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LA COLLINE AUX CIGALES

3 décembre 2011

Le cri n’est pas efficace.

Le cri n’est pas efficace.
Dans la marge, vois-tu, il pleut le jour de ta fugue. Dans cette fuite, le silence est ton cri et mon affliction un grincement de dents sur les gencives de la perte. Mémoire gisante et ruisselante, n’as-tu donc que des morsures à répandre ? La vie est...
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2 décembre 2011

La nuit refuse de grandir.

La nuit refuse de grandir.
Fraîcheur dans tes yeux. Le sucre n’a plus le même goût. Le soleil n’a plus la même couleur. Une aube solitaire s’en va en fumée dans le lointain. Une rengaine sanctifiée coule de nos fronts, une fumée blanche s’élève de ta silhouette et nos langues courageuses...
2 décembre 2011

Le sucre n’a plus le même goût.

Le sucre n’a plus le même goût.
Un portrait de femme au fusain, brodé sur la langue, te parle et te convoque. Une écriture sortie des lignes où une faim de vivre terrasse, crevasse, et dépasse toute la cruauté à se savoir incapable d’être seul. Des frelons nés dans le miel du cœur s’évadent...
30 novembre 2011

Novembre est en Mai !

Novembre est en Mai !
Nous sommes unis de nos faits, de nos exploits et de nos pâles démons. Nous ne sommes jamais vraiment seul dans la chute. Nous brassons cette complicité humaine où en fermant les yeux, nous endurons l’outrage et la flétrissure de nos existences. Pauvres...
29 novembre 2011

Mue.

Mue.
Et puis il y a cette impression que tout piétine mon enfance redevenue le berceau des premières aubes, des premières fuites. Les jambes fuselées de notre avenir poussent des cris innommables. C’est l’écartèlement entre la matière vivante et la suie des...
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26 novembre 2011

A la portée des étoiles.

A la portée des étoiles.
Nulle part ailleurs. Une odeur de toi derrière le grain du jour. Une nasse d’iode sur le rebord des lèvres. Le jour s’ennuie. Eclaircie pipelette dans la mémoire. Deux sabots posés sur du sable. Blanc que l’on porte où plus rien ne survient. Tristesse...
25 novembre 2011

Je tiens le sol pour langue.

Je tiens le sol pour langue.
Mon corps est revêtu de ta peau mais tout ce qu’il a reçu à ce jour l’a emmailloté d’incontestables certitudes grincheuses. Les frontières du vivre sont mouvantes. Les ombres soudées à nos pulsions nagent dans la flaque tuméfiée d’assertions inutiles....
25 novembre 2011

Dans l’intermède.

Dans l’intermède.
A l’immédiat le souvenir n’est que condescendance. Plus grave est l’empreinte de tes yeux. Sourire calé aux trépieds de la joie, sourire que l’on porte dans sa chair comme un rayonnement apaisant. Ton visage abruti par le châle noir définitivement déposé...
24 novembre 2011

Tu cajoles l’embrasement.

Mon silence se décrispe doucement par ricochets d’air. Imprévus aériens frottant la parole vide contre la nasse du jour. Plus loin que nos bras le souffle de l’univers emporte la bande de terre qui nous servait de tapis. Le pénitencier de mon cœur me...
24 novembre 2011

S’accorder au trait effacé.

S’accorder au trait effacé.
J’aime à croire pourtant que les histoires d’amour ne sont pas toutes des échecs auréolés d’amertumes, de mépris de soi-même dénié d’altérité. J’aime à croire, aussi, que l’amour n’est pas exclusivement subordonné à une physique, à une matière. Il me...
23 novembre 2011

Ebréchés.

Ebréchés.
Toi et moi, nous ne sommes présents que par le détachement qui se révèle à nous comme une puissance de position et d’intention. Dans l’arrachement de mon corps à l’esprit, dans l’écart qui s’obtempère. Que reste-t-il de moi au réel ? Je suis la désignation...
22 novembre 2011

Je me surviens.

Je me surviens.
La discontinuité et le morcellement, propres à la mémoire, abordent l’inachevé, car rien ne se termine par la conscience des choses et des événements. Tout est « en l’état ». Tout est monologue. Chercher à vivre ailleurs serait pure folie. Dans le tremblé...
22 novembre 2011

LORAND GASPAR

« Là-bas au bout du monde Là-bas où les soleils sont de gros fruits de mer, souples et ronds Là-bas où les horizons s'envolent dans des soies sauvages, on voit si loin qu'on tombe droit devant soi. » - Le quatrième état de la matière -
21 novembre 2011

Tu es là où je suis.

Tu es là où je suis.
Solitaire, sans être dépossédé, ni de soi, ni des autres. Mais seul. Dans le miroir des souvenirs accolés aux tempes blanchies, hier est dans le rappel, dans l’écho des voix gisantes au cœur des terres tremblantes. Des mots blancs et bleus suintent de...
21 novembre 2011

Au bord du naufrage de l’éphémère.

Au bord du naufrage de l’éphémère.
Qu’il y ait ta main sur le vent et la chaleur distendue sous la pierre. Nous sommes loin des choses. Dans la distance chronophage, une loutre déterre le ciel qui reflète sur la surface de l’eau. Nos consciences filtrent le jour et accueillent de lui notre...
20 novembre 2011

Le corset d’ivoire.

Le corset d’ivoire.
Tes cils sont baissés. Contre l’aveu du jour tenu pour vérité. A l’envers de l’instant précédent. Tes cils sont rasés, paupières déshabillées, fine chair suffisant à cacher le monde vivant. L’arbre de sable mélancolique poudre l’unique saison adossée...
19 novembre 2011

L’heure fragile.

L’heure fragile.
Brumes de paroles au cœur du tendre, dans les tiroirs meuglant où les édredons du désir résistent à la nuit. Tu as passé le mur avec moi. Sur l’autre versant. Nous avons buriné la route aux pieds du glacier qui grince. Je me retourne dans la nuit comme...
19 novembre 2011

Baraquement.

Baraquement.
Etre seul, c’est infuser les autres en soi, c’est leur offrir une résidence secrète dans le labyrinthe de la pensée. C’est te convoquer à l’intérieur de moi à la table des convives qui remplissent les chaises vides. C’est accorder au vide la gratuité...
18 novembre 2011

L’escorte.

Les jours s’en vont, je reste. Novembre est filandreux. Lèvres sonores du bout du temps. Nous fêterons bientôt l’anniversaire du trou blanc. A l’abandon des mémoires, la nuque fraîche de l’heure. Embrassée sauvage du verbe assujetti. Un corset de mots...
17 novembre 2011

Entre mon royaume de sang et le monde.

Entre mon royaume de sang et le monde.
Encore une fois j'ai changé de jeu, encore une fois je m'invente une nouvelle vie. J’aime la fusion qui m’intensifie. Elle fait naître en moi la double affirmation de ce que je suis, et je m’entends mieux vivre dans cette résonance. Et puis, il y a tant...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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