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LA COLLINE AUX CIGALES
30 avril 2013

Un être, pas deux. Un être suffira.

Ce n’est pas moi. C’est le nombre qui s’enfuit. Ce n’est pas la fessée du jour qui rougie la nuit. Colocataire, la lune paie son loyer avec des croissants. Les étoiles n’y voient que du feu. Derrière le ciel, une mouche dévore le miel des mystères. Ce...
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30 avril 2013

Mon monde est ma vie.

Mon monde est ma vie.
L’existence nous aborde puis nous saborde. Parmi tous les simulacres de la mort, je t’ai marquée du doigt de la lumière. Je suis obsédé de lumière. Des taches d’air se cachent sous la pierre. Nos respirations s’unissent et se séparent. Le blanc manteau...
29 avril 2013

Evanouissement.

Evanouissement.
À la seconde près, tout tellement faux, tout follement vrai. Pâtés de sable dans la cornée, paupières servant de voile Et dans nos labyrinthes, un seul bruit Celui du parfum de la goutte qui tombe À la seconde près, tout déferle, tout se fige Le temps...
29 avril 2013

Chacun se refuse à la douleur.

Chacun se refuse à la douleur.
On trompe l’amour autant que l’on mystifie l’existence. Il existe une résistance naturelle en chaque chose. La lumière s’efface dans la nuit et la clarté gomme le noir. Seul l’esprit créatif et innovant peut offrir à l’ombre toute la dimension qui lui...
28 avril 2013

Dans l’embrasure.

Entre nos mains les dès perdent leurs chiffres. Aucune face claire pour nous dire où vont mourir les chemins. Nous touchons à la projection qui nous retire des pieds que nous occupions et aux langues que nous marions à nos désirs. Les sentiers qui traversent...
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28 avril 2013

La bonté que l’on engrange en soi est fondatrice.

La bonté que l’on engrange en soi est fondatrice.
Je suis livré à cette moitié de nuit qui scrute l’inconnu. Mes lèvres tâtonnent les paupières de l’exil. L’errance s’offre toute entière aux heures détournées de la droite initiale. Dans la solitude, on s’improvise. L’heure nous capture. Le hasard croise...
27 avril 2013

…/…

Escalader la nuit avec la corde de l’exil, aller retrouver le veilleur des rennes du ciel. Nuits de fuites sans autre imprévisibles qu’un corps à corps défait de la matière. La pensée amoureuse envoûte le feu qui calcine l’âme. Orphée laboure mes champs...
26 avril 2013

Tout est « en l’état ».

Tout est « en l’état ».
L’absence est une imposture. Rien n’existe à part soi. Tu es là où je suis et je suis où l’amour se défenestre. Il me semble quelquefois que je m’apprivoise de mes haines les plus exiguës. Je me pardonne de n’être que cela lorsque je me reconnais. Dans...
26 avril 2013

Je t’écris assis dans mon corps.

Je t’écris assis dans mon corps.
Des fragments de réalité remontent à la surface de chaque naufrage, de chaque noyade. Nous devrions nous en défaire et les jeter aux ragoûts d’escoubilles, puis les brûler. Nous devrions être neufs à chaque aube nouvelle. Je lave des images qui se heurtent...
25 avril 2013

Mes cils collent à la langue, je bégaie.

Mes cils collent à la langue, je bégaie.
Il y a des solitudes qui meurent. Des tristesses et des chagrins dans l’encornure des respirations, dans l’articulation de la plainte et de l’apeurement. Les souvenirs étincelants et rieurs restés au fond de nos souterrains nous reviennent comme des soleils...
24 avril 2013

Chaque bulbe de toi est un morceau de solitude.

Chaque bulbe de toi est un morceau de solitude.
Ne vas pas croire, il n’y a rien de serein dans l’amour. Il est une bataille égrenée de violentes douceurs et de déchirements. Aimer n’est pas une sinécure. Cela nécessite l’effort suprême de soi : se dépouiller et renaître mille fois de mille parfums...
23 avril 2013

Mes yeux sont des tornades.

Mes yeux sont des tornades.
Outre-tombe, le vent gifle les grains restés sous les paupières. Mes doigts détissent le ratafia qui te retient. Je te laisse rejoindre les catacombes du soleil. Un fourreau sans couteau traîne sur la plage. Dans mes veines s’ouvrent les placards d’émotions....
22 avril 2013

Le monde s’est tu.

Le monde s’est tu.
L’amour est toujours un outrage. Mes mots ne s’adressent à personne. Chacun est libre de les accueillir comme il les entend, de les moudre comme des épis de jouvence ou bien de les fouetter comme des grains de farine domestique. Maintenant, je sanctifie...
21 avril 2013

Le détachement.

Le détachement.
Voilà, ma sœur, pour envisager la poursuite du voyage, il est temps de se défaire des mots placardés sur nos sommeils défectueux. Je t’écris depuis l’orbite qui danse dans ma tête, assis dans les fougères vertes brassées par le souffle de l’émotion. Ce...
20 avril 2013

…/…

Des nœuds sans couleur tiennent ma gorge au plus prés de ton absence. Ma nuit s’est vidée sur l’aurore qui peine à franchir la lumière. Je me rappelle du noir comme d’un combat de forces obscures où mon rêve s’embrouille. Le gardien du phare s’en est...
20 avril 2013

Sur une barge qui descend le fleuve.

Sur une barge qui descend le fleuve.
Les jours s’en vont, je reste. Novembre est filandreux. Lèvres sonores du bout du temps. Nous fêterons bientôt l’anniversaire du trou blanc. A l’abandon des mémoires, la nuque fraîche de l’heure. Embrassée sauvage du verbe assujetti. Un corset de mots...
19 avril 2013

Le silence ne murmure pas, il s’étrille.

Le silence ne murmure pas, il s’étrille.
La perte est si grande que les forêts de l’Amazonie sont de simples tâches sur la carte de mon univers. Et pourtant, je n’ai qu’à fermer les yeux pour te voir traverser les ruisseaux et les torrents où nage mon cœur. Même estropié, je vais à ta rencontre....
18 avril 2013

C’est ma vie qui avorte.

C’est ma vie qui avorte.
Je voltige à des altitudes où il n’y a plus d’air. L’apesanteur est une fausse sensation. Ce qui est lourd demeure un corset de plomb. Tes yeux, tes mains, ta bouche restent des enclumes et je ne sais pas dire le poids qui me plaque au sol. Je respire...
17 avril 2013

Je ne suis pas ce que je dis.

Je ne suis pas ce que je dis.
Le printemps reviendra, chassant l'été, balayant l’hiver. Alors je partirai. Je m’en retournerai dans mon terrier, dans monlit enchevêtré de mille sommeils. J’y gagnerai ma liberté comme l’on gagne sa vie à ne savoir qu’en faire. Et, j’irai me promener...
16 avril 2013

Poésie à franquevaux. Michel.

Ah ! Sonnent et résonnent 1, ces barques sous l'orage. Tordant, il se tient, à l’herbe, au soupçon, au froid, à l’âme. La couleur est de sable et d’herbe parfumée, dans l’arête du temps un cercle ouvert en frise. A sa taille un anneau, un œil peint, pupille...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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