- L’impossible tient dans le cœur.
Mon cœur est un anneau, une boucle sarclée. Un cercle rompu aux cyclones de tes fresques et je ne peux atteindre la folie salvatrice que si je suis cloué à ta silhouette. Je ne peux suivre toutes les coulées de tes yeux sans déraisonner d’une vaillance qui m’emporte et me transforme. Le miracle de l’amour se produit lorsque nous plongeons à l’intérieur de nous-mêmes, le cœur en avant du moindre écho.
Rien ne cesse. Rien ne dé-cesse.
Le vent importé, l’œil discriminatoire.
Cesse l’eau dans la mare.
Cesse en l’air, l’heure dominante.
Aveugle parce qu’aveuglé.
Rideau crasseux en termes d’aveu.
Rien ne cesse. Ni paresse, ni étrillé.
L’ombre court encore.
La lune claque son ventre sur la nuit.
Flotte une poussière d’esprit.
Le grain déjà moulu façonné et carbure.
Nous, ici ? Et, puis le cercle. Les cercles devenus spirales.
Rien ne cesse. Je cours et tu cours. Encore plus vite.
Ailleurs est relatif. Dehors il manque la présence.
Crève-moi les yeux. Trop de pluie dans ces boules.
Ne dis rien. N’écris rien. Nage.
L’empilement s’écharpe.
La parole creuse la zone. Zona pourrissant.
Ce que je vois s’échapper : du bruit.
La pierre et le mur jouent à s’entendre.
L’air venu et parti, continue son voyage.
Tout se tait au bout du champ. Je n’entends rien d’ici.
Tout fout le camp. C’est où ?
Rien n’a de cesse sur le bout du nerf. Nervure éclatante dans le saumâtre.
La pâture est convergente. Le baiser exclusif.
Tout à l’heure, une porte et des échafaudages.
Un chat de pierre et un miaulement de plomb.
Tes yeux, l’existence, nous. Un chapitre sans fin.
Nos voix s’articulent. Le brasier chauffe sans feu. Le rouge coule sans eau.
L’impossible tient dans le cœur. Le souffle détient.
Nous ne faisons que chaparder.