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LA COLLINE AUX CIGALES

27 février 2013

Elles vont et elles viennent.

Elles vont et elles viennent.
Elles vont et elles viennent les mouettes du ciel. Elles portent l’écho artificiel où ta voix se prolonge. Les nuages les cachent à l’intérieur de leurs plis de cotonnade. Leur troupeau d’ailes s’aiguise au vent comme des couteaux s’affûtent aux mémoires...
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26 février 2013

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J’ai dans la bouche le sablier du feu L’ouragan des plaintes et des aveux Je crisse comme une perle sur l’azur Dehors, pour moi rien n’est plus sûr L’air noir ramène les feuilles sur ton ombre Je dors dans les mailles des décombres Au milieu des lumières...
26 février 2013

Le rouge du coquelicot.

Le rouge du coquelicot.
Je vais à toi dans la nuit éclairée et cependant, j’habite ma chaumière dans sa pièce la plus isolée, la plus sombre, la plus épurée. Aujourd’hui, je sais que je suis seul à penser et à croire. J’ai déposé ton suicide sous mes lassitudes éreintées et...
25 février 2013

Ce qui a manqué, ce qui s’est tu.

Ce qui a manqué, ce qui s’est tu.
Je ne saurai décrire… mais j’ai cru entendre une musique lointaine, un soubresaut diffus, une manifestation de l’indescriptible. C’est la cabriole de courants d’air sonores, des portes qui claquent, des élans brutaux, crus, provocants. Sur mes tempes,...
24 février 2013

Je te sens vivre dans ma peau.

Je te sens vivre dans ma peau.
Mes paroles sont des fentes, mes mots sont des trous. Te parler déchire le ventre de toutes les expressions, de toutes les codifications utilisées pour mordre à ta poussière. J’ai un vide planté en pleine poitrine. Un vide archaïque et séculaire, d’un...
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24 février 2013

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léo ferré ne plus écrire grand échiquier 1975
23 février 2013

Il est minuit et un autre jour attend la purge.

Il est minuit et un autre jour attend la purge.
En un instant, un orage de grêle dure avait massacré tout le paysage de mes candides explorations. Je le tenais pour responsable de ce désastre. Tes mains s’allongeaient sur mes pensées et l’intervalle de nos respirations prenait la forme d’un voile opaque...
23 février 2013

Plus au clair.

A mi-chemin de tes yeux La lumière débraye dans ma rétine immobile Une lueur me tient lieu de cicatrice Puis, paupières closes Je réinvente ta silhouette Assise sur un rayon de lune Au pays de ma mémoire Des louches puisent à l’oubli Les goulées purulentes...
22 février 2013

La mémoire se désagrège-t-elle en mourant ?

La mémoire se désagrège-t-elle en mourant ?
Tu m’as dit : « Je t’aime » et les fleurs de joie sont tombées comme des gouttes de pluie sur un désert. Tes yeux marron braisés sont dans nos mains comme des oranges qu’il faudra peler. Partout, les couleurs se déplacent sans se mêler et nous sommes...
22 février 2013

Tantôt j’avance, tantôt je recule.

Tantôt j’avance, tantôt je recule.
Etre écrivain, c’est démantibuler les sons disparates restés silencieux au fond de nos ventres. Aujourd’hui, les mots s’échappent dans une fumée gonflée de vide. Ce qui est aimé une fois seulement ne s’effondre jamais complètement. Une trace indélébile...
21 février 2013

L’heure immobile couvre le silence.

L’heure immobile couvre le silence.
Tout se passe en dehors du silence. Saison parmi les saisons, le marronnage automnal s’échoue sur le paysage. La chaleur de l’été s’essuie sur les vitres encore tièdes et la buée matinale regorge de clarté perlée. Mais, il pleut des tonnelles de tissus...
20 février 2013

Encore plus fort qu’hier.

Encore plus fort qu’hier.
Faut-il donc croire que tu aies pensé la mort plus douce que la vie ? Dans l’excès du renoncement, tes mains se sont fermées et ton souffle a cessé. Que sont devenus tes yeux, ta peau et ton chagrin ? Ta lucidité du vide étourdissant ? Il s’agit, ici,...
19 février 2013

Au cœur de la web mania.

Panneau d’écriture lustré par les regards passants Interprétations et connivences Du sel se partage et l’eau s’ébroue Récits coralliens et divagations incongrues Le mots percent puis collent Une page virtuelle, un nuage latent Je te cite et m’égosille...
19 février 2013

Je suis un passage, tu es un chemin.

Je suis un passage, tu es un chemin.
La « Jeanne » de Brassens s’emporte avec les vagues de la corniche de Sète. Rien ne s’anéantit sous cette lune fluorescente, rien ne va à la mer sans rappeler le bruit de la courbe lumineuse de tes lèvres. Nos âmes sont des corps déchus. Mes sentiments...
18 février 2013

J’habite la zone blanche.

J’habite la zone blanche.
Toi et moi, nous le savons, il n’y a rien à attendre de notre naissance au monde. Nous prenons ce qui nous est donné. Nous secouons l’air qui nous accueille, toujours le mystère occulte de l’existence au fond des fissures inabordables. Nos vies sont l’écriture...
17 février 2013

Délit de fuite.

J’arrive au bout du jour avec toi Nous l’avions entamé ensemble Au bout d’une autre nuit claire Où nos mains jouaient Avec les ombres chinoises Cachées sous nos paupières J’ai perdu la clé de la boite à mémoires L’éternité s’est répandue Comme une peinture...
16 février 2013

Des boucles confuses.

Je n’irai plus vers toi sous le couvert du temps Enserrer l’étoffe qui nous recouvre Je refuse de quitter mon île aux millereflets Un parasol sur le front m’empêche de voir le grand large Je ne veux plus entendre l’appel des sirènes Le soir venu quand...
16 février 2013

L’heure est une auge vide.

L’heure est une auge vide.
Pourquoi ne pas vider les étoiles de leur lumière ? L’amour serait-il l’enfant de la mort qu’il serait le berceau indéfectible de la vie ! Ton départ a destitué la règle paresseuse de la fatalité. Chaque fois que je me retourne, c’est le sens de ma vie...
15 février 2013

L’avenir est brodé sur ta poitrine.

L’avenir est brodé sur ta poitrine.
Il y a encore les plis dans l’écume. Il y a encore la plaie, sous nos yeux, qui réclame le silence. Je dois taire mon propre bruit. Je dois plier sous la hauteur de l’ombre. J’aime à m’enfoncer dans la nuit qui te ressemble. Le chemin s’éclaire sur ton...
15 février 2013

Viens, est le seul mot qui me reste.

Viens, est le seul mot qui me reste.
J’ai passé la nuit à remâcher l’image que j’ai de toi. Sur ma toile : une simple photo un peu passée et quelques mots partagés. Une nuit de transes, gloutonne d’émotions perceptibles. Mes pensées façonnent tes sourires que je ne connais plus et dans mon...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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