Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
15 août 2013

Maurice Fombeure

Je dis : je t’aime Comme le lierre l’arbre, Je dis: je t’aime Comme la rose l’eau, Je dis: je t’aime Comme le vents les marbres, Je dis: je t’aime Comme l’eau le sanglot. Je dis : je t’aime Comme le vent du galop, Je dis: je t’aime Comme le héron l’eau,...
Publicité
14 août 2013

Et nos paroles s’effondrent.

Et nos paroles s’effondrent.
I l y a décidemment trop d’excès de vérités brutes dans cette peuplade d’encéphales habitée par les hommes. Toutes les croyances nous enchevêtrent inexorablement à la folie destructrice de la dérision et du cynisme. Aucune pensée ne guérit seule dans...
12 août 2013

Je bois aux fumées mourantes.

Je bois aux fumées mourantes.
L’amour est un pay s. Tu es un chemin L’amour est un océan, tu es une rivière L’amour est supplice, tu es une question L’amour est un sanglot, tu es ma larme douce L’amour est un échec, tu es ma victoire sur la douleur. Dans l’heure survivante, face humaine...
12 août 2013

Paul Valery

La Fileuse Assise, la fileuse au bleu de la croisée Où le jardin mélodieux se dodeline ; Le rouet ancien qui ronfle l'a grisée. Lasse, ayant bu l'azur, de filer la câline Chevelure, à ses doigts si faibles évasive, Elle songe, et sa tête petite s'incline....
12 août 2013

Octavio Paz :

« Contre le silence et le vacarme, j’invente la Parole, liberté qui s’invente elle-même et m’invente, chaque jour. »
Publicité
11 août 2013

Un tic-tac de détresse.

Un tic-tac de détresse.
Encore aujourd’hui, ma langue est gonflée de mille graines éclatées. Je ne sais pas, ou bien je ne sais plus, reproduire l’été, la mer, le sable et le parfum iodé accompagnant notre enfance. Je t’aime dans mon présent immédiat, et non dans une chronologie...
9 août 2013

Je est devenu une perle intouchable.

Je est devenu une perle intouchable.
Aujourd’hui, loin du tam-tam des fausses paix, l’aube envahit les anneaux blancs recouverts d’un sel séché à vif. Des graines d’encre croisent patiemment la parole du sable. Il y a un état de veille sur les lampes éteintes du quai et des digues. Seul,...
8 août 2013

Jean Marc LaFreniere

Nous avons tous le même âge. Les plaies ouvertes par la mort d’un ami, même les mots du coeur ne peuvent les fermer. Alités sur le gouffre, les rêves au fond de soi, on les regarde vivre au-delà des fenêtres sans pouvoir les toucher. On se tient assis...
7 août 2013

Tu es là, et c’est tout ce qui compte.

Tu es là, et c’est tout ce qui compte.
Mon grimoire est dans ce lieu d’existence atemporel. Ecrire, c’est voir. Ecrire, c’est dire ce que l’on a vu, senti, entendu. Dans cette forêt de charabia iconoclaste où l’homme concret cherche à déchiffrer et à comprendre, il peut exister une poésie,...
5 août 2013

Nos vies sont des lumières tremblantes.

Nos vies sont des lumières tremblantes.
Des tas d’autres poèmes restent à dire et à écrire. Un poème, c’est un bréviaire nu rassemblant la parole du monde dans une seule salve. Celle qui traverse nos corps et nos pensées. Celle qui s’immisce comme une lueur dans le noir, celle qui dit et qui...
4 août 2013

L’heure coupée.

Entre le râble du temps et l’amour saignant, l’existence sensible Et la panoplie des rêves lustrés par le désir de ne jamais rompre Ma chair traverse l’oubli où rien ne manque, où tout cimente le vide Ta présence dans l’ombre, ta venue dans les perles...
4 août 2013

Une joie diffuse.

Une joie diffuse.
De ce côté-ci du jour, il me semble voir l’amour cloué à l’abstinence sur une croix inoccupée. Plus rien ne se soulève et des frissons immobiles restent suspendus au manteau de la tristesse épuisée. Et puis, à présent, la joie m’étonne. De noirs soleils...
3 août 2013

Habiter l’absence.

Habiter l’absence.
A présent, le souvenir n’est que condescendance. Plus grave est l’empreinte de tes yeux. Sourire calé aux trépieds de la joie, sourire que l’on porte dans sa chair comme un rayonnement apaisant. J’ai tout un corps pour le retenir, toute une âme pour le...
2 août 2013

C’est la chute finale…

C’est la chute finale…
Nous ressemblons au gouffre qui s’est installé dans nos yeux. Nous avons voulu échapper aux prédateurs en nous cachant au cœur d’un troupeau d’anges. La comparaison est une sécurité bien frêle qui exige d’être attentif aux fluctuations permanentes du...
Publicité
<< < 1 2
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 140
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité