Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

LA COLLINE AUX CIGALES

8 juin 2013

J’aurais pourtant voulu que ça claque et que ça crisse.

J’aurais pourtant voulu que ça claque et que ça crisse.
Comme des gorgées de sueur infinies pliées dans un mouchoir, je voudrais que la fièvre qui monte progressivement jusqu’à mes lèvres emporte avec elle les perles d’eau remontées en gouttes bleutées. Une goulée d’amour donne à la soif toute sa démesure....
Publicité
7 juin 2013

Tu bouges dans le noir.

Tu bouges dans le noir.
Le feu sous la peau commence par une étincelle. Un foyer de tendresse éclaircit l’air tenu en échec au-dessus du vent. L’amour a deux mains et autant de futur que de désirs sarclant la nuit. Nos courbes muettes dévisagent la rondeur des vagues ondulant...
6 juin 2013

« Uno terro, uno lenguo, un pople ».

« Uno terro, uno lenguo, un pople ».
Des brises lames s’enfoncent dans la cornée des heures mortes. Je suis estomaqué de voir combien le temps se limite parfois à la seule pensée qui m’occupe. Ta silhouette tabanège (1) à l’intérieur de mes rêves, tu es l’Arlésienne dans la fugue, tu es...
5 juin 2013

Brise impromptue.

Facéties et brouillards, le chagrin détourne la lumière. Un cœur de soleil se noie dans le lac carnivore Dans tes yeux l’orage se tord Tes mains sont deux palmes d’acajou Tu voudrais vivre plus qu’il n’en faut Pour saouler l’heure trébuchante Ne dis rien,...
5 juin 2013

A contre-jour.

L’amour ne décourage pas le néant, à peine l’endure-t-il en revisitant le donjon qui le borde. La vacuité est plus légère que l’émotion, elle dissipe l’éternité et déborde le sentiment qui n’est qu’une ancre dans la tempête. La frontière entre l’espoir...
Publicité
5 juin 2013

Ton absence est un refuge.

Ton absence est un refuge.
La paix que j’endure au fond de mon être est dérisoire les soirs de pleine lune, elle est extravagante les jours d’inondation. Ma récolte est une vrille enfoncée dans la terre, mon panier est une couche où pourrissent les fruits mûrs. Mes concerts, je...
4 juin 2013

Les rencontres sont des portes qui s’ouvrent.

Les rencontres sont des portes qui s’ouvrent.
L’amour est une revanche. Ne plus être seul. Ne plus se sauver par soi-même, attendre que l’autre soit le complément de son projet intérieur. Te dire l’aversion qui me secoue, c’est prendre le risque de m’effondrer tête basse et de ne plus pouvoir jamais...
3 juin 2013

Par delà le répertoire de l’oubli.

Par delà le répertoire de l’oubli.
La femme qui est dans mon cœur a l’âge de la terre. Elle est tout à la fois femme, mère, jeune fille, sœur, enfant et germe d’amour. Elle s’inspire de tous les corps de semence mais aussi de toutes les morts virtuelles devenues des gaines de cuir. Des...
1 juin 2013

Le hasard s’organise lui-même.

Le hasard s’organise lui-même.
Des milliers d’années s’effeuillent comme une marguerite. Une tranchée s’est creusée là où personne ne la voit. C’est la terrible angoisse du désastre intemporel. La vie s’affirme dans les reliefs des morts déjà anciennes : « Il y a toujours en nous,...
31 mai 2013

Une simple larme chaude.

Une simple larme chaude.
De cette ficelle fragile, vivace et impalpable, des angoisses invisibles et insidieuses sont nées. Comment t’exprimer alors ce que je ressens ? Ici, dans l’abandon, toute la distance unificatrice nous accorde avec cet espace minuscule que nous habitons...
30 mai 2013

Le vide qui fait garrot.

Le vide qui fait garrot.
En finir avec ce brouillard acoustique qui perturbe, cela ne veut rien dire. On n’en finit jamais avec soi. Tout nous parait toujours insurmontable et inconvenant. Nos vies ratées le sont dès le premier jour. On n’aurait pas dû naître comme nous le confie...
29 mai 2013

Attachée au vacarme du monde.

Attachée au vacarme du monde.
Me réconcilier avec le vivant, c’est pénétrer la vague du temps pour y devenir orages, pluies, vents, tourbillons avant de me décomposer dans l’apaisement des jours de grève où s’épuise la révolte. Mes désirs sont des troupeaux de moutons broutant les...
28 mai 2013

Un cœur dans le noir.

Un cœur dans le noir.
Les mots s’accordent comme un violon Et la musique bredouille sous les cailloux de la source Une cigale rêveuse entretient la cadence du vent Des yeux d’enfant glissent dans la conscience du sang Ce qui s’est passé s’éteint sur la lame présente Un couteau...
27 mai 2013

L’horizon n’excède pas ma pensée.

L’horizon n’excède pas ma pensée.
L’appauvrissement des lagunes désespère le temps qui nous sépare. L’heure est restée accrochée dans les buissons. Nous sommes empaquetés dans le désordre des nuits qui ne reviendront plus accoucher de leurs charmes. Ma tête se vide et se siphonne comme...
26 mai 2013

Il n’y a plus rien.

Il n’y a plus rien.
Une virginité s’invente. La pureté de mon sentiment nécessite l’ablation et la rupture pour conserver sa véritable fraîcheur. Il faut sans cesse se défaire afin de renouer l’émotion avec sa première peau. L’amour est une chenille aux mille couleurs changeantes....
25 mai 2013

Faiblesse vaillante.

Faiblesse vaillante.
L’écriture me porte, se pose et s’en retourne plonger dans les profondeurs inatteignables. Le temps m’apprend que l’expérience acquise n’est qu’une larme sèche sur le bout de la langue. Tout reste à découvrir. L’écriture est le patois prolixe des sens....
25 mai 2013

Le silence fait des tours de piste.

Le silence fait des tours de piste.
Un instant, je me rembobine à mon histoire. Plus rien ne bouge entre les dunes où je serpente comme un orphelin. Et puis nous deux, sur les marches de l’escalier, nous deux abrités sous le réverbère du regard ému. Noueux comme le sort entre nos bouches,...
24 mai 2013

Rue du paradis.

Rue du paradis.
Je ne possède pas l’amour, il m’imprègne de sa boussole et me conduit aux quatre coins de son monde. J’en suis tributaire avant même d’en être victime. Victime d’amour ? Est-ce donc cela ? Peut-on vraiment parler de l’amour en ces termes ? Victime heureuse,...
24 mai 2013

Nous basculons.

Nous basculons.
Mon désir est un geste d’adieu. Il souffre de ses carences, il soumet le réel aux trépidations de son voyage. Je meurs d’être dépossédé de toi à ce point. L’attirance m’emporte dans son exubérance, elle gifle mes incapacités et détrône un possible deuil...
22 mai 2013

***//***

Sorcière des ombres, la vie Au menu des lueurs Naissantes Blessantes Une lumière entière Pour toute la nuit Injuste patience Qui parle de la mer Sans racler le fond du sable.
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 318
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité