Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

LA COLLINE AUX CIGALES

9 septembre 2013

Une essence rare.

Une essence rare.
Le hasard est nécessaire. Il dirige l’inconnu vers la matrice originelle. Il est la rencontre souterraine des mots et de leur contenu. Ce qui est fortuit, c’est l’empreinte ineffaçable de nos cœurs couvés comme des oisillons. Et, sois-en sûre, nous nous...
Publicité
9 septembre 2013

Des portes s’ouvrent et se ferment.

Des portes s’ouvrent et se ferment.
La lettre que tu as laissée à renverser le récif de lumière sur le bord de l’éphéméride. Tes mots écrits dans le tumulte et le bouillonnement des dernières heures ont trébuché. Une impasse profonde jouxtait la démesure où sombre l’audace meurtrière. Gardienne...
7 septembre 2013

L’encre qui coule dans nos voix.

L’encre qui coule dans nos voix.
Tu te promènes entre les flèches qui se décrochent des étoiles. L’amour est plus fort que la vie lorsqu’il l’emporte au-delà du nombril du monde. Et parfois, dans le désaccord, il renvoie jusqu’aux ténèbres saillantes qui nous tranchent comme du bois...
5 septembre 2013

Une vie en tout lieu.

Une vie en tout lieu.
L’existence est mécréante lorsqu’elle atrophie nos membres et nous laisse sans défense face à la violence du monde. Nous sommes dépourvus d’autorité sur cette façade au destin pugnace. Toute l’eau qui court devant nos pieds dévale comme un bolide sans...
4 septembre 2013

Le goût de l’eau claire.

Le goût de l’eau claire.
L’amour est la poésie des cœurs qui déclament des vers purs sur le rouge de l’émotion. Il crache des éclats argentés qui éclaboussent nos cellules translucides. Il provoque la sincérité sur le bout de nos langues, puis tapisse d’innocence les parois de...
Publicité
3 septembre 2013

L’amour m’a vidé.

L’amour m’a vidé.
Alors dire je t’aime… Des paroles en l’air ? Un verbe de sang ? Je sens bien qu’autre chose se cache dans ces mots. Je sens bien qu’il ne faut plus tricher avec d’illégitimes faux-semblants. Ma faille parle à la tienne avec la langue des volcans. Nos...
2 septembre 2013

L’amour est une béquille.

L’amour est une béquille.
Le hasard s’e st organisé. La providence qui jadis brillait sur l’herbe a envahi nos visages. Et nos mains sont devenues l’asile de nos silences. Tu marches à mes côtés comme un soldat de plomb imaginaire. Ensemble, nous ouvrons la voie à un destin factice....
31 août 2013

Tout est silencieux.

Tout est silencieux.
La fusion de nos âmes est réduite à l’étincelle d’une étoile filante. Des mers aux eaux trop claires recouvrent la mémoire qui se reflète entre les rochers et les algues fines. Dans le noir, le nombre s’efface. Un seul paysage rassemble tous les chemins....
31 août 2013

Décadences et régénérations s’interfèrent.

Décadences et régénérations s’interfèrent.
Je suis un solitaire. Je longe les murs de ma caverne. Chaque paroi reflète nos feux de camp sur le sable fin de notre enfance. J’entends le bruit de dehors. La cohorte de passants anonymes, le rythme rapide des pas sur les trottoirs alourdis de la lassitude....
29 août 2013

J’habite souvent le dilemme.

J’habite souvent le dilemme.
Mon sang est tissé de vivants et de rencontres en chemin. Ta voix scrute mon dedans parmi la flopée d’autres plus distantes. Elle braille le silence des aveugles. Elle sanglote l’offense du mouvement et le geste qui s’accélère dans le vide. L’inconstance...
28 août 2013

Les prétendus du jour :

« La démultiplication de la capacité de produire de l’avenir l’a fait disparaître de l'horizon. Elle l’a rendu imprévisible, d’abord, et plus profondément encore, infigurable. » - Marcel Gauchet, « La Condition politique » « Le plus bel arrangement est...
28 août 2013

Sans toi.

Sans toi.
Ton ombre cache le cosmos rempli de fleurs sauvages. Des poignées de couleurs sont arrachées à la profondeur des nuits. La nacre de tes soupirs envahit la rivière qui longe l’heure où je te rejoins. Dans l’unité de la nature, mes silences sont des couteaux...
27 août 2013

Recoudre l’arc-en-ciel.

Recoudre l’arc-en-ciel.
Nous sommes l’image déchirée du vin et de la terre, nous sommes la boursouflure haletante des moments irrationnels, des hérésies flamboyantes et des cavalcades hirsutes. Nos moues pitoyables nous dressent comme des paons fiers de leur personne et la réalité...
26 août 2013

Nos rêves se sont crevés.

Nos rêves se sont crevés.
Cinq heures du matin, je veille sous la contrainte. Une fois encore la morsure et je n’ai toujours pas d’antidote. La fatigue ouvre la fenêtre et brûle les rideaux. Dehors est une grande cuvette où l’émotion qui glougloute se siphonne par le bas. Abandonné...
25 août 2013

Des mirages cloués à nos corps.

Des mirages cloués à nos corps.
Nous dormons dans le chant des oiseaux et nous nous réveillons d’un cil aux marées montantes. L’espoir a un corps. La vie ruisselle entre nos grappes d’écume. Une vigne longe nos balcons de brume. Pourvu que la joie demeure la nourrice du temps ! La fumée...
24 août 2013

Octavio Paz

« Contre le silence et le vacarme, j’invente la Parole, liberté qui s’invente elle-même et m’invente, chaque jour »
24 août 2013

L’inquiètude meule finement les heures apeurées.

L’inquiètude meule finement les heures apeurées.
L’amour ne meurt pas. Le soleil n’entre plus dans le miroir. La vie s’en va, et tout fout le camp. La blessure originelle s’accapare tout le désastre de l’existence. Nous retournons aux secousses qui ouvrent les baies immatures de l’apocalypse. L’amour...
23 août 2013

A l’approximatif du recueillement.

A l’approximatif du recueillement.
Violines levées dans le brouillard du jour, déjà l’air reflue le velouté d’un frisson qui s’étire dans le chenal offert à l’image. Une larme déposée sur le reflet de l’aube capte pour toi la lueur enroulée aux voix qui te suivent. Le chuchotement de la...
22 août 2013

Le noir te fait peur.

Le noir te fait peur.
Nous avons laissé faire, laissé courir le désir de l’aube naissante dans nos chairs apocalyptiques. Nous entendions au loin les tambourins et les félibres qui jouaient « Coupo santo ». Et accoudés à cet hymne grandiose, nos frissons étaient sauvages....
21 août 2013

Un rasoir entre les lèvres.

Un rasoir entre les lèvres.
Que d’effervescences dans les broussailles ! Il neige de la poussière sur nos visages et nos voix s’échangent dans l’origine de la parole. Toutes les chutes endurées, les fractures d’amour et de haine, les nuits d’hôpital, les immondices accumulées de...
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 318
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité