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LA COLLINE AUX CIGALES

27 septembre 2012

A banc donné

J'ai une grande tendresse pour les bancs, bancs de bois, bancs de pierre, bancs rotin, bancs métal (pas vraiment mais c'est un banc) et pour remuscler mes neurones, j'écris des bêtises avec ma main droite snobée par ma main gauche, la paresseuse. Ecrire...
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25 septembre 2012

J’ai froid, j’ai faim, je ne veux pas y croire.

J’ai froid, j’ai faim, je ne veux pas y croire.
La mort nous surprend toujours. Le déchirement provoqué par la perte nous fait sombrer. Le monde devient trop petit, on étouffe. Je suis tombé si bas que je ne peux plus me relever. Toutes les secousses du monde me paraissent étrangères, lointaines. Brisé,...
24 septembre 2012

Demain n’a qu’à revenir plus tard.

Demain n’a qu’à revenir plus tard.
La seule conviction d’être vivant ne m’assure pas la pérennité du senti. Contaminé par l’air, je respire le monde qui n’est plus. Je le fais redevenir. J’ai la tête pleine de terre et la langue chargée de sédiments. Eventée, la parole devient la fusion...
23 septembre 2012

L’air qui dévale.

L’air qui dévale.
Je m’étonne toujours de me retrouver dans tes yeux, oubliant que c’est moi qui te regarde. Il n’y a pourtant pas d’empreintes que la lumière ne sache réfléchir. Pas de mots que la parole ne puisse faire valser comme des poupées inanimées. Le bleu du ciel...
21 septembre 2012

Désenfanté.

Désenfanté.
Je résiste aux lueurs de ton visage qui accaparent l’air tournoyant tout autour de moi. Faut-il partir ? Rester ? J’habite la forme brève de la pensée. Mon cœur diffuse son émotion comme une tisane de tilleul répand son parfum sucré dans la chambre que...
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19 septembre 2012

Ambivalence.

Ambivalence.
L'imperceptible ignorance qui me tenaille ne s’ajoure qu’au plus profond de la nuit comme un soupir intouchable. Des signes rémanents et mystérieux s’arrachent de ma raison affolée. Bip bip… Tous les radeaux de l’univers ont coulé. Bip bip… Il pleut du...
18 septembre 2012

L’éternité pour immédiat.

L’éternité pour immédiat.
Et voilà que la mémoire s’invente un passé. Elle nettoie le vide de l’existence, elle extrait de la pierre le réconfort suggéré par la raison. Mon esprit ressent d’ailleurs une torpeur chaude qui délivre des messages incompréhensibles. Et moi, je rêve...
16 septembre 2012

Le fardeau du vide.

Le fardeau du vide.
Je me risque à être dans la transparence. Une goutte de trop ou une goutte de pas assez. Une mouette perdue sur la colline cherche les vagues survolées durant le voyage. Mais, la mer restée lointaine déraille de ses gerbes d’écume. J’ai du sel sur mes...
15 septembre 2012

Laisse courir.

Il y a de l’eau dans l’asile du désert. Une buée de schiste soupire sur le sable. L’amour s’abandonne sur l’épaule des dunes, fouetté par l’intermittence du vent capricieux. L’étreinte est transparente pour les cœurs défaillants. Chaque grain emporte...
14 septembre 2012

Dans l’abandon.

Dans l’abandon.
Je ne sais rien de l’espoir qui donne à vivre. Ni perdu, ni trouvé. Il va trop vite et trop loin. Je sens bien le temps qui s’arrache de moi. Je sens encore plus celui que l’on me vole du cœur. Il n’y a pas d’air en dehors de la sphère étouffante du silence....
14 septembre 2012

Du coton se perd dans le vide.

Le film noir des boucliers du ciel se dissipe. Faut-il être aveugle pour voir ? Je deviens aveugle pour vivre. Les ruisseaux de la clarté oppressent la buée. Toutes les gouttelettes finement plaquées sur le jour obstruent la respiration du soleil. La...
13 septembre 2012

Le manteau de ta douceur.

Cette nuit, des papillons sont venus fourcher mes rêves. Mon cœur perché sur des étoiles roses les a vu passé devant la lune. Ils suivaient ton visage. Au temps suspendu, des ballons de silence coloré s’envolent comme des postillons de sucre. Sous le...
12 septembre 2012

Nos cœurs à l’écart.

Nos cœurs à l’écart.
Dehors, la nuit palpite lorsqu’elle écoute le chant de mille vies obscures. J’ignore où tu te trouves mais laisse-moi passer entre les baies de la mémoire et la lenteur du souvenir. Je te vois encore grimper à grandes enjambées la cage d’escalier de notre...
11 septembre 2012

Lassitude.

Qu’attendre de la vie à l’âge où la synthèse commence à se prononcer ? Les pages se tournent de plus en plus vite. Que nous reste-t-il ? Nous demeurons dans les franges de l’inassouvi, toujours en quête d’une satisfaction providentielle. Malgré l’élan...
9 septembre 2012

L’émotion est droite comme un piquet.

L’émotion est droite comme un piquet.
Ma vie de buvard ne consent qu’à elle-même. Dans ses étoffes anciennes, sous la fronce des ans, ruminent encore des êtres disparus, des souvenirs capricieux, des choses vibrantes, des choses désabusées. Résurgences d’affables refrains comme des photos...
9 septembre 2012

MUSSET, Alfred de - Souvenir.

MUSSET, Alfred de - Souvenir.
8 septembre 2012

Mille et un vertiges.

Mille et un vertiges.
Où que je sois : Le foyer. Le verre épais troublant la vue, la discorde des routes, les embûches à tous les projets. L’infini a le goût de quelque chose d’anéanti où la planche du jour flotte sur la lumière. Dire son brouillard, c’est peut-être jouer...
7 septembre 2012

D’un cœur à l’autre.

De poche en poche, l’oiseau sautille. De peur que je m’en approche, il donne des coups de bec, des coups de griffe. Toutes ailes déployées, il file sur la rive d’en face, s’installe sur une branche et continue à siffler dans son latin la grande messe...
6 septembre 2012

Le doute est le venin.

Le doute est le venin.
Il ne me reste que mes yeux pour te dire. Je suis ce déporté en faction espérant de tes nouvelles. Dans ma cage sans barreaux, le ciel constellé de toutes les saisons me parle de toi. Il est bleu, étincelant, même dans la nuit noire où je t’attends. Le...
5 septembre 2012

Pré-dire.

Pré-dire.
Je ne dirai rien d’autre de cette voix partie ailleurs, proscrite aux synodes imaginaires. Elle a déménagé et emporté avec elle tous les mots obstinément résolus. Ici ne subsiste qu’une musique sans rythme. Je ne dirai rien non plus de ce vacarme inaudible...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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