
Nous incarnons l’étroitesse de nos aspirations. Nous sommes le visage des syllabes non dites. Un éclair s’est dépecé sous nos peaux. Le pouls furtif des flammes a fait vibrer les voiles de nos tendresses. Mais, ce qui s’est perdu n’est pas parti bien loin. Refusant le labyrinthe de la mort ultime, notre chapelle d’unissons interroge toujours le clair mutisme de nos os.
La vie pleure pour éteindre les flammes qui s’échappent. Elle arrose inlassablement la fournaise. Elle s’exténue à réduire la cadence du feu. Elle s’épuise à...
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