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LA COLLINE AUX CIGALES
14 novembre 2013

8 - Dans les veines du questionnement.

8 - Dans les veines du questionnement.
Pourquoi tant d'espoirs neufs gravés sur des braises nouvelles ? J’aborde l’irréparable : qui défendrait une terre infertile ? J’ai à cœur une plume fiévreuse et l’écriture consigne le témoignage intérieur de cette désespérance inoculée à mon sang. Quelque...
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14 novembre 2013

Au cristal hérissé.

Dans la rosée du matin, mon cœur soupire. Membres en épis, l’embrun cache la misère. Tête froide, j’allume le feu où brillent mes rêves sans nombre. Une dame blanche accompagne la rasade. Je bois au sable où inassouvi je m’éteins. La foudre est au chevet...
14 novembre 2013

Dans la simple tenue du mot.

Dans la simple tenue du mot.
Je ne me fuis pas dans l’ignorance, je m’imprègne de la laitance de nos figures. Je m’imbibe des chants physiques que je râtelle à la fatalité. Cet endroit où l’air s’entasse sans jamais servir à une quelconque respiration. Ce souffle matériel écorchant...
13 novembre 2013

Il est un moment où tout nous précède.

Il est un moment où tout nous précède.
Tout ne se récolte pas sur le long chemin de l’innocence et de la pudeur. Une brûlure s’échappe par les lèvres de notre histoire lorsque je caresse notre tombeau d’illusions. J’ignore les mots inaudibles restés dans les coins du silence. Je n’avais pas...
12 novembre 2013

7 - L’incurie incrémentée à la sève du jour.

7 - L’incurie incrémentée à la sève du jour.
Crier à bout de souffle revient à déchirer les derniers copeaux d’ombre qui éclaboussent mes landes dévastées. Hurler sa rage clôture l’étouffement des griefs portés en bandoulière comme la nonchalance de son amour-propre. L’espérance prodiguée par la...
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10 novembre 2013

6 - Je suis un étranger nécessiteux.

6 - Je suis un étranger nécessiteux.
Défier la mobilité dans sa plus simple expression, est-ce aussi lui attribuer la part figée de ses chairs mortes ? Mon corps se refuse à être le pantin d’une opinion, d’un jugement ou d’un précepte empirique. Corps est âme, et réciproquement. Le lien...
9 novembre 2013

Un tison ramassé à l’orée.

Un tison ramassé à l’orée.
Rien n’existe plus, et cependant, le jour se lève comme la première fois. Je me cache dans l’ombre transparente, et la surface de l’eau reflète des branches découpées. Il ne reste rien de moi dans l’apparent gouvernail des heures qui s’effondrent. Je...
8 novembre 2013

Matthieu Ricard

« Souviens-toi qu'il existe deux types de fous : ceux qui ne savent pas qu'ils vont mourir, ceux qui oublient qu'ils sont en vie. » - Plaidoyer pour le bonheur.
8 novembre 2013

Il ne faudrait rien dire.

Il ne faudrait rien dire.
L’existence est faite de rencontres et de liens. Ils sont tremplins et miroirs, riches et accablants. Mon amour ne se lit pas sur le visage, il est un phare luxuriant aux abords des foudres éternelles. Un cœur à vif ne respire pas, il favorise l’apnée...
8 novembre 2013

Il n’y a pas de peine qui soit juste.

Il n’y a pas de peine qui soit juste.
Enferré dans le filigrane de mon regard, le vagabondage des siècles écoulés vient entraver le mouvement du présent. Nos larmes sont souvent le prélude à la résurrection d’émotions souterraines. Doucement, elles fermentent un sel nouveau. Je ne veux pas...
6 novembre 2013

Nous sommes des chairs de résonance.

Nous sommes des chairs de résonance.
Il n’y a plus rien dans le miroir. La tristesse m’a tiré comme un trait sous la paupière. La mélancolie, c’est la nuit dans le jour, c’est le rappel du dernier orchestre, c’est demain qui se souvient. Mon amour se déchausse au pied d’un lit d’absence...
5 novembre 2013

C’est la vie qui recule. Pas nous.

C’est la vie qui recule. Pas nous.
Seules nos enfances sont encore blotties dans la proximité où chacun guette l’autre plus que soi-même. Nos bouches appellent et nos craintes s’essoufflent, curieuses des gouffres où s’enfoncent les cris. Seul le rire reconnaît la promesse des mots et...
4 novembre 2013

Et malgré tout.

Et malgré tout.
On récite des lettres apprises par cœur, puis on invente des mots. Troubadours des gestes, nous fouillons la chair repliée, nous entamons des chantiers et nous creusons nos corps pour trouver les paroles qui s’enroulent à nos muscles. Comment pourrions-nous...
3 novembre 2013

La bonté dévaste les racines.

La bonté dévaste les racines.
Rien n’existe plus, et cependant, le jour se lève comme la première fois. Je me cache dans l’ombre transparente et la surface de l’eau reflète des branches découpées. Il ne reste rien de moi dans l’apparent gouvernail des heures qui s’effondrent. Je deuille...
1 novembre 2013

La grâce fidèle du corps de vie.

La grâce fidèle du corps de vie.
La matière sans domicile fixe exécute des danses incompréhensibles. Sollicitée, ma chair panique. Que répondre à l’appel de l’air ? Je suis aussi handicapé pour me mouvoir que pour penser mon corps défectueux. L’eau pure qui me traverse chante la part...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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