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LA COLLINE AUX CIGALES
30 juin 2013

Petites piqûres d’abeilles sur tes joues, sous tes pieds.

Petites piqûres d’abeilles sur tes joues, sous tes pieds.
Ecrire ? J’écris pour prendre de la distance avec moi-même. Car, plus on se sent proche de soi, plus on s’éloigne des battements de l’air résigné qui nous traverse. Mille et une clairières se diffusent dans les mots qui me viennent. Aucun d’entre eux...
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29 juin 2013

Tout s’enfuit, nous ne le savions pas.

Tout s’enfuit, nous ne le savions pas.
Je suis habité par mon propre cadavre. Ce n’est qu’une histoire de temps. Il est par moment plus lourd que l’air et je persiste à m’envoler comme les feuilles mortes automnales. Malgré la saturation et le tarissement, j’attends, je recommence à attendre...
27 juin 2013

Je me découvre là où tu t’es oubliée.

Je me découvre là où tu t’es oubliée.
Tout ce qui compte à présent, c’est de ne pas être dehors. Mes rêves seront sauvés et l’espoir demeurera une beauté aussi pure que ces flocons de neige formant un tapis de blanc. Il y a bien sûr, toujours ce murmure furieux et ce fleuve tonitruant qui...
26 juin 2013

À l’échappée.

L’heure est ouverte. Toujours. La seconde offerte à la vie, la durée la zappe et ne s’en souvient que si elle subjugue. Sur la table, proche du mur où repose l’horloge, un vase et un bouquet de fleurs. Au fond de l’écuelle, un peu d’eau pour maintenir...
25 juin 2013

Ton fantôme inépuisable fait les cents pas.

Ton fantôme inépuisable fait les cents pas.
L’ardeur de chaque mot se détache du sens donné. Le non-dit bâillonne les lèvres truculentes de l’espoir. Les yeux sont couverts d’images mais les vagues rechutent et les frissons de l’eau troublent mon existence. Ce qui se meurt parle plus fort. Dans...
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24 juin 2013

Une poignée de sel sur du coton.

J’écoute voler les plumes dans ma tête Illusion du marteau sans manche Cuillère sans bol, Lunettes sans yeux, Crémaillère sans chaudron, Heures sans aiguilles, Cache-nez sans visage à couvrir. La mer se décroûte des lumières de sa soif Des copeaux de...
24 juin 2013

Je sommeille auprès d’un bonheur clandestin.

Je sommeille auprès d’un bonheur clandestin.
Le bruit de la résurrection souhaitée frôle l’imaginaire. Tu m’occupes comme une fontaine perdue dans la garrigue. Tu es une trouée au cœur du néant. Des sensations trempent dans la neige et des flocons froissent les mandibules de notre apaisement. L’amour...
22 juin 2013

J’ai déposé mon silence dans le tien.

J’ai déposé mon silence dans le tien.
Nous partons prendre le plaisir au lieu même où il est né. Nous brandissons nos flammes inassouvies comme des étendards, des bannières où le « au secours » est écrit de notre sang. La joie chaotique ruisselle de ses sursauts, libre de ses errances, en...
21 juin 2013

Il nous faut remplir, puis garnir le trou, bourrer le vide.

Il nous faut remplir, puis garnir le trou, bourrer le vide.
T u t’inscris en moi comme une racine longue et profonde, pointue à fendre les chairs. Dans le consentement de la sève, ta nuit rêve à ma nuit. Circonvolutions fines qui tracent des traits sur l’épaisseur de l’air. Des volutes charpies dégringolent de...
20 juin 2013

Tu nages dans l’aube que j’invente.

Tu nages dans l’aube que j’invente.
Renversons la douleur de nos larmes rouges. Essuyons la rosée sur la lame du couteau. La buée silencieuse taira le bruit resté dans nos yeux. Nos vies contiennent trop de tentatives désespérées pour prétendre s’enrôler à la fête des fleurs. Nos existences...
19 juin 2013

Secousses.

Pour nous deux, l’amour est une patience feuilletée et fragile. Dans l’heure sombre, j’écris pour ne plus rien penser. Le noir messager des ténèbres a la langue coupée par le miracle de l’existence. Tu t’éventes comme une fumée par le conduit de la cheminée....
19 juin 2013

Michel à Franquevaux.

Parce que, quand même. "Parce que, on ne sait pas, si on rentre, encore, si tout s’achève ou continue, la moisson déposée, le fil, dans la main et les étoiles au ciel. Il fait beau et, quand même, sur l’œil, le noir. La vie en son détour, sont revenus...
19 juin 2013

Il nous manque l’heure atemporelle.

Il nous manque l’heure atemporelle.
L’exubérance malicieuse du silence ponctue le fantôme qui s’est glissé dans la voix. Derrière la porte des perceptions, nos sourires allongés se relèvent la tête haute, le buste droit et nos litières anciennes deviennent des nids douillets pour de nouvelles...
18 juin 2013

Et toi, tu es lointaine sans sortir de moi.

Et toi, tu es lointaine sans sortir de moi.
Ma vie est m orte, ce matin. Sur le chemin parfumé de mon enfance, j’ai trouvé le vieux tronc rabougri de l’olivier millénaire. Les yeux crevés par l’abondance du noir, les mains contractées comme des branches, je regarde le ciel pour conserver un peu...
18 juin 2013

Ce qui est périmé se dénature.

Ce qui est périmé se dénature.
Etre pour faire, pour dire, créer, donner, prendre, recevoir, plastiquer, refaire, redire, parler, s’essouffler. Et puis, s’en aller, repartir et s’étourdir d’être encore là où l’on n’est pas. Un éclatement berce l’éclair replié sous les paupières. Tu...
17 juin 2013

Passe le temps, passe les jours.

Passe le temps, passe les jours.
Passe le jour, passe le temps. Je t’écris perché sur la pendule de l’univers. Chaque mot correspond au tic-tac qui résonne sous ma peau. Ma respiration est anémiée chaque fois que l’air joue à cache-cache. Ma liberté se résume à accomplir ce qu’il m’est...
16 juin 2013

Deux mots déposés sur la langue comme deux sucres.

Deux mots déposés sur la langue comme deux sucres.
A nouveau, le désir provoque le présent. Il cogne à la porte des retenues. Il accompagne le hululement des chouettes cachées dans la nuit noire. L’eau de tes lèvres est pillée par l’envie qui me préoccupe. La vie, comme une mémoire à mille pattes, traverse...
14 juin 2013

En toute éternité.

En toute éternité.
La résilience par l’amour, c’est la colline avant la cigale, c’est tes doigts sur mes plaies et l’avenir joyeux profondément ancré dans les projets de mon cœur. Le temps se corbeille et se ridotte sous une pluie de mots. Tous plus pointus les uns que...
14 juin 2013

Ici ou ailleurs.

Ici ou ailleurs.
La vie nous a offert le voyage des chairs accompagnées par le toucher des âmes. Que deviendras-tu au moment précis où je serai mort ? La lumière est appâtée comme une mouche par un fruit mûr. Mon autonomie gâchée par les ans, il ne reste que le mur et...
14 juin 2013

L’amour est une grenade.

Dans mes bras, ma mère, ma terre. Avant que l’heure sonne sa sentence purulente, tu me reviens et je te reviens comme l’eau se retourne dans la vague. Dans mon cœur, ma terre et ma mère, je vous cède l’amour qui s’effondre et m’attache à lui. J’extirpe...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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