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LA COLLINE AUX CIGALES
30 septembre 2013

On ne sait jamais quand savoir.

Laissez divaguer les courants sur l’aube qui s’enfuit Rouvrir la veste des jours sans charge et sans caprice Sans cesse recoudre la patience à sa première heure Le mouvement est dans la parole, tes yeux sont loin Virtus vitreux, virtuose entraîné par...
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30 septembre 2013

La brûlure profonde.

La brûlure profonde.
Le ciel n’a plus d’importance, il est lavé de ses étoiles ; il n’y a plus de repères pour les marins perdus. La nuit aussi est tombée. Elle est longue comme la langue d’un chat. Elle ronronne des souffles égarés et elle lèche les poils écrasés des moments...
29 septembre 2013

Nostalgie étouffée au fond de la gorge.

Nostalgie étouffée au fond de la gorge.
Mon amour a mille doigts et autant d’accords. Il joue de la mandoline sans connaître le solfège. Il voyage sans jamais faire ses valises. Il toque à la porte, même si la maison est vide. Nous courons le temps alors que l’amour nous offre son éternité....
27 septembre 2013

Ta voix glisse sur du papier.

Ta voix glisse sur du papier.
L’absence se joue de moi dans ce baiser dépeuplé de tourbe. Aux bouts des pontons qui vont se jeter à la mer, l’aventure de nos chairs connaît toujours la décadence désastreuse du vide. A l’extrémité des mots, un équilibre viscéral s’attache aux heures...
27 septembre 2013

La joie viendra agrandir notre cœur.

La joie viendra agrandir notre cœur.
Mais puisqu’il me faut devenir le stoïque survivant à cet abandon, à cette coupure invisible, brisons ces lourds scaphandres qui nous enfoncent dans la lave bouillonnante. Echappons-nous de ces terres désolées. Ne nous bastons pas des limons incandescents...
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26 septembre 2013

Dans mon regard, plus rien de solide.

Dans mon regard, plus rien de solide.
C’est un fait, je porte en moi cette ombre disparue comme une tache bleue discursive. Il faut désormais que la mer se retire autour de l’île que tu occupes. Il me faut nommer cette terre immergée dans mon cœur. Il faut donner un corps à cette patrie moulue...
25 septembre 2013

Ce soir, mon cœur, nous ne dormirons pas.

Ce soir, mon cœur, nous ne dormirons pas.
Avec le silence à mes trousses, je me suis reconnu. Je suis une pierre d’embrun, je promène dans l’exil dégrafé aux lunes sans ciel. J’ai tout de suite admis que se déshabituer à vivre était une façon d’apprendre à se déshabiller de la part trop lourde...
24 septembre 2013

Nous sommes des êtres d’amour au-delà du souvenir.

Nous sommes des êtres d’amour au-delà du souvenir.
Nous sommes les seuls témoins de nos rêves. Dans cette faille où la vie recule sans bruit, l’écriture est une corde effilochée où le simple accro du vide peut devenir la décharge définitive. L’ignorance maligne accroît l’espace que nous avons investi....
23 septembre 2013

Notre désir reste intransigeant.

Notre désir reste intransigeant.
Dans cet éphémère de transitions fluettes, mon regard ne sait plus se porter sur les mots. Il transfigure ce que l’œil convoite. Il rehausse l’orthographe de mes sens. Je dors dans l’haleine de l’obscurité, dans le ruisseau submergé par l’écume de l’air...
22 septembre 2013

La verve incendiée.

La verve incendiée.
Nous mourons un peu de chaque parole lancée au vent. Nous vivons emportés par un troupeau de vibrations où chaque affirmation cède au doute sa part anéantie. Et puis, encore écrire, écrire, écrire pour déloger la mort ébahie de vie, pour extirper au néant...
21 septembre 2013

Demain, nous serons semblables à l’éternité.

Demain, nous serons semblables à l’éternité.
Duo sans toi, duo sans morsure, je t’aime sous la souche des mots, sous la souche des peaux. Frileuse solitude de ta vie incrustée à la mienne. Je porte la voix comme une houle transforme les vagues rugissantes en de simples gouttes de pluie. Je suis...
20 septembre 2013

L'affirmation progressive.

Je ne veille plus les mots qui accompagnent ton image Le temps brade ses oripeaux sur des places désertes Un maigre feu ripaille avec les flammes de mon cœur Etranger à ma tristesse, je recouds les lèvres du néant L’amour retourné n’est plus le lieu du...
20 septembre 2013

Je dors dans les bras de la tentation.

Je dors dans les bras de la tentation.
Deux seins de marbre croisent deux saints de glace. Il givre des heures sans chapeau, des horizons sans ligne tracée d’avance. Et nos cœurs fredonnent l’hymne à la joie avant de disparaître. Nos mains se plient comme des gants usés, nos lèvres broussent...
19 septembre 2013

Amour invasif.

Amour invasif.
Eau stagnante, gousse d’amertume, le monde figé se répand sur les rêves d’enfant jusqu’au crépuscule saumâtre. Le cœur domestiqué par la tragédie de la perte et par l’asservissement de l’amour à blanc, mes échappées sensibles ont tenu en échec la sordide...
19 septembre 2013

Nous pensons trop la blessure.

Nous pensons trop la blessure.
Une montée de sève de la mémoire thésaurise toutes les saveurs que nous avons partagées durant notre adolescence. Souviens-toi, nous parlions de nous à voix basse, et chaque fois, il nous semblait que ce dialogue commençait par il était une fois. Nos...
17 septembre 2013

Moderato cantabile.

Moderato cantabile.
Mes sens reçoivent des messages que la pensée a bien du mal à traduire. Ma réflexion collabore à la restriction de l’idée que je me fais des choses et des objets. Toi, devenue hologramme parmi les hologrammes, tu respires directement dans mon sang. Tu...
17 septembre 2013

Tout se suggère du bout des lèvres.

Tout se suggère du bout des lèvres.
Quelque chose se dévisse dans le forage de la pensée. Tout un horizon s’éclaire et s’éteint dans la fulgurance d’une seconde. Aussi rapide que l’éclair, la joie de vivre et la rigueur des jours défunts traversent le souvenir. Je sors de la nuit poussiéreuse...
15 septembre 2013

J’ai sans doute failli.

J’ai sans doute failli.
Ta présence est dans l’ombre de mon ombre, accouplée comme l’eau d’une vague qui vient s’écraser sur une falaise où je te sens encore bouger. Il fait si sombre parfois. C’est le souffle sous mes paupières qui asticote ton absence et irrite la nuit où...
15 septembre 2013

Albert Jacquard

« La liberté n'est pas la possibilité de réaliser tous ses caprices ; elle est la possibilité de participer à la définition des contraintes qui s’imposeront à tous. » - Extrait du Petite Philosophie à l'usage des non-philosophes *** --- *** L’amour et...
14 septembre 2013

Il faut être fou pour s’ajuster sur le réel.

Il faut être fou pour s’ajuster sur le réel.
Je n’ai pas besoin de te dire l’eau qui court comme un serpentin sous la terre de nos collines. Ma nuque porte l’ombre que tu as laissé. Les cigales à l’abri de l’hiver révisent leurs partitions et se préparent au long sommeil des mots. Il faut oublier...
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  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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