Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
31 mai 2013

Une simple larme chaude.

Une simple larme chaude.
De cette ficelle fragile, vivace et impalpable, des angoisses invisibles et insidieuses sont nées. Comment t’exprimer alors ce que je ressens ? Ici, dans l’abandon, toute la distance unificatrice nous accorde avec cet espace minuscule que nous habitons...
Publicité
30 mai 2013

Le vide qui fait garrot.

Le vide qui fait garrot.
En finir avec ce brouillard acoustique qui perturbe, cela ne veut rien dire. On n’en finit jamais avec soi. Tout nous parait toujours insurmontable et inconvenant. Nos vies ratées le sont dès le premier jour. On n’aurait pas dû naître comme nous le confie...
29 mai 2013

Attachée au vacarme du monde.

Attachée au vacarme du monde.
Me réconcilier avec le vivant, c’est pénétrer la vague du temps pour y devenir orages, pluies, vents, tourbillons avant de me décomposer dans l’apaisement des jours de grève où s’épuise la révolte. Mes désirs sont des troupeaux de moutons broutant les...
28 mai 2013

Un cœur dans le noir.

Un cœur dans le noir.
Les mots s’accordent comme un violon Et la musique bredouille sous les cailloux de la source Une cigale rêveuse entretient la cadence du vent Des yeux d’enfant glissent dans la conscience du sang Ce qui s’est passé s’éteint sur la lame présente Un couteau...
27 mai 2013

L’horizon n’excède pas ma pensée.

L’horizon n’excède pas ma pensée.
L’appauvrissement des lagunes désespère le temps qui nous sépare. L’heure est restée accrochée dans les buissons. Nous sommes empaquetés dans le désordre des nuits qui ne reviendront plus accoucher de leurs charmes. Ma tête se vide et se siphonne comme...
Publicité
26 mai 2013

Il n’y a plus rien.

Il n’y a plus rien.
Une virginité s’invente. La pureté de mon sentiment nécessite l’ablation et la rupture pour conserver sa véritable fraîcheur. Il faut sans cesse se défaire afin de renouer l’émotion avec sa première peau. L’amour est une chenille aux mille couleurs changeantes....
25 mai 2013

Faiblesse vaillante.

Faiblesse vaillante.
L’écriture me porte, se pose et s’en retourne plonger dans les profondeurs inatteignables. Le temps m’apprend que l’expérience acquise n’est qu’une larme sèche sur le bout de la langue. Tout reste à découvrir. L’écriture est le patois prolixe des sens....
25 mai 2013

Le silence fait des tours de piste.

Le silence fait des tours de piste.
Un instant, je me rembobine à mon histoire. Plus rien ne bouge entre les dunes où je serpente comme un orphelin. Et puis nous deux, sur les marches de l’escalier, nous deux abrités sous le réverbère du regard ému. Noueux comme le sort entre nos bouches,...
24 mai 2013

Rue du paradis.

Rue du paradis.
Je ne possède pas l’amour, il m’imprègne de sa boussole et me conduit aux quatre coins de son monde. J’en suis tributaire avant même d’en être victime. Victime d’amour ? Est-ce donc cela ? Peut-on vraiment parler de l’amour en ces termes ? Victime heureuse,...
24 mai 2013

Nous basculons.

Nous basculons.
Mon désir est un geste d’adieu. Il souffre de ses carences, il soumet le réel aux trépidations de son voyage. Je meurs d’être dépossédé de toi à ce point. L’attirance m’emporte dans son exubérance, elle gifle mes incapacités et détrône un possible deuil...
22 mai 2013

***//***

Sorcière des ombres, la vie Au menu des lueurs Naissantes Blessantes Une lumière entière Pour toute la nuit Injuste patience Qui parle de la mer Sans racler le fond du sable.
22 mai 2013

Faut-il faire confiance aux apparences ?

Faut-il faire confiance aux apparences ?
Nos solitudes sont des passerelles, des bateaux ivres, des radeaux de fortune, accrochés à nos élans comme des ombres oppressantes défiants les frontières de nos peaux. Mille absences grouillent tout autour. Mille échafauds prêts à couper la tête aux...
21 mai 2013

Nos ventres sont des halles de résonance.

Nos ventres sont des halles de résonance.
Pourquoi dans la distance le besoin d’entendre une voix ? Mais où se trouve cette ligne de partage ? Te perdre n’est plus une perte. Ni même un combat. Ta mort s’est fixée, ici, dans la chair pour donner une existence et de l’amplitude à un passé fragile,...
20 mai 2013

Nos projets ont déraillé sur l’aube.

Nos projets ont déraillé sur l’aube.
Combler le vide, tarir le néant. Je ne saurais fragmenter le souffle de ton absence. Mon histoire et mon vécu réfléchissent les taches cachées derrière le soleil. Tu es seulement cette passante, cette intruse dans mon jardin et si je flanche encore à...
19 mai 2013

Ta voix patrouille au-delà de mon esprit.

Ta voix patrouille au-delà de mon esprit.
Bâtard des lumières blanches, mon esprit assaisonné de noir pourlèche les flots perdus des bavardages anciens. Je travaille à l’impossible dénouement des nœuds de l’air. Des fragments de vie ébauchent l’entêtement du néant. Insecte aux ailes trouées par...
18 mai 2013

En travaux depuis si longtemps.

En travaux depuis si longtemps.
Les cloches de la mort se sont brisées avant même de sonner. Poussière fine et sèche dans le vent, indiscutables brins de vie, nous sommes nés du destin de la matière. A la croisée du hasard domestique et du silence hermétique, dans une fin de semaine...
18 mai 2013

A l’embouchure du péril.

A l’embouchure du péril.
J’ai aimé sans mourir. J’ai aimé tes yeux noirs et tes boucles de cheveux en cascades. Ma sœur, ma similitude disparate, mon écart, ma doublure. Tu es ce reflet de fournaise replié dans le miroir où s’emmure la fureur ensanglantée de la passion. Je t’aime...
17 mai 2013

J’ai peur de ceux qui disent « je t’aime ».

J’ai peur de ceux qui disent « je t’aime ».
Un retour de sentiment éclate comme une grenade dans nos mains. Une poignée de couleurs te sépare du bruit que fait le cyprès sous la rafale du vent. La nuit blêmit de sa fausse couche tardive. Sous la pierre et dans notre refuge, le thym et la farigoule...
16 mai 2013

Nous sommes tamisés.

Nous sommes tamisés.
La vague qui n’emporte pas restitue à l’océan les reflets du ciel. Les deux droites à la mer superposées s’éclipsent et se fondent l’une dans l’autre. L’horizon est un bouillon grumeleux devenu la charnière des temps liquides. C’est le vent qui retient...
15 mai 2013

Nous tenons en équilibre sur la légèreté d’une feuille.

Nous tenons en équilibre sur la légèreté d’une feuille.
Tu m’as dit « je t'aime et adieu » et voilà que je m’enfonce dans l’eau froide des profondeurs sans nom. Je plonge dans cette nuit liquide, insondable et tu vois s’effacer mon visage. Enfin noyé, je résilie les contrats et les forfaits d’un cœur aux abois....
Publicité
1 2 > >>
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 326
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité