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LA COLLINE AUX CIGALES
31 janvier 2013

Au-delà du noir de tes yeux.

Au-delà du noir de tes yeux.
Ne t’écarte pas, nous tombons. Une pensée darde mon cœur avec l’épine d’une rose. Pleine mer, deux infinis s’embrasent sur l’horizon. J’appartiens à ce que je sais. Tout est éclaté. Tout est partiel. Je voyage dans ta chute. Tu t’éloignes et je trébuche....
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31 janvier 2013

Jusqu’au dépassement.

Jusqu’au dépassement.
Savoir s'abandonner à l’exactitude ne veut pas dire la vivre seulement comme un poison. Il y a tant d’espaces inassouvis que cela serait notre perte. Or, habiter ses lagunes et ses landes nous ouvre aux autres et à leurs mondes sans lesquels nous ne sommes...
30 janvier 2013

Comment lutter pour être heureux ?

Comment lutter pour être heureux ?
Partout où la nuit s’éloigne, j’entends frémir la lumière dans le lit de ton absence. L’encre noire de l’écriture susurre la suie des mots qui dégouline. Elle enveloppe mes frissons et se couche sous mes paupières. Tu dors de l’autre côté de la terre...
29 janvier 2013

Maintenant, tout doit disparaître.

Maintenant, tout doit disparaître.
Pose donc tes sourires aux pieds de nos misères. Nous tresserons bien assez tôt la paille de fer qui récure l’illusion que nous souhaitons salutaire. Car le réel n’est qu’une pommade absorbante à la censure des vies, une coulure de vérité haussant la...
28 janvier 2013

L’encre revendique les mots qui me viennent.

L’encre revendique les mots qui me viennent.
Je ne sais plus ce que veut dire être libre. La liberté n’a de sens que pour mon désir. L’histoire que ma vie transporte n’est pas tout à fait la mienne. Elle ne m’appartient pas, elle est volatile. Au fond se sentir libre, c’est ne pas enrayer les lois...
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28 janvier 2013

Cette heure stoppée.

Cette heure stoppée.
J’aime pourtant ce rêve qui prend corps pour parjurer les ravins adhérant à la terre et son parfum épais, touffu, tassé, me comble. Nos cœurs comme des cordes où s’attachent nos peaux et nos regards sont des broutilles d’amalgames et des imitations frauduleuses....
27 janvier 2013

Le voleur de feu.

Le voleur de feu.
« Dans le moulin de ma solitude, vous entriez comme l'aurore, vous avanciez comme le feu. Vous alliez dans mon âme comme un fleuve en crue, et vos rires inondaient toutes mes terres. Quand je rentrais en moi, je n'y retrouvais rien : là ou tout était...
26 janvier 2013

Je suis, aussi, ce que je ne choisis pas.

Je suis, aussi, ce que je ne choisis pas.
Avec le temps, va. Inutile de fossoyer dans le brouillard ou de chercher à ensevelir avec perte et fracas la douleur de l’absence. On n’oublie pas, et ça dure. On ne change guère et ça pèse. On tripote longtemps l’idée d’un sourire perdu, d’une présence...
26 janvier 2013

Nous marchons dans nous-mêmes.

Nous marchons dans nous-mêmes.
Je sais : des déceptions fanent dans les basses-fosses où le jour ne va plus et des soupirs lamentés s’abreuvent encore à ces cachots humides enserrant nos peines. Il y a des couinements intérieurs que rien ne peut dégripper. Le jour à venir ne sait presque...
25 janvier 2013

Il n’y a pas d’éternité sans toi.

Il n’y a pas d’éternité sans toi.
Toutes les distances se précèdent, s’intercèdent, s’accolent et continuent. Le temps n’a pas de répit. Il se répète sans se rééditer, il se poursuit, invariablement, comme une déchirure sans fin. L’éloignement et le rapprochement vont d’une même foulée,...
24 janvier 2013

C’est la nuit en feu.

C’est la nuit en feu.
L’heure n’avance plus, elle est bloquée. J’ai grimpé tout en haut de la façade de la cathédrale du temps pour la déverrouiller à grands coups de masse. Trop légère, elle reste figée comme une statue sans regard. Le mécanisme a subitement rouillé, tous...
23 janvier 2013

Ecriture ?

Ecriture ?
Il y a trop de mots dans cette corbeille. De tout et de rien. Des phrases sans plus d’idées, des semences sans graines, des tubulures désossées, et puis des sentences sans convictions et des expressions où la vie n’est plus. Je n’écris pas, je récite....
23 janvier 2013

Parce que demain c’est toujours.

Parce que demain c’est toujours.
Peut-être est-ce des avortons qui défilent dans tes pensées comme des lames bleues échappées d’un ciel d’hypothèses ? Peut-être est-ce l’eau à la bouche que l’on va découvrir le désert rempli de rêves anciens devenus des limons riches d’aventures ? Mille...
22 janvier 2013

Hors d’atteinte.

Fruits de mon jardin que je cueille Ou que je laisse s’épaissir sur la branche Frivolité du temps qui me change Sans que mon âme mûrisse Sentiers perdus dans la colline Dans la halte de nulle part Nous ne connaissons de la durée Que l’instant suspendu...
21 janvier 2013

Un parfum pour le secours.

Un parfum pour le secours.
Parfois, la parole prend forme dans les plis de l’espoir et de la dérision. Autant qu’un souffle. L’acte corrobore ou non. Le mouvement suit les pentes ou les remonte. Rien ne dit l’ascension hormis le frisson perdu dans l’enveloppe de la voix. Combien...
21 janvier 2013

Le temps de le dire.

Plutôt l’audace de la vie que la nature morte sous nos doigts. Plutôt l’insoluble désarroi du monde que la promesse éculée d’un paradis sur terre. Plutôt toi que le vide sidéral. Je porte avec moi l’enfant qui n’a pas connu sa naissance et qui pourtant...
20 janvier 2013

Confrontation.

Confrontation.
Il n’y a pas de conquête en dehors de soi. Dehors, l’horizon soigne la droite horizontale où s’échoue la mer. Dehors, c’est le miroir de nos flaques et de nos regards envieux. Nous nous effilons dans le chapelet qui touche le sable. Une photo est posée...
19 janvier 2013

L’heure percée.

L’heure percée.
La date de ton départ sonne à mon esprit comme un relent mortuaire qui laisse ma gorge desséchée. Dans mon sang, le souvenir de la roche et du granit circule à vive allure, j’ai le pouls gonflé par des battements de cœur accélérés. A cette heure qui me...
19 janvier 2013

Je voudrais être absent.

Je voudrais être absent.
Je ne sais rien de l’espoir qui donne à vivre. Ni perdu, ni trouvé. Il va trop vite et trop loin. Je sens bien le temps qui s’arrache de moi. Je sens encore plus celui que l’on me vole du cœur. Il n’y a pas d’air en dehors de la sphère étouffante du silence....
18 janvier 2013

Ma soeur, ma fiancée.

Ma soeur, ma fiancée.
C’est dans le jaillissement de ton ombre que je bois. C’est dans ce lieu où se rejoignent les cœurs séparés. Exactement, là, où l’insuffisance épouse la nécessité et filtre le désir. Nos sarments secs sont les premiers à s’abandonner aux flammes. Nos...
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LA COLLINE AUX CIGALES
  • Dépotoir et déposoir de mots, de pensées... Ici repose mon inspiration et mon imaginaire ; une sorte de maïeutique effrénée et dubitative et il me plait de pouvoir partager à qui veut bien.
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