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LA COLLINE AUX CIGALES

9 mai 2008

0426 -

0426 -
Ton souvenir est inscrit sur tes tablettes d’empreintes indélébiles et cependant cette image que tu vois pour la dernière fois s’imbrique transparente à tes assimilations. Jamais plus ton imaginaire malgré ses palettes infinies ne te reproduiront le cœur...
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9 mai 2008

0425 -

0425 -
Le ciel annonce la mer entre les vagues crémeuses et les nuages qui grimpent les uns sur les autres, allant puis revenant pour partir dans une autre direction, l’enfant crayonne un chemin imprévu, périlleux et imaginaire. Un chemin de lacets en lacets...
9 mai 2008

0424 -

0424 -
Que reste t’il des jours passés à boire le gris du ciel vide d’éperviers malheureux, que reste t’il des aubes humides aux rebords d’acier, que reste t’il des creux de lueurs acérées sur l’espace de tes yeux, que reste t’il des mots posés aux rives des...
9 mai 2008

Jean-Paul Sartre et le garçon de café

Jean-Paul Sartre et le garçon de café
Jean-Paul Sartre et le garçon de café Les philosophes, pour présenter leurs théories, aiment se servir d'exemples. Dans L'Etre et le Néant, Sartre choisit un garçon de café pour illustrer sa définition très personnelle de la mauvaise foi. Etait-ce au...
9 mai 2008

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8 mai 2008

0423 -

0423 -
Je te parle doucettement chaque soir Au prélude du sommeil sans le savoir Là où le temps s’endort lui aussi A contre jour de tes rebords de nuit La lueur de l’instant s’irise de mes pourparlers A te contenir de mes mots familiers Puis se meurt d’un silence...
8 mai 2008

0422 -

0422 -
Décitation du mot qui s’émancipe et se dévêt sous les lanternes surréalistes dépourvues d’aliénations. L’endurance s’épuise à périr. La constance se répète pour accomplir sa mesure. Sa danse figée. Je m’habite. Etre heureux ne nécessite aucun courage...
8 mai 2008

0421 -

0421 -
Le temps que l’on vit comme celui qu’on prend pour vivre est une lésion ignoble qui agonise de ce qu’il perd. Vivre à pas d’heures objecte à l’éternité son intemporalité et nous laisse aussi démuni qu’une grenouille sans marre.
8 mai 2008

0420 -

0420 -
Aucune modestie ne nous a fait perdre le sens de notre obsession à rompre avec celui qu’on estime devenir. Le courage de cette insoutenable légèreté à être, une interminable récurrence dont on se délecte pour affranchir de nos morales païennes l’estime...
8 mai 2008

0419 -

0419 -
Sans connaissance nous nous résumerions comme objet, c’est pour cela qu’il nous faut savoir. Savoir le nom que l’on donne aux choses. Savoir pourquoi les choses ont des noms. Savoir qu’on peut intituler une liste de course sans y écrire le nom de son...
8 mai 2008

0418 -

0418 -
On t’a fait croire que l’homme descendait du singe, et tu l’as cru ? M’enfin, pourtant tu sais bien que l’homme ne descend de rien, son seul but, sa seule préoccupation est de gravir, d’escalader, de monter, jamais de descendre, pas même d’un arbre. Trop...
8 mai 2008

0417 -

0417 -
On t’a dit que le plomb est du solide ? Réfléchis un petit peu et dis-toi que celui qui occupe nos cervelles est liquide. Tu conviendras plus facilement que rien n’est solide. Encore moins ce qui semble dur et lourd.
8 mai 2008

0416 -

0416 -
C’est de nos états méconnaissables que pourtant nous nous reconnaissons le mieux.
8 mai 2008

0415 -

0415 -
Les illuminations haletantes nous laisse que peu d’air pour reprendre haleine. Il faut absolument être frénétique dans l’idée de se perdre si on espère éviter les temps morts.
8 mai 2008

0414 -

0414 -
Vivre est ahurissement permanent aussi méfiez-vous des têtes qui semblent intelligentes comme des têtes de veaux à la vinaigrette.
8 mai 2008

0413 -

0413 -
Faiblesses ratées, faiblesses insatisfaites de ses carences et surtout de ne pas savoir en inventer une encore plus faible, plus catastrophique, plus fatale. Une faiblesse ratée ne s’intéresse qu’à elle-même. Elle en devient gaga à force de focaliser...
8 mai 2008

0412 -

0412 -
Etre imparfait, existence imparfaite, notre seule perfection est d’en finir. La tête haute et l’esprit clair. Avec l’élégance d’un bourreau qui sait y mettre les gants.
8 mai 2008

0411 -

0411 -
C. est un plagiat, il est aussi cynique que lui-même.
8 mai 2008

0410 -

0410 -
L’ambition d’une douleur est de terrasser. Mon ambition, à moi, est de rêvasser jusqu’à ce que la terre l’ait recouverte à la faire étouffer.
8 mai 2008

0409 -

0409 -
La délivrance se justifie d’elle-même à partir du moment où elle se sent bâillonné. A chacun sa Bastille. Il faudrait pouvoir finir ses peurs comme l’on termine un repas. Le ventre plein. Une peur vivante s’endort lorsqu’elle a sommeil. C’est à ce moment...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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