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LA COLLINE AUX CIGALES

26 avril 2012

L'oeil sous le sabot troué.

Je t’attends sans plus savoir qui viendra, est-ce le noir brouillon de mes émotions ou bien la frêle silhouette de la complicité ? J’aiguise les ombres et je hache la transparence coutumière, mais rien n’y fait. Je suis seul, étendu sur la pierre où le...
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24 avril 2012

Bientôt l'espoir des lustres et des lumières.

Bientôt l'espoir des lustres et des lumières.
Le superficiel a longuement flotté comme une buée nostalgique rappelant les sourires qui camouflaient nos misères. Le mot dans son tragique refuge s’était assimilé au silence des fissures du ciel, il ouvrait ton sommeil puis franchissait tes paupières...
22 avril 2012

Nos yeux sont des brocantes.

Nos yeux sont des brocantes.
Mon corps pèse lourd, si lourd que ma peau repliée dans la terreur du noir se filtre comme un terreau de longue date. Le derme de la mémoire se purge du fumier qui l’alimentait. Dans l’ombre, je me relis doucement comme ces solitudes qui ne savent plus...
20 avril 2012

Démolition de l'avenir.

Il y a un autre monde en dehors des têtes brûlées Une flamme roborative du cordon humain Lèche l’absence de son lait d’oubli Il y a une langue commune sculptée dans le rocher Où la pluie n’efface que la surface C’est entendu Nous redevenons un buisson...
19 avril 2012

Paul ELUARD

J'ai cru pouvoir briser la profondeur de l'immensité Par mon chagrin tout nu sans contact sans écho Je me suis étendu dans ma prison aux portes vierges Comme un mort raisonnable qui a su mourir Un mort non couronné sinon de son néant Je me suis étendu...
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19 avril 2012

Bric-à-brac d'inaudibles lueurs.

Bric-à-brac d'inaudibles lueurs.
Le volume de la voix réside dans l’imprononçable calcul de la chair. Il faut décortiquer le ventre des mots déposés puis suspendus dans l’air pour improviser de nouvelles phrases. Des dailles, des enclumes et des étaux, tout un appareillage frugal s’anime...
18 avril 2012

Jets de sable.

Jets de sable.
A l’effeuillé du vacillement, des temps mitoyens sur des racines de pierre, semelles au vent, le temps, inéluctablement, nous sépare : nous avons laissé sur le bord du sentier des témoignages gravés, des estampes de foudre sur des murs effondrés, et puis...
18 avril 2012

Quels sont ces mots qui se cambrent sur mes lèvres ?

Quels sont ces mots qui se cambrent sur mes lèvres ?
Rets amincis, drailles inégales, effondrements des mémoires trop chargées et trop lourdes. Ta balafre atavique, native, est comme un ara déplumé de couleurs, comme un ion éclaté, comme un rêve évaporé, comme un sac semé de mots et d’écoles de tous âges....
14 avril 2012

Herbes du matin.

Herbes du matin.
Le noir de la terre sillonne l’aube qui se hisse L’heure est fatiguée, elle manque de sommeil Une première lueur s’est posée sur ta joue Où danse sur de la boue un pitre en demie teinte Le jour se lève, il a les lèvres froncées Par le recueillement des...
13 avril 2012

Je boursoufle.

Je boursoufle.
Parce que les mots n’ont rien à dire, impuissants de leurs sorts, incapables d’ajuster leurs prétentions à la justesse des intonations harmonieuses et prolifiques, il faut faire taire leurs cheminements de larbins dans le désordre affectif qui nous ensevelit....
12 avril 2012

La nuit s'allège du jour.

Le temps n’a plus d’heures. Il pleut du pollen sous les branches de l’acacia. Petite pluie de soie gorgeant la terre semi-ouverte Où vibre à mi-mots le printemps à venir Tes dents blanches se fondent à la dentelle Frémissante Excès de rêve espionnant...
11 avril 2012

Et solitaire, je me transforme...

Et solitaire, je me transforme...
La tendresse n’était pas encore défaite… La caresse, du bout des doigts, escortant le prolongement du sommeil, guidant le parfum des peaux à la virgule du soupir, reconduisant l’affliction couchée à l’extrémité du noir. L’aube aux tempes du jour… Et le...
10 avril 2012

L'ennui n'est pas ton nom.

Là où je vais tu vas, là où je suis tu es. Il n’y a personne dans l’ombre. Ton souvenir est une chanson, Un cyprès dans le vent, Une nuit où dansent des bougies. Là où je dors tu es noire comme du charbon Là où je pleure quelques gâchis, Tu es une pluie...
9 avril 2012

Typographie prés du feu.

Typographie prés du feu.
Parfois, je tire à moi la couverture du crépuscule et je m’asperge de la voix qui remonte de tes images. Tu es présente, toute proche, vibrante. Sans que tes yeux ronds, véritables boules d’agates étincelantes, ne rompent avec le bruit de verre brisé...
7 avril 2012

Une nostalgie pour donner du sens.

Le cœur est sans cesse menacé par le manque de souffle. L’amour désaltère les sentiers arides où la menace s’est polie. Des poussières venimeuses se répandent avec le vent, elles déboisent les arpents solitaires. Voyageur aux mille chemins toutes les...
7 avril 2012

René CHAR.

« J'ai essayé de vous décrire ce compère indélébile que nous sommes quelques-uns à avoir fréquenté. Nous dormirons dans l'espérance, nous dormirons en son absence, puisque la raison ne soupçonne pas que ce qu'elle nomme, à la légère, absence, occupe le...
7 avril 2012

Terrain fragile.

Terrain fragile.
Plaine de blé et de clapiers Ondulant à perte de vue Dans chaque épi Un peu de jaune réparti En face, la garrigue peine A conserver La silhouette du chêne Sous le voile Des buées chaudes C’est l’heure des coulées Profondes Et des traversées aériennes...
6 avril 2012

Michel Serres

« Aujourd’hui, on prend un parapluie parce que la télé a dit qu'il allait pleuvoir. On aurait regardé le ciel. »
4 avril 2012

Les ombres relèvent la tête. (1)

Les ombres relèvent la tête. (1)
Une douceur triste plane au-dessus de la séparation. Je m’en retourne à toi traversant la page blanche qui me semble un glacier inaccessible. Le présent palpite et je tressaute. Notre communauté fraternelle a serti les heures doubles qui nous maintiennent...
4 avril 2012

Les ombres relèvent la tête. (2)

Je ne cherche plus à savoir où s’écoulent les affres violentes du remord, je reprends le chemin qui commence avec toi. Dans mes yeux suintent les gouttelettes fraîches qui perlaient des tiens lorsque les orages secouaient ton être. Dis-moi : as-tu géré...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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