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LA COLLINE AUX CIGALES
19 octobre 2013

Ne renais pas trop loin, tu nous manquerais.

Je suis l’être fictif auquel la réalité donne son ampleur

Fil de poussière sur le miroir des turbulences, j’imagine la lumière,

Royaume de poudre de joie au labyrinthe des fumées noires,

Une source invisible dessine d’obscures évidences.

Je défibre le vide tissé sur le bord de mes songes,

Je vis de l’acte immobile caché au fond de mes tiroirs.

Derrière le vent, l’haleine solaire brise les chaînes

Des langueurs forestières où s’endort la lune.

Visage anonyme, peut-être le mien, fondu dans le vert

Des boucles de voies où résonne l’éclat qui t’a vu mourir.

Renouvelé, l’ardeur du jour recommence les tribulations

Où le désarroi et la danse des papillons parodient l’harmonie

Qui s’est défaite du passé pour sourire sur les nouveaux chemins.

D’où viennent ces images que nul n’a vues ?

Quel aveu se meurt au fond de nos tristesses ?

Je suis innocent de toutes les fourberies de l’éternité

Que je porte en moi comme un tag indélébile et sanglant.

L’handicap du destin se heurte aux fatalités du hasard

Entre la foudre et le tonnerre, un filet de vie étreint le parjure.

 

 

- Bruno Odile - Tous droits réservés ©

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S
Derrière la porte de ta mémoire, se faufilent des éclats de lumière. Parfois, ils chassent les ténèbres. Restons vivants dans cette étincelle.
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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