Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
LA COLLINE AUX CIGALES
31 mars 2013

La nuit tombe de nos masques.

Devant toi, je te parle comme si tu n’étais plus là. Les feuilles de mon arbre se fondent dans la matière du ciel. Tout se partage, se transforme et devient nôtre, l’instant d’une seconde de lucidité. Discernement corrosif que nous fuyons par nos imaginaires....
Publicité
30 mars 2013

L’infini n’a pas d’orientation.

L’infini n’a pas d’orientation.
Serions-nous cette imposture qui gicle de nos paroles ou bien appartiendrions-nous à ce paysage qui s’évade au bord de nos yeux ? Sans doute, notre monde est une multitude de fragments rapiécés les uns aux autres. Je suis revenu de si loin pour t’emporter....
30 mars 2013

Du vrai, du vrai… Donnez-moi du vrai !

Du vrai, du vrai… Donnez-moi du vrai !
L’inaccompli est toujours ce lieu réduit et exigu dans lequel je me débats pour survivre. Heure après heure, semonce après semonce, l’horizon s’endort dans les marais. Un rêve s’installe dans l’écrin du jour qui se lève. Molosse, le géant du débordement,...
29 mars 2013

Je ne tiens plus l’âge de la neige.

Tout ce temps parcouru avec la seule certitude qu’il faudra s’en défaire, s’en rasséréner pour résolument terminer sa course dans le silence. Ce défi prétentieux termine irrémédiablement dans l’abandon complet et total de toutes choses éprouvées. Cette...
29 mars 2013

Tout laisser sur place.

Tout laisser sur place.
Vivre sa vie n’a jamais été suffisant pour personne. L’impensable serait de ne pas mourir, de ne pas achever le voyage avec l’idée claire d’une symbiose de l’être et du néant. Car être, c’est avoir. Car être, c’est prendre conscience du vide qui nous...
Publicité
28 mars 2013

Le mot n’est plus.

Le mot n’est plus.
La puissance de l’instinct traduit l’amour en beauté, en bonté. Il n’y a pourtant rien d’autre que des vies brisées par leur conjoncture. Des vies éclatantes domptées par l’événement. Toutes se sont heurtées au phare de la raison, de l’indignation ainsi...
26 mars 2013

Un nuage vidé de sa pluie.

Un nuage vidé de sa pluie.
Le temps recalculé réduit les heures filtrées aux battements d’ailes d’un oiseau imaginaire. Nous courons sous les trombes d’air en fragments recomposés. Des forêts tombent au fond de l’océan, l’œil agité de notre cyclone s’échoue aux portes des remparts...
25 mars 2013

Le banc a disparu.

Le banc a disparu.
Mais mourir, c’est accepter d’être seul, tout seul pour toujours. Mourir, c’est se dissiper dans la rencontre de l’inconnu des autres rives, c’est partir à la rencontre de l’incohérence inaccessible pour le vivant que je suis. J’imagine bien volontiers...
24 mars 2013

L’effondrement porte en lui la signification du renouveau !

L’amour est orphelin. Ni mère, ni patrie. Il vient de je ne sais où pour tordre nos corps et dépouiller nos âmes. C’est un rôdeur sur le bord d’une lame ardente. Entre le ciel et le sable. Chacun cherche et trouve ce qui lui convient, l’interprète et...
23 mars 2013

J’habite la maison du vide.

J’habite la maison du vide.
Peut-être, faut-il décostumer le bal de ces symphonies latentes et laisser à la béatitude le soin de panser pour nous les musiques estropiées et les parfums fracassant les narines. Sans doute, faudrait-il pouvoir exprimer l’éclipse du souvenir, celui...
23 mars 2013

Toutes les défaites.

Toutes les défaites.
Il ne m’est pas possible de penser la vie sans la prévaloir de la mort d’où l’on vient. Comme une cartouche d’encre vidée, l’existence se démarque du feu qui l’a conçue. Ma vie crépite comme une étoile déjà morte où le blanc vient exploser pour finir...
22 mars 2013

« Ni subir, ni nuire, ni périr ».

« Ni subir, ni nuire, ni périr ».
La souffrance de la rupture est le seul moyen de sa connaissance malgré son inutilité. La tristesse est inutile et c’est parce qu’elle est inutile qu’elle nous renseigne sur nous-mêmes. A cet instant, je ne peux m’empêcher de penser que tout à son revers...
21 mars 2013

L’amour nous perd, l’amour nous gagne.

L’amour nous perd, l’amour nous gagne.
Et puis, il y a cet absurde élan par lequel on redevient instantanément celui que l’on fût. En un éclair, les lèvres se gercent et le regard pâlit. Une lanterne passe par-dessus les ombres, le chemin s’éclaire brièvement puis disparaît à nouveau dans...
20 mars 2013

Butoh Dance Performance in Japan (Imre Thormann)

Butoh Dance Performance in Japan (Imre Thormann)
20 mars 2013

« Il n’y a pas d’amour heureux ».

La joie désinfecte la tristesse pour que l’amour puisse convoler en juste noce. La tendresse un peu grippée s’allège des oedèmes de l’ordinaire. On ne peut pas aimer sans aimer l’existence, ou le contraire. Tu as disparue dans la sève du vide, mais avec...
20 mars 2013

Une sieste de délestage.

Une sieste de délestage.
Que me reste-t-il de toi ? Des images, des chiffons de pensées, des mots floqués sur les murs de notre maison d’enfance. L’absence n’existe que parce tu as été. Encore plus loin, des vagues frappent les remparts des falaises d’embruns et l’espoir se noie...
19 mars 2013

La lune dort dans mon ventre.

La lune dort dans mon ventre.
Aimer, c’est la pauvreté de soi qui cherche dans l’autre, l’étoile qu’il a cru un jour posséder. Aimer, c’est souffrir dans la joie de l’autre, c’est se déraciner pour fleurir dans un jardin qu’il nous reste à découvrir. Le temps ne passe pas, ne passe...
18 mars 2013

Nos fêtes sont des improvisations.

Nos fêtes sont des improvisations.
Nous serons autre, d’un ailleurs qui n’appartient à rien. Parce que nous sommes des chairs composées d’autres que nous-mêmes. Parce que nous poursuivrons la déchéance dans son désastre fulminant et resplendissant. Le héros de soi sature devant le dérisoire....
17 mars 2013

Le ciel est un ravin.

Le ciel est un ravin.
Il y a le mot « éternité » pour construire des lassos. Il y a le verbe « désaltérer » pour reconnaître la soif. Et puis, il y a l’acte pour inventer de nouveaux verbes. L’éclat du monde se reformule dans toutes les brumes. Nous serons seuls, mais remplis...
16 mars 2013

Les grumeaux d’air sont des bateaux.

Les grumeaux d’air sont des bateaux.
A califourchon sur le visage du cœur. Chaque jardin est une boucle. Chaque banc raconte une histoire. Ta bouche comme du sucre, tes yeux, des secrets, et le vent qui caresse le seuil des nuages où tu t’es cachée. De ce que j’étais à l’instant précédent,...
Publicité
1 2 > >>
LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 207 322
LA COLLINE AUX CIGALES
Publicité