Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

LA COLLINE AUX CIGALES

21 décembre 2012

Mon amour est un destin perdu.

Mon amour est un destin perdu.
Oublie mon manteau de cristal qui couvre les épaules de nos mimesis et le maigre tison où le souffle se dénature. Je reste à rouler sous tes paupières. Je reste à l’intérieur de la vitre qui ne s’est pas brisée. Mon amour est un destin perdu. Genoux à...
Publicité
20 décembre 2012

Tout mon amour est une buée.

Tout mon amour est une buée.
Nos solitudes sont de fines passerelles, des bateaux ivres de joies incertaines, des voiliers de fortune. Elles sont accrochées à l’élan des ombres oppressantes défiant les frontières de nos peaux. Mille absences grouillent tout autour. Mille échafauds...
19 décembre 2012

L’action qui délivre de soi.

L’action qui délivre de soi.
La réalité serait parfaite qu’elle ne serait pas douloureuse. Le rêve serait magnifique s’il comblait totalement la carence. La vérité n’est pas négociable. La tristesse connaît le parapluie de l’esprit. La pensée se dilate dans l’ego. Plus de bon, moins...
18 décembre 2012

Un lambeau de peine.

Un lambeau de peine.
Tout ce qui compte, c’est de ne pas être dehors. Mes rêves seront sauvés et l’espoir demeurera une beauté aussi pure que ces flocons de neige formant un tapis de blanc. Il y a bien sûr, toujours ce murmure furieux et ce fleuve tonitruant qui traversent...
18 décembre 2012

L’amour me tient lieu de souffle.

L’amour me tient lieu de souffle.
Tu es une voyageuse légère sur le dos du cheval des ombres. Tu occupes quelquefois cette charrette de bois chargée de compost fertile que je tire au devant sur le talus. Je cueille à foison dans le ramage sombre où le crépuscule n’a pas encore tout enseveli....
Publicité
17 décembre 2012

La parole a quitté son nid.

La parole a quitté son nid.
Cette nuit, des papillons sont venus fourcher mes rêves. Mon cœur perché sur des étoiles roses les a vus passer en ribambelle devant la lune. Ils suivaient ton visage. Au temps suspendu, des ballons de silence lumineux et colorés s’envolent comme des...
16 décembre 2012

Tuer en-soi l’enfance ?

Tuer en-soi l’enfance ?
Parfois, regarder par la fenêtre, c’est transporter tout ce que l’on est d’un espace à un autre. Une vie entière dépasse les frontières de la peau pour explorer de nouvelles zones inconnues. Ce détachement du corps, de la parole et du cœur cherche une...
15 décembre 2012

Nos souffles sont restés dans l’abandon.

Nos souffles sont restés dans l’abandon.
Des brises lames s’enfoncent dans la cornée des heures mortes. Je suis estomaqué de voir combien le temps se limite parfois à la seule pensée qui m’occupe. Ta silhouette tabanège (1) à l’intérieur de mes rêves, tu es l’Arlésienne dans la fugue, tu es...
14 décembre 2012

Affreux, je ne t’écris plus.

Chacun côtoie la pluie Cette mer démantelée Et sans escorte Chacun connaît la glace Enroulée sur le sable Mais, rien ne parle de tes lèvres Comme cette plaie ouverte D’où jaillissent les spasmes de l’éclair. Doigts pesant la vieillesse, Il est dit l’heure...
14 décembre 2012

Que nous reste-t-il ?

Que nous reste-t-il ?
Je dors d’un sommeil lustré par des images flottantes. J’occupe le blanc brouillard qui cache le désordre établi dans le couac des mémoires. J’habite sous la paupière de l’avenir et de l’éclair qui disjoncte la ligne blanche sur la route de l’infini....
13 décembre 2012

Les mots restés en otage.

Les mots restés en otage.
Un temps de retard s’ajuste. Nos mains restent liées où elles ne se sont pas posées. Nos paroles exilées regagnent une attache. Le tarissement est un prétexte. La vie qui court sous mes paupières prend les devants. Je ne sais soutenir le soleil de ma...
12 décembre 2012

12/12/12, je t’accompagne Avec ton cri.

12/12/12, je t’accompagne Avec ton cri.
Des souvenirs irrécupérables traînent dans les valises de ma mémoire. Je ne parviens pas à les déquiller et s’ils demeurent inviolables avec la parole, ils persistent néanmoins à alourdir mon pas et mes promenades. La peau contre la vitre, j’épie la froidure...
12 décembre 2012

Nous marchons dans notre caverne.

Nous marchons dans notre caverne.
Voici nos peurs enfouies qui séquestrent les écorchures. Nos craintes du désir sculptent la défaillance comme une argile sans intonation. Pourtant elles les contiennent toutes. Mais, le mot ne vient qu’après la douleur. Dans les replis de l’angoisse,...
11 décembre 2012

Je n’ai trouvé qu’une rose artificielle.

Je n’ai trouvé qu’une rose artificielle.
Les souffrances artificielles égalent en cruauté les fourberies de la sincérité sortie de sa gangue et grillée comme des marrons un soir de mauvais temps. L’amour a subi toutes les greffes depuis sa préhistoire. Certaines boutures se sont ramifiées, d’autres...
10 décembre 2012

Vivante à cœur de l’écorce.

Au rythme insipide du temps, quelques rides franchissent la frustration. Un pli usé par de provisoires certitudes renvoie à la mémoire le chapelet d’histoires vécues. La distance se brosse au couteau. Fugitive mais venant à moi. Et, ton visage sans qu’il...
9 décembre 2012

Mon Amour.

Mon Amour.
La vie, l’écriture, l’amour. Cela termine toujours dans le sable. La parole ameutée entre l’ombre et la clarté se presse sur la plage déserte. Il n’y a rien à combler malgré la virginité renouvelée des murmures évanescents. Il est des vides qui ne se...
8 décembre 2012

Une toile pour les étoiles.

Une toile pour les étoiles.
Non, l’hiver n’est pas mort dans la gouttière de givre Il est encore temps pour effeuiller la neige Et pour jeter des graines aux oiseaux affamés A l’instant, tes lèvres m’enserrent, je suis une feuille, Je suis la pointe du crayon que tu mâchonnes A...
7 décembre 2012

Rue déserte.

Conjurations après conjurations Le destin s’effondre à tes pieds J’ai tellement aimé ta présence Tellement souhaité revivre à côté de ton parfum Que celui du citron m’a donné le vertige J’erre au fond de ma détresse Couché au bord de ton fantôme Lisant...
7 décembre 2012

L’infini, ce grand trou d’air sans importance.

L’infini, ce grand trou d’air sans importance.
Nous suivons l’aube et la traversons. Tu es dans le premier trait du matin lorsque le jour serre contre lui le rêve que la nuit a parcouru. Tailler dans l’air le souffle nouveau. Sur le vif, le trait se précipite et s’efface aussitôt. D’autres signes...
6 décembre 2012

Nous devons laver nos cœurs tourmentés.

Nous devons laver nos cœurs tourmentés.
Nous ne redoutons plus ni la nuit où s’élance l’échelle fatale des jours solitaires, ni les roulements de tambours augurant le deuil acariâtre des pantins que nous occupions jusqu’à lors. Nous ne trébuchons plus sur l'écart qui nous sépare du vide. Nous...
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 322
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité