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LA COLLINE AUX CIGALES

12 mars 2012

Comme des ronces gisantes.

Comme des ronces gisantes.
Comme des ronces gisantes, les sauterelles dorment sous la paille bleue du ciel. La parole émue a des accents déchirés comme des voiles. Un coq de fer scellé sur le toit se penche sous le poids du soleil et surveille l’horizon. Le langage hara-kiri fend...
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11 mars 2012

Ad libitum.

Ad libitum.
Je te cherche dans l’alphabet défiguré par le givre. Nos yeux roulent sous d’épais brouillards froissés par les glaciers éternels. J’utilise les mots comme un alpiniste se crochète à l’altitude des roches disparaissant dans les nuages. J’ai de la neige...
7 mars 2012

Mon parcours est le nid de mon imaginaire.

Mon parcours est le nid de mon imaginaire.
D’abord corseté par des immobilismes, des conservatismes et des lâchetés qui acculent l’émotion au conservatisme, nous avons discuté dans la morosité de l’ennui. Mais après nos lugubres prières, tout est redevenu comme au premier jour. Un morceau d’amour...
6 mars 2012

Le Toujours indéfini.

Le Toujours indéfini.
La rupture d’un lien affectif se traduit souvent par un conflit de la conscience. Les désaccords avec la réalité préfèrent se dissimuler plutôt que de se livrer. Cependant, je n’aurais pu me présenter à la mort sans avoir préalablement démaillé cette...
5 mars 2012

Emile Michel Cioran

« Celui qui appartient organiquement à une civilisation ne saurait identifier la nature du mal qui la mine. Son diagnostic ne compte guère; le jugement qu'il porte sur elle le concerne; il la ménage par égoïsme. Plus dégagé, plus libre, le nouveau venu...
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4 mars 2012

Reprise.

Reprise.
C’est une disposition acquise, finalisée, où le jour s'avancera. L’effort abouti de la pendule sonne une vague déferlante. Le temps est devenu réflexe. Les détails s’y engloutissent. L’espacement tire le trait immobile et aligne le cœur. Ta voix résonne...
4 mars 2012

Aller pour revenir.

C’est une disposition acquise Finalisée Où le jour s'avancera L’effort abouti de la pendule sonne Le temps est devenu réflexe Les détails s’y engloutissent L’espacement tire le trait Aligne le cœur Ta voix résonne Et appréhende la forme Des pointillés...
3 mars 2012

J’ai mangé Noël comme un glaçon.

J’ai mangé Noël comme un glaçon.
Il n’y a pas d’abris à la tempête. Je ne connais pas de désert que l’absence errante n’est déjà décortiqué. Il m’aura fallu du temps pour manger la mémoire, pour dévorer ses muscles. J’ai dû m’approcher si prés du chaos que j’en conserve une trace sombre...
1 mars 2012

Rappelle-toi nous sommes partis de rien.

Rappelle-toi nous sommes partis de rien.
Nous avons dépassé le tamis des meurtrières, nous avons frotté nos âmes à la rapine du désir. Quelque chose s’est installé qui n’est pas nous, et qui l’est néanmoins. Nous appartenons davantage à l’air qui passe qu’à nos propres cicatrices. Fussent-elles...
28 février 2012

Te voilà assise dans les mots.

Que faut-il compter ? Faut-il compter avec, pour, combien ? Des caillasses sur la table. Nous sommes assis face-à-face. Tes yeux et les miens forment une ligne. Une barre. Une autre puis une autre, et toujours nous. Un trait bouge, la feuille de papier...
28 février 2012

Mon cœur est une cartouche.

Mon cœur est une cartouche.
Tous les mots sont couchés dans le mirage du silence qui fait la gueule. Le corps gorgé de soleil, le corps en chasse à l’intrus. J’entends furtif son déplacement liquide dans mes veines. Le jour rouge percé par l’étranger qui navigue dans ma chair. L’eau...
27 février 2012

***//***

A la veillée des brumes, la douleur s’est endormie sur le front des corbeaux. Tout de sable nu au milieu de la plage, j’ai fermé l’œil dans l’écume moelleuse. Rien n’est à venir. Tout vient. Une larme sèche sur la pointe de l’horizon. J’entends des voix...
25 février 2012

A contrario.

A contrario.
Tu n’es plus morte. L’au-delà demande trop de sacrifice. La mort est un pont suspendu que rien n’attache aux berges voisines. C’est un verbe colorié dans le berceau des énergies dessoudées de la lumière. Notre communion prend la forme d’une île déserte...
24 février 2012

J’ai déculotté l’absence.

J’ai déculotté l’absence.
Il n’y a pas d’abris à la tempête. Je ne connais pas de désert que l’absence errante n’est déjà décortiquée. Il m’aura fallu du temps pour manger la mémoire, pour dévorer ses muscles. J’ai dû m’approcher si prés du chaos que j’en conserve une trace sombre...
23 février 2012

Besoin.

Quelle est cette aube lointaine où pleure le soleil ? Est-ce un à-coup, une bouchée furtive, une évanescence ? Qui frappe à la porte ? La nuit, le jour, l’eau de ta bouche ? As-tu vu le fruit dans la poche de l’heure, et le ver qui s’évade ? Le matin...
23 février 2012

Noués comme des nœuds de cravate.

Noués comme des nœuds de cravate.
La permanence, c’est la couleur des cœurs. L’éternité n’existe que pour cela. Elle est la brochure d’ivoire contenant toute l’attraction du monde. Mourir et renaître, penser et dire, rêver et vivre. Il n’y a pas de terminaison, juste un fil accroché au...
22 février 2012

Sommeil et pantomimes.

La mémoire dort dans le dénivelé de sa source Des mouettes bleues jouent à cache-cache Avec les nuages Masques blancs soufflés comme du verre Tes lèvres tremblent et murmurent le coton La mer a noué le blé aux parfums de la terre Nos rêves dorment dans...
21 février 2012

Vibrations et récoltes.

Un bourgeon dans tes yeux Flaque haletante de clarté Ton corps à naître Redevenu la géographie De la matière Dans le fouillis de l’eau Emarge Une vague de pollens sucrés Voici du sel et des dentelles Tes lèvres palpitantes Touchent au soleil Lente trajectoire...
20 février 2012

Le murmure des allumettes.

Le murmure des allumettes.
Mon cœur s’entoure des anneaux de Saturne, le feu enserre le vent de tous les souffles. Par ici, tous les recueillements s’enlisent dans les flammes. La mémoire est absurde : elle se défait comme une catin qui vend ses charmes. Ton visage est une braise...
19 février 2012

Sous l’avalanche.

Sous l’avalanche.
Le monde se refait dans nos yeux. Notre histoire regagne sa maison. Chaque histoire a un lieu qui lui est propre. Et comme si tout retrouvait sa place, elle revient baigner à sa source. Nous sautons à travers le temps. Une toile rayée d’ombres s’est déchirée....
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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