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LA COLLINE AUX CIGALES
10 janvier 2014

Pour se réapproprier le bonheur.

Pour se réapproprier le bonheur.
Hier comme demain, heures roses, heures noires, ensemble sur la grappe des jours qui offrent du pain plutôt que du marbre. Mon cœur te bricole encore. De larges baies s’ouvrent derrière le rideau froissé, une ligne horizontale porte le deuil comme un...
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9 janvier 2014

La marche a modifié la douleur.

La marche a modifié la douleur.
La marche a modifié la douleur. Elle a temporisé le désordre. Je suis à présent couché dans la faille des unions lointaines, des incendies déshabillés et des sagacités sans discernement. Aucun lampion ne grille aussi férocement que l’éclair. Toutes les...
8 janvier 2014

La lumière tombe d’en haut.

La lumière tombe d’en haut.
Tu n’es plus morte. L’au-delà demande trop de sacrifice. L’inconnu conserve ses questions sifflantes. Quelquefois oppressantes. La mort est un pont suspendu que rien n’attache aux berges voisines. Elle aère l’existence. C’est un verbe sombre, un écho...
7 janvier 2014

Le Toujours indéfini de toi et de moi.

Le Toujours indéfini de toi et de moi.
La réalité serait parfaite qu’elle ne serait pas douloureuse. Le rêve serait magnifique s’il comblait totalement la carence. La vérité n’est pas négociable. La tristesse connaît le parapluie de l’esprit. La pensée se dilate dans l’ego. Plus de bon, moins...
6 janvier 2014

J’oublierais tout si tu étais vivante.

J’oublierais tout si tu étais vivante.
Les mots se dépensent autant que les neurones souffleuses d’amères prières : en vain. Sur chaque page blanche, la marge s’ouvre au vide béant de toutes les absences qui puissent être comblées. La pénurie laisse briller le cristal de roche où la gaieté...
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5 janvier 2014

Un peu de toi vivante.

Un peu de toi vivante.
L’évidence, arrachée aux nuages qui la cache, éclaire mon visage. Quelque chose est là qui me parle, quelque chose qui ne se nomme pas, la bonté peut-être. La nuit s’accorde à mon pas et je marche dans le silence comme une pendule désenclavée au ronronnement...
4 janvier 2014

La joie est toujours une trêve douce.

La joie est toujours une trêve douce.
Nous nous tenons debout, là où tout est abandonné. Il est des jours où j’ai ton cœur dans ma bouche. Il est des heures où ma voix chante comme la lune que tu as accrochée au-dessus de mon océan d’étoiles. On pourrait tenir longtemps dans cette faille...
3 janvier 2014

Rien n’est à venir. Tout vient.

Rien n’est à venir. Tout vient.
Je suis vivant dans l’œil d’un bourgeon de rose. Voilà qu’à présent, tu résonnes dans ma mémoire comme une source d’aubépine. Le nid est vide mais la présence de l’oisillon a laissé quelques duvets épars. La chair s’est défaite de l’os et il pleut des...
2 janvier 2014

Où que je cherche à présent.

Où que je cherche à présent.
Une nouvelle vie est-elle possible ? Ou bien notre passé s’imposera-t-il encore ? Je ne veux plus penser à toi dans le cadre restreint de la mémoire phagocytée par la tristesse. La nostalgie est un acte de violence qui m’appauvrit. Je veux te voler au...
1 janvier 2014

Cette joie que j’ai tenue.

Cette joie que j’ai tenue.
Je voudrais encore écrire, mais ma main flanche. Les mots du récit s’enfuient. Paradoxalement, je m’assèche là où la source est la plus dense. Des milliers de ruisseaux au fond de moi se durcissent et deviennent des lames tranchantes. Je n’écris jamais...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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