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LA COLLINE AUX CIGALES
31 juillet 2013

Logorrhée en suée.

Logorrhée en suée.
Le temps se décompte. Le manque s’additionne aux volutes de la chair pour reprendre corps. Il n’est jamais l’heure de la brûlure et pourtant, la peau de nos pensées intimes cloque comme un gâteau oublié dans le four de l’éternité. Puisque tout passe,...
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30 juillet 2013

Dans cet équilibre précaire.

Dans cet équilibre précaire.
Notre joie est une tristesse dévoilée dans le jour qui pleure et qui rit. C’est un chavirement d’un bout à l’autre dans la piscine intérieure que nous traversons sous l’eau en apnée. Chaque sourire, chaque emportement, chaque embardée joyeuse nous rappellent...
29 juillet 2013

Confusion.

Image qui passe, le sang de la terre se souvient Entre ciel et colline, la mémoire joue avec la lumière Avec tant de regards perdus, comment faire le jour ? Est-ce bien l’heure que le vent emporte ? Pour quelle obscure délivrance, la nuit me demande ?...
28 juillet 2013

La parole appropriée.

La parole appropriée.
Des grappes de pensées brassent encore les eaux profondes où respirent nos corps invisibles. Nous connaissons l’infini perlement de nos pulsions endormies. Certains jours, des flammes jaillissent des ténèbres. Nos collines flottent dans la brume et nos...
26 juillet 2013

En marche vers l’exultation.

En marche vers l’exultation.
Il n’y a pas de meilleure orgie que celle de l’évocation. J’appréhende, tu appréhendes, nous appréhendons l‘agonie des gestes et des émotions. Il reste pourtant les siècles de diamant à féconder comme le papillon butineur d’étoiles. Demeure, aussi, la...
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25 juillet 2013

Nous avons fait feu de tout bois.

Nous avons fait feu de tout bois.
La paille est lourde et le feu rapide. Des poussières s’enflamment dans la nuit creuse. Tout le non-dit s’illumine d’un bond. Une secousse déchire l’oubli et le fait plier dans la barbe verte des arbres. Un flot de grives s’envole. Une rivière où coule...
24 juillet 2013

L’ardoise blanche.

L’ardoise blanche.
Les ressorts d’une misère s’articulent comme une déprime qui entoure l’étourdissement de nos ombres.Le silence ressemble beaucoup à un temps perdu. Il se ballade dans les sillons immobiles de nos stupeurs. Il est une jachère indicible recroquevillée dans...
23 juillet 2013

Je suis ce que je suis.

Je suis ce que je suis.
Il ne s’agit en rien de contrôler. Il s’agit de prendre possession de notre cœur et de l’habiter pleinement. Nos consciences en berne, nous avons trop longuement vécu à la lisière de nos attentes. Nous avons composé d’innombrables bouquets de fleurs mortes...
22 juillet 2013

Ailleurs, pas plus loin.

Ailleurs, pas plus loin.
L’amour aide à accepter, non à comprendre. L’intention enfante l’avenir dans le corridor embrumé par de furieux désirs encore inconnus. Une force pure redessine la distance ou proximité et éloignement sont sur la même échelle d’innocence et de rage vive....
21 juillet 2013

Echouer encore, échouer mille fois.

Echouer encore, échouer mille fois.
Mon âme-sœur, on ne peut continuer indéfiniment à se perdre dans une quête vaine et épuisante. L’insatisfaction cherche toujours le réconfort. Où qu’il soit. Ce n’est pas l’épreuve qui rend plus fort, mais la joie d’avoir su se défaire d’une pensée que...
20 juillet 2013

Les pointillés.

Sous la racine, les ailes déployées d’une altitude qui a renoncé à paraître. Je reproche au bonheur de ne pas être un état souverain, de ne pas se dissocier d’un « tout-va-bien » généralisé. Des milliers de jours abattus traînent encore dans le silence...
20 juillet 2013

Refoulement.

Refoulement.
Après l’apothéose des gerçures, j’ai vu l’amour fleurir les champs de lavande. Sa marche était généreuse et ondulée comme les vagues douces qui viennent mourir sur le sable les soirs d’été. Des hirondelles glissaient dans le bleu du ciel et les abeilles...
19 juillet 2013

Il n’est d'amour réel qu'à l'ombre d'un rêve.

Il n’est d'amour réel qu'à l'ombre d'un rêve.
Après l’orage stellaire où les étoiles se disputent les traînées éphémères Qui lanternent le ciel d’une pluie de fils blancs. Le noir s’agrandit encore D’une épaisseur veloutée et des rameaux de pierres s’aiguisent sur l’ombre Comme des couteaux s’affûtent...
18 juillet 2013

Buveurs de feu.

Buveurs de feu.
La lune a déposé son verre vide sur un croissant luisant. Mes lèvres touchent au bouquet d’étoiles et l’avenir se présente doré comme des yeux qui auraient bu aux chandelles du désir. Nous sommes ivres et l’instant prédomine tout artefact. Une seule raison...
17 juillet 2013

Nous.

Nos yeux sont des vitres sans lumière Nous, Derrière les volets du temps Nos carnets de voyages Feuilletés par d’autres Nous, L’ardeur de nos cœurs Sur la place du village Le feu partagé comme du vin Nous, Au-dessus des tilleuls Comme une tisane Fraternelle...
16 juillet 2013

Exciser.

Exciser.
Le vide et le plein, en se mélangeant, s’autorisent l’extase. Rien n’est plus l’un ou l’autre, mais ensemble et fusionnés. Ils élargissent le champ de la conscience. Ma vie dans l’entaille de la mort jouit déjà d’une liberté réorganisée pour s’extirper...
16 juillet 2013

Hâter le tocsin.

Tu as pressé le pas Redoutant l’arithmétique Des jours sauvages La trêve des moments pleins Les grandes tempêtes Et les fagots du vent Tu as accéléré la cadence Des rêves qui ouvrent les nuages Le mensonge de la mort Suspendu à la erse des vivants La...
16 juillet 2013

La détresse pliait et dépliait les rêves.

La détresse pliait et dépliait les rêves.
Je siphonne l’air, j’exclus la marée approximative qui chante les vagues sans rien connaître de la musique des tempêtes. Tout s’est vidé dans l’explosion des rigueurs plénières aux victimes anonymes. Tu es là et l’égout se vide. Tu es vivante dans mes...
15 juillet 2013

La vague du jour.

La vague du jour.
Et puis, un « laissez-moi » qui se lamente. Un « laissez-moi » grincheux. Une coupe vide, un ciseau oxydé. Un balcon où chantent des perruches. Des livres aux pages brûlées. Il faut laisser le poids de la mer s’en retourner à l’épicentre du toit du monde....
14 juillet 2013

Un trait puis un autre.

Un trait puis un autre.
En attendant le requiem éternel, j’éteins le trafic d’images qui défile dans mon crâne comme une course cycliste. Il faut à présent se secouer de la paille qui nous recouvre. Il faut mettre la joie à sa place et reprendre l’exercice du bonheur lorsqu’il...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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