rêve devenu clarté. Des bouffées de froid quittent le territoire où nous avons marché. Ce qui nous précède nous suit comme un chien mal nourri s’attache à la caravane qui passe. Nos mains...
14 septembre 2011

Eternité pliée.

Eternité pliée.
Nous sommes l’aiguille de la montre. L’heure arrive où nous dormons. Notre ronde a repris. La p orte refermée, le vent derrière. L’un de nous a disparu dans la ferrure de l’air. Le temps est tamisé. Sa camisole de force est une boule aussi fine que la...
13 septembre 2011

Une percée lacunaire.

Une percée lacunaire.
Il ne peut y avoir d’absence sans appel au remplacement, sans tentative de compensation, sans lien avec le reste du monde. Le tout perdu ressenti dans le manque contraint à renouer le contact par la reconquête d’une voix et d’un regard. Vivante de ta...
11 septembre 2011

./

Chaque fois que je discute avec la lumière, elle a raison de moi !
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11 septembre 2011

Il faut bien vivre.

Il faut bien vivre.
Le monde a tord de suriner qu’il n’est que pensée. Mon corps pèse trop lourd lorsqu’il réfléchit. Le paradoxe : la pensée plus lourde que le corps. Le corps matière devenu le credo de l’absolu. Quelques syllabes bâties en dehors des choses établies, et...
11 septembre 2011

Dans l’à-plat.

Au centre de la clarté, le pieu et les cordes, les nœuds marins que l’aube resserre. Et puis, nous, dans ce placard d’air qui déborde, les mains plongeantes comme des paroles en l’air. Inclinés comme un peuplier sous l’assaut du Mistral, la présence du...
11 septembre 2011

Après le poème d’une fleur.

Après le poème d’une fleur.
… Dans l’eau se grave la tempête et le soleil. Miroir du miroir éternel, l’eau sans reflet n’existe pas et le visage que l’on y recueille n’a pas de vérité. Penché sur le miroir de l’onde, des yeux solitaires rencontrent la figure que nous montrons. Notre...
10 septembre 2011

Derrière le mur.

Derrière le mur.
Aujourd’hui, tu tiens dans la parole. Tu es présente, toute entière, dans l’air que je respire. Et, je vole à l’interruption des voix d’autres voix pressenties dans la traversée du silence. Peu à peu, la lumière compacte s’effrite. J’attends du jour qu’il...
10 septembre 2011

Kim & Alison McMillen

Le jour où je me suis aimé pour de vrai ! Le jour où je me suis aimé pour de vrai, j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer. Aujourd'hui je sais que cela s'appelle... l'Estime de soi....
8 septembre 2011

Ce vide bourgeonnant.

Ce vide bourgeonnant.
Tout va aussi vite que la fuite. L’air est pressé. Sentiment global de vitesse. L’absence fond dans la bouche. Tu as le goût des framboises sous l’ombre de la forêt. Notre mur longe le sucre dissout. Des morceaux de silence ont durcis. Nous ne sommes...
7 septembre 2011

On marche dans le vide.

On marche dans le vide.
Il incombe à demain de refaire aujourd’hui. Chaque jour la vieille pana sse usée est vidée et nettoyée. Chaque lendemain se coud, se reprise et se déchire de l’instant présent. L’encre est assoiffée. L’air trouve le souffle nécessaire. Il faut se relever....
7 septembre 2011

Un broc de suée. Pas deux !

Un broc de suée. Pas deux !
Assez de ces mottes sèches, assez de ces champs trop labourés. Cette terre que je ne soulève plus, cette terre qui s’étale comme du gravier sans que je n’y puisse rien. La vie est là, grande comme une échelle qui touche le bec des fontaines que le ciel...
5 septembre 2011

Sur le Toi du monde.

Sur le Toi du monde.
La nuit n’a pas d’angle. L’ombre est ronde qui roule sans vacarme d’un lieu à un autre. Il est des heures qui se brûlent dans le noir sans la moindre étincelle. Et puis d’autres, entourées à ta peau, qui lustrent les yeux malgré les paupières closes....
5 septembre 2011

Puisque c’est toi.

Puisque c’est toi.
Restons ensemble. De l’autre côté du Rhône le vent chavire la croix inscrite dans le creux de ta main. Revenons à pas lents vers la colline berçant les cigales. Chuchotons tous deux le bruit des branches de pins qui se balancent. Ne reculons plus derrière...
3 septembre 2011

Sans rien dire.

Mon abeille blanche, J’aimerais que ton aiguille défonce mon poitrail, qu’elle perce l’abcès du jour qui me chiffonne. Derrière le rideau des mots, l’écorce en feu et les branches penchées vers le ruisseau qui coule préparant le lit de la lune un cerceau...
3 septembre 2011

Raisonner ? Jusqu’où ?

Corps, âmes, et âmes-corps dans une lueur satinée… Il flotte ici des yeux qui ont bâtis. Le sacré a bu au corps, et nous matérialisons nos esprits. Vieille mécanique du Quantum, mosaïque d’anathèmes opposant le tronc charnu de l’arbre majestueux aux sinuosités...
3 septembre 2011

Broc vide, heures pleines.

Broc vide, heures pleines.
Les mots nous amenuisent et nous délardent. L’espoir ficelé aux signes révélateurs ne peut se détacher véritablement. Nos corps sont des Apollon ivres de grimaces. Nous buvons le vide. Nous titubons de nos tourments. Nos fêtes jurent de ne plus s’accoquiner...
2 septembre 2011

Le mensonge est vivant.

L’heure n’est pas là pour dire le temps. Elle tourne cabocharde, Elle compte. Elle tourne en comptant. Compter quoi ? Elle n’en sait rien. On lui a demandé, il y a bien longtemps D’accomplir cette tache mathématique. Et, depuis elle s’accomplit. Depuis,...
2 septembre 2011

La durée est une échéance morte.

La durée est une échéance morte.
Vois combien aujourd’hui, le manque n’est déjà plus qu’une déficience accablante. Combien il n’est qu’une pauvreté racornie, qu’une misère terrassée par de sombres afflictions, par des tribulations désaffectées. Vois combien nous ne savons plus que déambuler...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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