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LA COLLINE AUX CIGALES
16 décembre 2013

Une poignée de sable s’échange contre une tasse

Une poignée de sable s’échange contre une tasse
Une poignée de sable s’échange contre une tasse de feu. Le cœur boursouflé comme un melon d’eau, l’émotion coule comme une pluie battante. Nos regards sont des fantômes aveugles tâtonnants dans le vide. Ils emportent avec eux les rambardes de fer qui...
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15 décembre 2013

L’abondance du manque.

L’abondance du manque.
L’amour que tu m’as donné est maintenant trop haut pour que je puisse y accéder. Alors, je continue à marcher seul sur les sentiers de la garrigue. Pieds nus, je glisse mes talons sur nos empreintes sèches. Mon cœur construit des petits ponts par ci par...
14 décembre 2013

Dans l’abandon de la joie.

Dans l’abandon de la joie.
Le bien-être que je fabrique malgré moi défroque toutes mes tristesses. La poursuite de la satisfaction et de la joie n’est plus une route sinueuse mais un détroit au bout duquel je me risque à lâcher prise sur le chagrin. La peine s’est raréfiée de son...
13 décembre 2013

Henri Bergson.

« Chacun de nous est un corps, soumis aux mêmes lois que toutes les autres portions de matière. Si on le pousse, il avance; si on le tire, il recule ; si on le soulève et qu'on l'abandonne, il retombe. Mais, à côté de ces mouvements qui sont provoqués...
13 décembre 2013

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre l’écriture concernant : La main dans le Chapeau. La Suite : ICI (Blog de Bruno Odile)
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13 décembre 2013

Je suis seul et tu n’y peux rien.

Je suis seul et tu n’y peux rien.
L’amour ne décourage pas le néant, la fêlure est étroite et le ciel immense. L’extension de l’espace dévore l’éclat figeant la fleur au centre du vide. La vacuité est plus légère que l’émotion, elle dissipe l’éternité et déborde le sentiment qui n’est...
12 décembre 2013

Un feu sur le poignet du temps.

Un feu sur le poignet du temps.
La vie riposte à la mort. Après les larmes, l’apitoiement et le découragement. Des passerelles tendres s’étirent de la conscience vers un espace préalablement inconcevable. Chacun fuit le vide à sa façon. Pour ma part, j’ai longtemps refusé la destruction...
11 décembre 2013

Notre fortune puise à l’absolu.

Notre fortune puise à l’absolu.
Nos vécus sont truffés d’échecs et de réussites. Nos sources de vie nous retiennent dans un dépassement organique, dans des sables mouvants absorbant nos débris comme un buvard s’accapare l’encre baveuse d’un trop plein. Les invraisemblances dénudées...
10 décembre 2013

Dans le craquellement de mon désir.

Dans le craquellement de mon désir.
Le berger du temps a semé une demi-lune dans le noir du ciel. Une moitié de terre envolée, suspendue à la solitude qui nous éclabousse. Sérail troublant où repose ma voix figée par l’appétit des songes qui menacent mon esprit. Le chaud et le froid emmêlés...
9 décembre 2013

Aller à toi, doucement.

Aller à toi, doucement.
Hier déjà, l’aube neuve plissait le front inquiet de la pendule. Mon cœur s’est enlisé dans la parole sonnante comme une cloche. Non, tout n’est pas que chagrin. Au parloir de la transparence, des réjouissances secrètent leur miel et dans mon ventre vide...
8 décembre 2013

Sapho - Est-ce ainsi que les hommes vivent

Sapho - Est-ce ainsi que les hommes vivent
8 décembre 2013

La boussole recadre l’espace trop grand.

La boussole recadre l’espace trop grand.
La beauté est le refuge de l’ignorance, elle abrite le déplacement des ombres où naissent des arcs-en-ciel. La roue du temps restaure le calme qui succède aux avalanches. Etape après étape, nous foulons le gravier recouvert par l’herbe qui ne cesse de...
7 décembre 2013

Tout se dérobe, change et devient autre.

Tout se dérobe, change et devient autre.
L’Ode à la joie de J.S Bach, nous dévisage, puis s’éloigne. Nous restons seuls. Le regard en arrière ne saisit pas toute l’obsession de mes yeux. Ils transfèrent trop de lourdeur et trop de glace. Le souvenir du sang s’appauvrit et se délabre. Tu restes...
6 décembre 2013

Il faut retourner à la racine de la nuit.

Il faut retourner à la racine de la nuit.
Mais, nul cœur ne peut se briser lorsqu’il a cessé de battre. Mais, nul cœur ne s’avoue vaincu par l’extinction des sens et des torréfactions indicibles. Toutes les nuits se traversent dans la frénésie des souffles éteints. Des bruits à peine perceptibles...
5 décembre 2013

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre

Pour ceux qui souhaitent lire et suivre l’écriture concernant : La main dans le Chapeau. La Suite : ICI (Blog de Bruno Odile)
5 décembre 2013

Ta vie vaut la mienne.

Ta vie vaut la mienne.
Nous incarnons l’étroitesse de nos aspirations. Nous sommes le visage des syllabes non dites. Un éclair s’est dépecé sous nos peaux. Le pouls furtif des flammes a fait vibrer les voiles de nos tendresses. Mais, ce qui s’est perdu n’est pas parti bien...
4 décembre 2013

Il ne suffit pas d’aimer.

Il ne suffit pas d’aimer.
Ton odeur précède chaque tentative de rapprochement. Ma langue saisit à la parole flottante ses expressions d’onomatopées suggestives. Je marmonne des sons incompréhensibles, de la purée de mots sans ordre. L’existence a mauvaise haleine lorsqu’elle me...
3 décembre 2013

Ce que je crois réel engorge mon souffle.

Ce que je crois réel engorge mon souffle.
Dans le feu et dans la braise, l’amour déchire la lune et enflamme le ciel. Le bal des fêlures brûlantes se poursuit Ad vitam æternam comme une chorégraphie de l’imprévisible où tout se dérobe aux gestes qui agitent la fresque. La mort brûle les amants,...
2 décembre 2013

La vie et la mort s’empruntent l’une l’autre.

La vie et la mort s’empruntent l’une l’autre.
Nos tressaillements jazzent comme des lilliputiens qu’aucune loupe ne saurait dévoiler. Il y a trop de distance entre nos chairs et la peau qui les recouvre. Hier encore, nous ramassions dans le poulailler de tante Jeanne, les œufs tièdes d’une fraternité...
1 décembre 2013

L’écriture paraît sur ton visage.

L’écriture paraît sur ton visage.
Je t’ai dans la tête comme un fantôme bourdonnant. Maudits bruits acharnés claquant sur mes tempes, le flot de mes pensées s’enroule aux chants macabres entre poignards et sabres. Mes oreilles sifflent des tornades poudroyantes et me voilà sur le sommet...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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